Un café-poussette à Bruxelles : soutenir la ré-ouverture du Haricot Magique

Une jeune maman Bruxelloise, Rachida, m'a contactée récemment pour relayer son super projet : ouvrir à nouveau le Haricot magique, le seule café-poussette bruxellois fermé en juillet dernier.

Rachida a trouvé un espace à Ixelles, par le biais de See U, et lance un crowdfunding (une levée de fonds) auquel vous êtes invitez à participer ici. L'inauguration du site est prévu pour le printemps 2019.

Voici toute les infos :)

Rachida : 

"Pourquoi ai-je décidé d'offrir au Haricot Magique une deuxième vie? Je ne surprendrai personne en dévoilant que c'est suite à ma vie de jeune maman bruxelloise que j'ai découvert le café poussette. En le fréquentant, j'y ai rencontré d'autres jeunes parents isolés, mon bébé y a suivi ses premiers ateliers (éveil muscial, psychomotricité etc.) et comme il n'existait aucun autre espace aussi bien pensé pour les loulous, je ne pouvais qu'en faire mon QG ;-) Lorsqu'au printemps dernier, j'ai appris qu'il allait fermer ses portes, je n'ai pas hésité à me lancer à sa rescousse! Je ne pouvais imaginer et encore moins accepter que le SEUL café poussette bruxellois disparaisse alors que la demande pour ce type d'espace à Bruxelles est criante. C'est comme ça qu'a débuté mon aventure de (entrep)repreneure ;-)"

Son projet :

"Le seul café poussette bruxellois: le "Haricot Magique" a fermé ses portes en juillet dernier. Mais qu'est-ce que c'était au juste?
* un espace pensé pour les familles où il fait bon se poser le temps de déguster boissons et petite restauration, partager des bons plans entre parents ou encore jouer avec ses petits copains.
* on y trouve tous les équipements et infrastructures qui riment avec une sortie réussie : parking à poussettes à l’entrée, grands espaces pour déambuler entre les tables, chaises hautes et rehausseurs, four à micro-ondes en libre-service, vaisselle et couverts adaptés, coins de table sécurisés, table à langer...
* un espace jeux spécialement dédié aux enfants qui permet aux parents de savourer un moment de quiétude pendant que les petits s’amusent. On y trouve un parc pour les plus petits, des tapis de psychomotricité, des coussins et un canapé, des jouets d’éveil et de construction, une bibliothèque regorgeant d’imagiers et de belles histoires pour les Haricots ;-)
C’est avant tout un café où les parents peuvent sortir avec leurs enfants sans craindre de déranger par le bruit, d’encombrer avec leur poussette, de ne pouvoir changer ou allaiter leurs enfants ou de devoir amener de quoi les occuper. Les futurs parents, parents ou les grands-parents, peuvent enfin se détendre s'ils décident de sortir avec leurs loulous !"

Les fonds seront utilisés pour :

La levée de fonds servira donc à aménager l'espace afin qu'il soit accueillant et cosy pour répondre au besoin des jeunes parents en quête d'un havre de paix baby friendly. 

L'aménagement prévoit notamment: 

• Peinture                                                                        

• Revêtement des sols

• Mise en place de cloisons

• Rafraîchissement et adaptation des sanitaires                                    

• Installation d'un espace ateliers pour bébés/enfants        

• Installation d’un espace pour les fêtes

• Rénovation acoustique

• Isolation

• Eclairage spécifique

• Divers (platrerie, menuiserie, carrelage…) 

Le montant des travaux sera certainement supérieur à l'objectif fixé. Votre aide précieuse permettra tout de même d’amortir le coût de ces travaux. 

L'inauguration du site est prévu pour le printemps 2019.

Charlie et le petit frère (cadeau)

update au 14/07/18 : Charlie et à nouveau disponible à la Librarie les Yeux Gourmands !

Une amie m'a écrit pour me dire que les stocks de "Charlie et le petit frère" à la librairie les Yeux Gourmands (Saint-Gilles) sont vides. Alors, pour fêter ça, je vous offre les pages "conseils" de la fin du livre.

