"C’est quoi être un homme ? Quel est le chemin socialement prédéfini dès la naissance ? Les stéréotypes de genre formatent nos conceptions, nos attitudes, nos regards au monde. Etre un homme, au-delà des pressions pour se conformer à un modèle toxique, c’est aussi une série de privilèges. Comment les voir lorsqu’ils ont toujours été vécus comme acquis « naturellement » ? Comment remettre en question la « masculinité hégémonique » ? Comment l’identifier dans nos luttes quotidiennes ? Quels sont ses rites, ses mythes et ses conditions ?
Autant de questions que nous aborderons ensemble lors d'un atelier de théâtre organisé par Le Monde selon les femmes. Théories féministes et études sur les masculinités seront nos cadres d'analyse.
Ce weekend constituera également une inspiration pour la création d'un outil pédagogique.
L'atelier est à destination de toutes personnes se définissant comme hommes. Les hommes cis et trans, les personnes non-binaires et genderfluid qui souhaitent déconstruire la masculinité à la première personne sont les bienvenues."
En pratique :
Quand ? Samedi 4 et dimanche 5 mai de 10h à 18h. Un lunch est prévu pour le midi.
Où ? Maison des Femmes de Schaerbeek. Rue Josaphat 253, 1030 Schaerbeek
L’atelier est gratuit, se déroule en français et s’adresse à un public adulte.
NB : 2 mois après avoir écrit cet article, j'ai dû (oui, j'ai dû) réactiver mon profil FB pour pouvoir travailler sur un projet de diffusion d'informations culturelles. M'y revoilà donc mais pour l'instant je n'y vais que pour le travail et pour promouvoir BLO ;) Je n'en suis pas fière mais je sais que c'est provisoire.
Vous avez sûrement entendu parler du GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), des abus constants de notre vie privée (avec notre consentement passif), des dangers de la concentration d'un tel nombre de données par des multinationales qui se vendent nos données entre elles mais aussi aux services de renseignements, des expériences psychologiques menées à notre issu sur FB...
Je ne m'étends pas sur le sujet, on est tous d'accord mais... beaucoup s'en moque, parce que "c'est pratique", parce que "de toute façon tout le monde les utilisent"... Un peu comme cuisiner des animaux morts et du lait animal ;)
Cela fait une bonne année que j'essaie de ramener de l'éthique dans ma vie numérique. Après avoir été une adepte de Linux et une cyberactiviste libertaire dans un collectif belge (feu Mouvements.be), je me suis laissée aller à la facilité et oublié nombre de mes idéaux. Preuve en est la plateforme d'hébergement de ce blog... Oups ! :)
Bref, je voulais partager avec vous quelques liens vers des alternatives et me féliciter de quelques pas vers l'autonomisation de ma vie numérique.
Framasoft, un réseau dédié à la promotion des outils numériques libres (i.e. éthique, gratuits, respectueux de nos données), propose une kyrielle d'outils libres et a recensé toutes les alternatives aux grandes applications vampirisantes dans une super liste que l'on peut trouver sur le site de la Campagne Degooglisons Internet (tip : ne vous arrêtez pas à la carte mais descendez plus bas dans la page pour le tableau comparatif).
Le hic est que :
certains outils sont parfois moins attrayants (quand on est conditionné à une certaine esthétique),
on doit s'isoler un peu de la masse des utilisateurs (i.e. nos proches...) le temps que les autres modifie aussi leur comportements (mais bon comme lorsqu'on pratique le maternage proximal, le végétalisme, le tantra, ou tout mouvement vers plus de conscience).
certains outils sont moins faciles d'accès voire encore clairement réservé aux geeks et programmeurs.
C'est là que Contributopia (website in english) entre en scène ! Car "dé-googliser ne suffit pas" : c'est tout un nouveau monde numérique qui est a inventer. Je vous conseille vivement un tour sur l'article de présentation de Contributopia dont vous trouverez un extrait en fin d'article.
Mes petits pas :
Réseau sociaux : j'ai quitté Instagram cet automne et je suis (enfin) partie de FB il y a quelque jours après avoir pris garde d'effacer tout le contenu de mes pages et d'avoir téléchargeél'archive de mes données personnelles (Youhou ! I am out !)
Mail : Je quitte aussi progressivement yahoo mail (que j'utilisais à nouveau après un passage sur no-log.org). J'ai créé une adresse email sur mon site pro. La prochaine étape sera de le migrer vers un hébergeur plus éthique.
Messagerie : En novembre dernier, j'ai installé Signal sur mon téléphone pour remplacer WhatsApp. A l'époque j'avais 3 contacts... Mais 3 super contacts (!) dont un nouvel ami développeur web avec qui je ne pouvais correspondre que par ce canal. En quelque jours, après avoir sensibiliser mes proches (et annoncé que je quittais WhatsApp) ce chiffre à doublé, triplé, et 6 mois plus tard, je suis connectée à 20 personnes. Je suis encore en transition car j'utilise WhatsApp pour mon travail et j'espère que d'ici quelque mois j'en serai sortie.
Charlie 2 : Charlotte et moi comptons bien publier le "nouvel" épisode de Charlie, Charlie et la mort de Maminette, qui est dans les cartons depuis belle lurette. Si nous passons à nouveau par le crowdfunding, je passerai par une plateforme éthique telle que : Patron, Tipeee ou Liberapay
Ce dont je voudrai encore me passer : Google Map, Flickr et Yahoo Groupes. Je compte donc déménager le cercle de femmes virtuel que j'ai créé, De lune à l'autre sur Framaliste ou Riseup.net.
"Ne nous y trompons pas : derrière chaque nouveau service et produit des GAFAM, il y a une vision de la société, celle que les médias traditionnels se plaisent à qualifier de « ubérisée », celle qui fait de nous des objets de consommation. Derrière l’adage « si c’est gratuit, c’est toi le produit », il y a une vérité cruelle : les ogres dévoreurs de data de la Silicon Valley nous forcent à donner une livre de nos vies en échange de leurs outils, et nous mettent en position de devoir choisir entre notre confort et nos libertés. Oui, c’est déprimant… mais d’autres mondes sont possibles.
(...) C’est là tout l’enjeu de Contributopia : trouver comment concevoir et proposer des outils qui sont pensés hors des sentiers battus et rebattus par ces entreprises-silos dont le seul but est de moissonner nos données.
De 2017 à 2018, nous proposerons, dans la continuité de l’aventure Dégooglisons Internet, des services en ligne, libres et respectueux de vos données : Le monde des services
Frama.site : créer et héberger des sites et pages web, blogs, wiki… dont la phase de test s’ouvre à vous dès aujourd’hui !
Framameet : favoriser réunions et rencontres, en alternative à MeetUp et aux produits Facebook
Framapetitions : faire entendre ses opinions, en alternative à Avaaz ou Change.org
Framatube : casser, ensemble, le monopole de YouTube.
De 2018 à 2019, nous souhaitons parcourir plus avant La planète de l’essaimage : celle où chacun·e peut acquérir et approfondir son indépendance numérique. (...)
Enfin, vers 2019 et 2020, nous désirons défricher Les territoires de l’éducation populaire avec des actions de médiation aux outils numériques, de git (outil de contribution) rendu accessible à tou·te·s, un cours en ligne pour les CHATONS* et même une Université Populaire du Libre !"
RQ : CHATTONS est une traduction de KITTENS = Keen Internet Talented Team Engaged in Network Services
Si vous connaissez de chouettes alternatives, mille merci de les partagez ici :)
Il y a quelques mois j'ai rencontré une femme qui avait accouché avec lui. A travers les années qui marquaient son visage, ses yeux brillaient de gratitude et de la magie de cette naissance.
Merci, Frédérick Leboyer, pour toute la douceur que vous avez insufflé autour de vous, pour ce cheminement des consciences vers plus de respect et d'humanité.