Il nous reste des exemplaires de Charlie. Toutes les informations pratiques pour le commander par correspondance ou le trouver en librairie se trouvent ici sur le blog.

Voici donc mon cadeau pour vous :

Rencontres Jeu t'aime" : marché gratuit du jeu et du jouet à Bruxelles

^7ème édition des "Rencontres Jeu t'aime"

Venez jouer en famille le dimanche 26 Novembre, de 10h à 18h, aux Halles St Géry à la 7ème édition des Rencontres "Jeu t'aime".  La journée est gratuite. 

Au programme : Jeux géants, jeux de plateau, création de jeux à partir de matériaux recyclés, psychomotricité, contes....et un marché gratuit du jeu et du jouet.

Comment participer ?

Avant le 17 novembre : Déposez tous les jeux, jouets, instruments de musique, livres pour enfants...en bon état mais abandonnés par vos enfants dans un des 15 lieux de dépôt bruxellois (à découvrir sur http://www.yapaka.be/page/marche-gratuit-du-jeu-et-du-jouet-a-bruxelles-ce-26112017). 

Le 26 novembre : Entre 10h et 12h : Dépôt des jeux directement aux Halles Saint Géry

A partir de 13h : Ouverture du marché aux enfants uniquement. En effet, nouveauté cette année, seuls les enfants de moins de 4 ans pourront entrer dans le marché avec leurs parents. Les autres seront accueillis et accompagnés dans le marché par des bénévoles. 

Pas besoin d'avoir donné pour recevoir et pas d'obligation d'emporter juste le plaisir de participer à un projet qui soutient une consommation alternative basée sur le don et la réutilisation de biens. 

Toutes les informations concernant cette journée se trouvent sur sur le site de Yakapa

Créer une give-box

update: Belle leçon d'impermanence au retour des vacances: envolée la give-box! Est-ce la commune qui m'a pourtant dit tolérer la bête si "ca restait propre", quelqu'un qui avait besoin d'une armoire (j'espère!) ou un voisin pas content? Who knows! En tout cas si je tente à nouveau l'experience je ferai la citoyenne modèle (grrr) en demandant d'abord une convention à la commune, en demandant à mes amies néerlandophones de traduire le texte et pas à google traduction (qui  n'est pas très fort en néerlandais apparemment) et en ne l'accrochant pas à un panneau de signalisation puisque ça ne plaisait pas à la commune (ben oui quoi, les automobilistes ont besoin de voir aussi le poteau sinon c'est trop perturbant apparement). C'est bien dommage car les voisins jouaient le jeu. Oh well, I move on to the next project then, même pas mal ;)

Oh oh oh! Ca faisait bien longtemps que l'envie de créer une give-box dans mon quartier me taraudait. J'ai finalement trouvé une petite étagère dans ma rue il y a quelques semaines, mis de côté mon perfectionnisme figeant et utilisé les matériaux que j'avais sous la main pour customiser la bête.

Voici le résultat: une mini give-box, trilingue, transparente à l'arrière et bien couverte à l'avant.

Elle se trouve depuis hier en bas de l'avenue Dailly, au croisement avec la rue Eugène Smith, à Schaerbeek, si vous avez envie en passant d'y déposer quelque chose et/ou de prendre ce qui s'y trouve.

Quel ne fut pas mon plaisir hier soir de voir que presque tout ce que j'avais déposé était parti et, plus encore, que quelqu'un avait donné quelques livres (partis rapidement eux aussi).

Si vous souhaitez en savoir plus sur comment installer une give-box à Bruxelles, vous pouvez consulter le guide de quartiers durables (convention avec la commune, charte / mode d'emploi, etc.).  On peut bien évidemment monter un collectif d'habitants, demander à une entreprise d'insertion sociale ou un atelier formation en menuiserie de créer un super meuble, mais pour ma part, j'ai voulu quelque chose d'ultra simple que les habitants et passants puissent se réapproprier instantanément, donc sans charte et sans blabla.

Une invitation quotidienne au désencombrement! 