Je vous souhaite une renaissance aussi douce que vos rêves.
Le centre culturel d'Anderlecht Escale du Nord organise, du 27 mars au 8 avril , un festival autour du film Demain et comment mettre en action les questions soulevées.
Une belle occasion de rencontrer, partager, co-créer.
Et si DEMAIN était le premier pas vers un avenir meilleur?
Et si les pistes pour y parvenir commençaient par une autre gestion de notre environnement et de ses ressources énergétiques, mais aussi par un nouveau mode d’éducation, une approche de l’enseignement aux plus jeunes innovante et motivante?
Bougeons nos certitudes ensemble, partageons nos connaissances et mettons-nous en ACTION ! Du 27 mars au 08 avril 2017, Escale du Nord, Centre culturel d’Anderlecht, vous propose un festival multidisciplinaire autour des thématiques abordées par le film « DEMAIN », à savoir : la Démocratie, l’Énergie, l’Éducation, l’Agriculture et l’Économie.
Des films de qualité agrémentés de débats, des ateliers créatifs, des moments de rencontre privilégiés avec des artistes ou acteurs de terrain, des spectacles… seront autant d’occasions, durant ces deux semaines, de réfléchir activement sur le monde actuel et ses futurs à construire.
Dans l’idée d’inscrire ce festival au mouvement citoyen déjà en marche à Anderlecht et à Bruxelles, nous souhaitons mettre en valeur les initiatives citoyennes existantes.
Ce « village des possibles » sera l’occasion de rencontrer des citoyens engagés, de découvrir des projets innovants et de participer activement à la construction d’une autre société.
Vous êtes curieux? Un changement est possible, on vous y attend !
Un papa lecteur m’a demandé d’écrire à propos des vaccins.
La santé et le choix des soins à apporter aux enfants relèvent pour moi de la responsabilité des parents et je ne souhaite pas apporter des réponses qui puissent influencer vos décisions.
Je peux cependant livrer quelques éléments de réflexion qui n’engagent que moi.
L’obligation de vaccination (en Belgique) :
En Belgique, si vous ne pouvez pas apporter la preuve écrite que votre enfant est vacciné contre la poliomyélite, vous vous exposez à une amende ou une peine de prison.
Seul ce vaccin est obligatoire mais il n’est plus commercialisé sous forme simple (c’est à dire avec juste ce virus-ci) et en version enfant (si vous lisez tout l’article il y a d’autres éléments d’infos plus bas). Attention, les lois du marché font que tout change et peut-être, qu'au moment où j’écris, une firme pharmaceutique vient de le relancer. A vérifier donc.
Ce sont les communes qui sont chargées de vérifier le carnet de vaccination de l’enfant. Certaines communes sont plus souples que d’autres. Je ne vais pas citer de communes ici parce qu’avec la circulation de l’information, cela fausserait vite la donne :)
Si vous portez votre enfant aux consultations de l’ONE, le discours dominant est pro-vaccins, alarmiste et culpabilisant. Les vaccins effectués sont ceux qui sont remboursés à 100%. Il s’agit d’un cocktail de 7 virus contenant l’hépatite B, un virus sexuellement transmissible. Ce cocktail est administré à partir de 2 mois. On peut évidemment demander à acheter soi-même des vaccins avec une autre composition et les faire injecter soit par un pédiatre privé (consultation partiellement remboursée) soit lors de la consultation ONE (gratuite).
On m’a rapporté plusieurs cas de vaccination sans consentement effectués à l’ONE (notamment auprès de parents ne parlant pas bien le français).
Je ne sais pas comment fonctionne le système Kid-en-Gezin (communauté flamande).
Outre, le vaccin contre la poliomyélite obligatoire sur tout le territoire belge, l’état impose indirectement une série de vaccins aux enfants qui fréquentent une collectivité. Sachez que les crèches Kid-en-Gezin demandent moins de vaccins que les crèches ONE (info à vérifier également car tout est en constante évolution).
Après la crèche, l’entrée à l’école aussi comporte un « parcours santé » puisqu’il vous est demander après quelques mois de remplir un questionnaire (très intrusif) concernant la vie de l’enfant de sa vie in-utéro à son entrée à l’école (santé physique et psychique, mode de vie des parents, comportement social, etc.) et des visites médicales sont prévues. Vous avez le droit de refuser de le remplir et de refuser que votre enfant y participe (il suffit de mentionner que vous vous charger de son suivi médical en privé et de mentionner le nom du médecin traitant).
Mon expérience : (qui peut peut-être servir, déculpabiliser ou montrer comment on peut cheminer sur la question)
En fréquentant des parents qui questionnent les dogmes éducatifs et sociaux majoritaires, je me suis rapidement retrouvé entourée de parents opposés à la vaccination (mais pas seulement : j’ai aussi pour amis de supers parents ultra-pro-vaccins à qui j’envoie des bisous et l’assurance de mon respect quant à leur choix).
Le fait est qu’en devenant mère, je n’avais pas trop envie de me poser cette question, pour des raisons qui me semblent liées à mon héritage familial (grand-père maternel ayant souffert de tuberculose ( ?) et de jaunisse, forte mortalité infantile dans les familles d’origine de mes grands-parents maternels et dans la famille de mon père, mes tantes ayant perdu de nombreux enfants, etc.) et aussi, parce que mon attention était prise par d’autres sources potentiels de trauma (comme ne pas reproduire la violence éducative reçue, pouvoir allaiter mon enfant sereinement et longtemps, répondre aux besoins intenses de mon tout-petit puis à son hypersensibilité et sa soif immense d’apprentissage, m’en sortir avec mes propres frustrations, peurs, etc.)
Bref, avant la naissance de mon fils aîné, je me suis beaucoup documenté sur le maternage proximal, l’éducation bienveillante et la naissance respectée(1). J’ai peu réfléchi aux vaccins. Je trouvais instinctivement qu’ils étaient injectés bien trop tôt et que le mélange des maladies inoculées me semblait dangereux. Mais je souhaitais pouvoir continuer à voyager sur d’autres continents et je ne voulais pas, à l’inverse, bombarder mon enfant de vaccins en urgence si une occasion se présentait. Et puis j’avais peur. J’avais peur que quelque chose arrive à mon enfant et que je sois responsable. Comme la plupart des citoyens de ma génération, malgré ma formation en « médecines alternatives », j’avais intégré le culte de Pasteur et l’idée qu’il vaut mieux prévenir que guérir…
Comme pour mon accouchement, j’ai délégué une partie de ma souveraineté à une personne professionnelle, le pédiatre homéopathe que nous consultions alors(2). Je suis effarée aujourd’hui quand je pense aux traumatismes potentiels que mon enfant a subis et à l’argent extorqué pour ces visites médicales mensuelles inutiles et culpabilisantes. L’attente était interminable, les séances aussi car interrompues par des coups-de-fil interminables eux-aussi. Le pédiatre me faisait comprendre qu’il surpassait largement mes compétences instinctives ou acquises. Out Winnicott (même s’il l’avait lu et le mentionnait parfois), le savoir professionnel écrasait « la mère suffisamment bonne ». C’était un pédiatre renommé, encore en activité, que beaucoup de mes amies appréciaient et m’avaient recommandé. Malgré son discours précautionneux sur les vaccins et le fait qu’il nous a bien heureusement fournis les antidotes homéopathiques après chaque inoculation, ce pédiatre a vacciné mon enfant à 4 mois… et a effectué un vaccin auquel j’étais opposé sans en avertir mon conjoint et sans mon consentement, un jour où j’avais eu la bonne idée de confier la visite mensuelle au père de mon enfant. Quand je l’ai reproché au pédiatre, il m’a dit que si la communication dans notre couple n’était pas optimale, ce n’était pas son problème. A sa décharge du médecin, je n’étais à l’époque pas certaine que mon fils n’irait pas en crèche. Il y est finalement allé trois matinées par semaine et avait donc besoin d’un carnet de vaccination en règle (mais pas nécessairement des shots).