Longue vie à ma cette petite give-box ;)

Tale Me ou comment vêtir son enfant éthique et chic sans s'encombrer - guest-post

Voici un article de mon amie Faiza, conquise par Tale Me, un joli concept créé par des mamans bruxelloises, que je vous propose de découvrir par ses mots.

Depuis le temps que je voulais écrire un petit mot de ce concept génial qu'est Tale Me! Difficile de prendre le temps quand on est une jeune maman d'une petite poulette de 18 mois. Enfin bon comme on dit : "mieux vaut tard que jamais" !

Tale me est un système de location de vêtements pour enfants de 0 à 4 ans et, depuis peu, pour femmes enceintes. Mais pas n'importe quels vêtements ! Des vêtements de qualité et éthique, je reviendrai plus tard sur ce point.

Le procédé ? Tale me propose différentes formules, à moi de choisir celle qui me convient. Ensuite, j'ai deux possibilités : soit je me rends sur place et fais mon choix, conseillée par de super chouettes nanas (elles même mamans), soit je peux choisir sur leur site internet, et me faire livrer (et ensuite renvoyer les vêtements, après en avoir choisi d'autres). 

Pour ma part je préfère me rendre sur place, pour le contact humain, et être sûre que mon choix et la taille conviennent pour ma fille. 

Pourquoi avoir choisi « Tale me » ? 

Pour plusieurs raisons ! Je suis une passionnée de mode. J'adore m'habiller et habiller ma fille. Durant ma grossesse, j'ai fait l'acquisition d'une tonnes de vêtements, de bodys, de robes, de pantalons, de jeans. J'ai jonglé entre la seconde main, les copines qui me donnaient non sans joie leurs caisses de cartons empilées dans leur cave ou grenier au choix, et me regardaient d'un air étonné qui disait « tu es sûre de prendre TOUT ça ? ».

Au bout de 9 mois, je me lance pour le fameux tri de son armoire, et... je n'ai plus de place pour les autres vêtements. Je les lave et les repasse à mon tour pour les mettre dans des cartons... chez mes parents. C'est à ce moment bien précis que j'ai pris conscience que j'accumulais quand même beaucoup de vêtements, ce qui était plutôt "moyen" pour mon empreinte écologique... J'ai aussi commencé à m'interroger sur la qualité des vêtements que je mettais à ma fille.  Son papa et moi, nous faisons déjà attention à beaucoup de choses, au niveau de notre alimentation, dans nos gestes quotidiens pour le respect de la planète et privilégions les circuits courts autant que faire ce peut. Mais pour les vêtements de ma fille, c'était loin d'être le cas. 

C'est en accompagnant le papa de ma fille en concert, à côté du marché des Tanneurs (l'ancienne quartier de Tale-Me qui a déménagé depuis) que  je suis attirée par une belle petite pancarte qui me parle tout de suite. Je suis les indications, et me voilà dans ce que je qualifierai "la caverne d'Ali Baba" pour la petite Fashion-Victim-Eco-Bobo-Bio que je suis! Le concept me plait tout de suite: les vêtements sont beaux, en cotons bio pour la plupart.  Tale Me favorise aussi les créateurs européens (français pour la plupart). Les vêtements ne sont pas fabriqués dans des usines obscures où des enfants attachés cousent, plusieurs heures d'affilées, de leurs petites mains, les vêtements de mon enfant , 

Tout cela pour un prix très intéressant. J'ai enfin trouvé un moyen d'habiller ma fille non seulement de manière éthique, mais avec de jolis vêtements originaux, et des belles matières. Pour les rendre, Tale Me demande seulement qu'on les lave à 30 degrés. Si jamais ils sont tachés ou un peu déchirés, ils les détachent et raccommodent eux-même. 

Me voilà donc quelques mois plus tard, toujours contente de leur service. L'armoire de ma fille se vide de plus en plus, cela tombe bien surtout lorsqu'on est dans une étape de désencombrement. Mon portefeuille s'en porte mieux également. Et je me sens donc droite dans mes bottes car Tale Me choisit des vêtements/ collections éthiques et favorise le circuit court. 