Bref, to cut the story short, mon fils aîné a reçu plus de vaccins que je ne le souhaitais : un vaccin comportant 2 virus et un autre en comportant 4 (dont la polio. Il n’est plus dispo sur le marché). Pour mon second enfant, je savais mais… je me sentais coupable de faire une différence entre mes enfants… J’avais peur qu’il lui arrive quelque chose et que l’on puisse (que je puisse) me le reprocher. J’ai changé de pédiatre bien avant la conception de ma fille (le pédiatre en question me déconseillait d’avoir un second enfant tant que le premier n’était pas « stabilisé »… (Sachant que mon fils de 5 ans a toujours des besoins intenses en attention, l’attente aurait pu être éternelle!) J’ai aussi écouté davantage ce que mes amis (mon dentiste, ma sage-femme, d’autres parents) savaient sur la question.
Ma fille a reçu moins de vaccins et plus tard. Nous avons eu la chance d’être accompagné par un pédiatre homéopathe plus conciliant et plus au fait des dangers des associations de virus et opposés à la politique de vaccination sans conscience menée par l’Etat et les lobbies.
Je relaie sa crainte quant aux administrations de demi-dose de vaccins pour adultes aux enfants, telles que beaucoup de médecins les pratiquent pour répondre aux besoins de parents qui souhaitent des vaccins ne comportant qu’un seul virus (par ex. la polio ou le tétanos).
Je relaie aussi cette information qu’il m’a transmise : à 2 mois, l’immaturité du système immunitaire de l’enfant fait que les vaccins injectés sont totalement inefficaces, mais l’état impulse le schéma de vaccination à cet âge là car, plus tard, les parents présentent moins facilement leur enfant à la consultation.
J’ai aussi appris qu’un bon médecin de famille de confiance est parfois plus utile qu’un pédiatre (en tout cas après 2 ans).
Mon avis :
Je trouve dangereux d’introduire dans le corps d’un tout-petit des maladies, des métaux lourds et des substances que n’importe quel adulte sain d’esprit éloignerait de la portée son enfant.
On peut se demander à quoi sert de de stériliser tout ce que porte le bébé à sa bouche si c’est pour injecter de telles substances dans son système immunitaire encore immature.
Je trouve inquiétant que les vaccins ne contenant qu’un seul virus soient peu, voire pas ou plus du tout accessibles sur le marché et pas totalement remboursés par le système de soin de santé belge (comme c’est le cas du seul vaccin obligatoire en Belgique, celui de la poliomyélite, non-disponible sous sa forme simple pour enfant en Belgique et dans les pays limitrophes – info à vérifier avec le temps).
Il me paraît alarmant que l’Etat se laisse dicter sa politique de vaccination par les lobbies pharmaceutiques et dépensent des sommes folles dans ce qui s’avère une jéopardisation de la santé des générations futures.
Au même titre que le sucre, la nourriture industrielle, l’éducation et l’information de masse, (par l’école, la télévision et autres médias de masse), les vaccins sont une source potentielle de manipulation de masse, de soumission et de déchéance de notre libre arbitre.
Qui plus est, il est avéré que les métaux lourds présents dans les vaccins sont responsables de l’autisme (qui touchent plus les garçons) et que le vaccin contre l'hépatite B est responsable de la sclérose en plaque.
Sans tomber dans le conspirationisme, quand on cherche des réponses on en trouve facilement.
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Je remercie mes enfants pour leur confiance et témoigne toute ma gratitude à la vie pour leur bonne santé présente et future.
Je sais que ma réflexion se poursuivra avec un troisième enfant.
Bonne recherche, bonne réflexion. Quelques soient vos choix, quand ils sont effectués en conscience et pas par mimétisme ou par peur, ils sont justes pour vous et vos enfants.
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Notes complémentaires :
1. A ce sujet j’aurai pu creuser plus sur la physiologie de l’accouchement afin de renforcer mon pouvoir de femme pendant le travail et celui de mon compagnon pour qu’il m’accompagne au mieux, mais j’ai alors préféré délégué cette responsabilité à ma sage-femme. Je me suis rattrapée pour mon second accouchement. Voir article Trouver une chouette sage-femme à Bruxelles.
2. Nous avions consulté une autre pédiatre avant l’accouchement. Elle a vu mon fils une ou deux fois puis nous avons changé car elle été peu dispo et trop classique à mon sens. Je me souviens qu’elle avait recommandé une crème avec des parabènes pour des rougeurs. Choisir un pédiatre qui répondent à nos attentes demandent du temps et parfois quelques essais-erreurs. Il m’a fallu quatre pédiatres pour trouver celui qui me convenait le plus et, parallèlement, renforcer mes connaissances en soins préventifs et curatifs naturels, en alimentation, et en besoins connexes de l’enfant qui favorisent sa bonne santé (équilibre émotionnel, exercice physique, vie au vert, etc.).
IMPORTANT : Merci de ne pas me contacter pour obtenir des noms de médecins et de privilégier le bouche-à-oreille, la circulation humaine de l'information, et vos propres expériences et ressentis. J'ai bien conscience que beaucoup de parents sont démunis face à la question des vaccins mais ici s'arrête ce que je peux vous offrir en la matière. Merci de respecter cela.
Je me dis qu'une telle liste existe certainement en Belgique. Si quelqu'une à l'info, qu'elle n'hésite pas à la partager dans les commentaires.
Ici, l'interview en question qui devient plus intéressante vers la 17ème minutes où ces deux sage-femmes parlent des pratiques abusives, du dépistage du cancer du col de l'utérus et de la non-nécessité du suivi gynéco annuel quand tout va bien.
Voici un article de Pauline, mon amie sage-femme qui a animée avec moi cette chaleureuse rencontre du 27 avril dernier. Pauline est très active au sein du Groupe Pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles, le GAMS.
Je souhaite vous présenter aujourd’hui une association qui
me tient à cœur, le Groupe Pour l’Abolition des Mutilation Sexuelles - le GAMS Belgique.
Les Mutilations Sexuelles concernent des millions de femmes
de par le monde et correspondent à l’ablation partielle ou totale des organes
génitaux externes, pour des raisons culturelles. Ces pratiques ont des
conséquences désastreuses sur la santé physique et mentale des femmes et
s’inscrivent dans un cadre plus large de violences faites aux femmes.
En Belgique, nombre de femmes ayant quitté leur pays
d’origine ou étant
nées dans une famille ou l’on cautionne les mutilations
génitales féminines (MGF) sont concernées par cette problématique. Le GAMS Belgique milite activement pour que ces pratiques
reculent et travaille à l’accueil et au soutien des femmes à risque ou victimes
de MGF.
Au GAMS, on accueille les femmes qui le désirent avec
chaleur humaine et ouverture d’esprit et leur offrons: informations, suivi psychologique, ateliers d’expression
corporelle, séances de préparation à la naissance pour les femmes enceintes,
cours d’alphabétisation,…
Nous avons aussi pour mission la sensibilisation du
grand public et des pouvoirs publics, et celles des communautés
où se pratiquent les MGF et l'assistance aux familles en cas de risque élevé de
MGF.
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette association, je
vous encourage à visiter le site internet du GAMS ou à vous rendre directement dans leurs locaux pour rencontrer des membres de
l’équipe.
Les familles qui fréquentent le GAMS sont pour la majorité
des personnes qui vivent dans des conditions complexes et pour beaucoup dans
des centres de réfugiés.
C’est pourquoi, je relaye ici un appel aux dons.
Dans le
cadre des préparations à la naissance, nous proposons aux femmes enceintes un
peu de matériel de première nécessité : vêtements pour bébé 0/3 mois en
bon état, vêtements de grossesse, langes, bandes hygiéniques, compresses
d’allaitement, …
Si vous souhaitez
contribuer en faisant don ce certaines choses qui ne vous sont pas utiles,
n’hésitez pas à les apporter au GAMS.Voici les adresses des différentes antennes en Belgique. (appelez-les avant pour connaître les horaires d’ouverture avant de faire le déplacement :)
(update: il y a aussi des liens inspirants sur d'autres sujets en fin d'article)
Je prépare notre soirée de samedi prochain et je repense à ce documentaire émouvant, Entre leurs mains, sur les sage-femmes indépendantes en France qui luttent pour maintenir la possibilité d'accoucher à domicile ou à l'hôpital mais dans le respect de la physiologie et des désirs des femmes.
Ce qui m'avait marquée, c'est la tendresse avec laquelle ses femmes, sages, accompagnent leurs patientes. Tendresse qui m'a nourrit dans les moments difficiles moi aussi.
Bien sûr, tout le monde ne peut pas accoucher à la maison et la rencontre que je propose n'a pas pour thème l'accouchement à domicile mais bien tout le soutien médical et émotionnel que ces professionnelles peuvent apporter aux futurs et jeunes mamans même dans le cadre des grossesses à risque. Soutien souvent méconnu, qui a besoin d'être valorisé et pleinement mis en lumière.
C'est une nuit où je n'ai pas dormi, après avoir lu l'horreur sur mon écran. Je n'ai plus de télé depuis 15 ans. Je ne suis plus l'actualité, ni à la radio, ni dans la presse. Aussi quand l'histoire de Bastien, 3 ans, maltraité durant sa courte vie, puni et tué par son père qui l'a enfermé dans un lave-linge en mode essorage, est arrivée jusqu'à moi (le procès des parents est en cours), j'ai ressenti un effroi terrible et je n'ai pas pu dormir cette nuit là. J'ai fait ce que j'ai pu : penser à lui, envoyer toute la douceur et l'amour possible à son âme. J'ai pensé à ses parents aussi. A sa grande soeur. A tout son entourage. J'ai essayé d'éprouver de la compassion pour les adultes.
Une angoisse sans fond m'assaille à l'idée que les racines de la violence sont en chacun de nous. Que la mort de Bastien est la conséquence d'un manque d'empathie effroyable et d'une violence exacerbée, qui à différent degré peuvent saisir tout être humain.
Voici ma lettre à Bastien. Vous trouverez juste après des liens et des vidéos éducatives sur la violence parentale qui a une bien moindre échelle nous concernent tous, ancien enfant ou nouveau parent.
Cher petit Bastien,
Tu ne me connais pas et je n'ai pas eu la joie de te connaître. C'est aujourd'hui seulement que j'ai appris ton prénom et que j'ai vu ton visage en photo sur mon ordinateur. C'est aujourd'hui que j'ai appris une partie de ce que tu as vécu.
Mon petit Bastien je t'envoie tout l'amour donc je suis capable. Si tu le veux bien je voudrai te prendre dans mes bras et ensemble on pourrait danser, faire l'avion, rire et même aussi juste se serrer fort un instant pour sentir nos coeurs et notre respiration.
Bastien, ton corps qui était plein de vie et de mouvements ne bouge plus maintenant. Ton coeur et ta respiration se sont tus.
Bastien, j'embrasse chaque endroit de ton corps où ça a fait boum. Ce sont des bisous magiques, comme ceux que donne les mamans et les papas.
Ton papa et ta maman ils n'avaient pas le droit de te faire du mal Bastien. Les adultes sont là pour prendre soin des enfants, les accompagner dans leurs découvertes, leur tenir la main quand il traverse la rue et leur faire un gros câlin quand ils ont peur.
Bastien, j'ai très mal d'apprendre ce qu'il t'est arrivé. J'ai beaucoup pleuré ce soir en pensant à tout ce qui a été douloureux et difficile pour toi.
J'ai peur aussi. Ça fait tout froid à l'intérieur de moi. J'ai peur parce que le non-amour et la violence font partie de chacun d'entre nous. Qu'il y a un monstre dans chaque personne, en moi aussi. J'ai peur et j'ai mal parce que petite j'ai eu peur et mal et que parfois j'ai aussi envie de faire peur et mal à mes enfants.
J'ai peur parce que je n'arrive pas à vivre dans un monde où l'on peut faire mal aux autres, aux enfants, aux plus fragiles : les femmes, les migrants, les minorités de toutes sortes, les animaux.
Bastien, tu es un soleil magnifique et je te souhaite un beau et doux voyage vers une nouvelle vie où tu seras aimé, compris, chéris et où tu pourras aimer, comprendre et chérir à ton tour.
Bastien je ne te dis pas au revoir car je garde bien au chaud dans mon coeur l'enseignement de bienveillance et de vigilance que ton histoire me transmet.
Je t'aime petit ange et je t'embrasse si tu me le permets.
La méthode "Tipi", très simple, très courte, utilisable à chaque instant où une émotion désagréable monte. "Son application concerne tous les désordres émotionnels, petits et grands : nos peurs, nos angoisses, nos phobies, nos anxiétés, nos stress, nos agacements, nos violences, nos inhibitions…" A découvrir et diffuser largement :
Quelques articles courts et très éclairant d'Alice Miller, que l'on peut partager autour de soi:
Amour et châtiments, un documentaire que j'aimerai beaucoup visionné et dont voici la bande annonce (avec une petite interview d'Olivier Maurel, auteur de La Fessée):
Les paroles de la chanson d'Yves Auteuil sur la Convention sur les Droits de l'Enfant, diffusée dans les écoles primaires françaises. Paroles en format imprimable ici.
Je suis toi quand tu pleures
Parce qu'un grand t'a trompé
En te prenant les fleurs
Que tu voulais garder
C'est un peu de mon sang
Qui coule dans tes veines
Si tu as du chagrin
J'ai aussi de la peine
Si l'on devait graver dans la Pierre du Temps
Les mots les plus utiles ou les plus importants
Sans chercher bien longtemps je crois qu'en tout premier
Viendraient le mot Justice et le mot Liberté
Vérité serait là, juste après ou avant,
Le coupable la craint, la victime l'attend
Certains mots ont ainsi des pouvoirs surprenants
Ils résument à eux seuls Tous Les Droits Des Enfants
Je voudrais les offrir à tous ceux sur la Terre
Qui vivent dans la peur, la souffrance ou la guerre
La force de ces mots peut leur ouvrir un jour
L'horizon vers la paix, la tendresse et l'amour
Ils sont là, noir sur blanc
Et si tu peux les lire
Tu as droit au bonheur
A l'air que tu respires
Au soleil dans ton coeur
Tu peux t'appartenir...
Bien sûr, ces mots savants, pesés par des juristes
Ont l'air d'être ennuyeux, compliqués, un peu tristes
Mais ce sont avant tout des mots d'amour pour vous
Ecrits pour protéger l'agneau contre les loups
Est-ce qu'ils pourraient briser tous les murs de silence
Qui enferment la peur au coeur de l'innocence ?
Le seul pour leur ouvrir la porte vers l'oubli
Pour ceux qui sans rien faire ont sombré dans la nuit
Ont sombré dans la nuit...
Il fallait un bouquet de ces mots réunis
Qui disent à tous ceux-là, quel que soit leur pays
Que la voix du plus fort n'est pas toujours meilleure
Qu'un jour, ces enfants fassent entendre la leur
Ils ont droit au bonheur
Je suis toi quand tu pleures
Mais je suis toi aussi
Quand tu chantes et tu ris...