D'ici peu de temps, ils vont recevoir des manteaux que j'attends avec impatience, ils ont l'air trop beaux et tout doux. Et surtout j'ai hâte de tous les essayer ! Enfin... de les faire essayer à ma fille! 

Si jamais vous êtes en panne d'inspiration pour un chouette cadeau en cette période de fin d'année, et que vous avez une copine enceinte, un(e) filleul(e) à venir, etc... Pensez à offrir cela. Et pour celles/ ceux qui seraient intéressés,  Tale Me n'est pas qu'un système de vêtements de location. Il y a aussi des ateliers (que je n'ai pas encore essayé) qui s'y déroulent (yoga, atelier de langue de signes,...).

Bref, à découvrir!

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Tale Me

Chaussée de Charleroi, 166
1060 Saint-Gilles

du lundi au vendredi de 9h30 à 18h30
samedi de 10h00 à 18h00
Accès libre, sans rendez-vous! (+32) 2 548 70 26
www.taleme.be

Du web à la réalité #1

La vraie vie, à 21h quand l'heure du dodo ne fait pas consensus..

En ce moment j'écris peu. J'essaie de m'ancrer d'avantage dans "la réalité", d'aiguiser ma conscience du temps qui passe si vite, ici en ville, et de consacrer plus d'instants à ce qui est prioritaire pour moi. Depuis la rentrée, je m'efforce chaque jour de choisir plus d'actions concrètes qui améliorent notre bien-être quotidien ou font avancer mes projets. Ainsi je m'efforce à nouveau de désencombrer notre appartement, ce que je trouve particulièrement difficile en ce moment. Une amie est venue m'aider et m'a conseillé...de relire mon article à ce sujet!

Je modère donc mon temps sur internet, même si comme tous, je l'utilise encore trop chaque jour... Depuis quelques mois, j'ai aussi plus conscience du brouhaha ambiant et m'interroge sur l'utilité d'y ajouter ma voix, mes images. Surtout que ma relation aux enfants est difficile en ce moment et je me sens peu légitime à écrire alors que je m'éloigne des modèles qui m'inspirent.

Aujourd'hui, j'avais envie de partager un article de Kelly du blog How we Montessori, que je suis depuis que je suis maman. Elle écrit beaucoup en ce moment, comme ce superbe récapitulatif  en images de toutes les activités que l'on peut faire avec un petit de moins de deux ans : What can I do with my one year old? Part Two 18-23 months.

Mais c'est un article "tout bête" qui m'a inspiré à réaménager l'entrée de notre appartement : Montessori Entryways I Love. J'ai pris conscience qu'il manquait un second siège et un endroit plus adaptés pour les chaussures des enfants. J'ai trouvé une étagère en bois et osier dans une brocante un jour de pluie (5 euros) que j'ai accolée au porte-manteau accordéon des enfants (1,5 euros en brocante l'année dernière) et j'ai remonté de la cave un fauteuil en osier qu'une amie m'avait donné. L'autre fauteuil en tissu et bois provient de la brocante de l'école allemande (7 euros...) un de mes lieux favoris pour dénicher des objets/vêtements difficiles à trouver en Belgique.

Le résultat n'est pas celui des magazines mais le nôtre, fait de bazar journalier et de choses à améliorer (les casques à vélo qui s'empilent, tombent et traînent, les bonnets-gants-écharppes, sortis à-la-va-vite à cause du froid, qui n'ont pas encore trouvés leur place... La vie quoi ;)

Et chez vous, à quoi ressemble votre hall d'entrée?  Si vous voulez partager vos aménagements, je serai heureuse de les publier ici.

Shopping de rentrée chez Sebio

Notre vendredi soir a pris un air de fête quand les enfants ont découvert les surprises que nous a envoyées Sebio, un magasin en ligne de produits bio pour les enfants, les (futurs) parents et la maison.

Sebio je connais bien. J'ai concocté sur leur site la liste de naissance de mes enfants (en 2011 et en 2014) et commandé plein de produits plutôt essentiels : des couches lavables et jetables écologiques, deux portes-bébés (un bb-taï et un Manduca à des périodes différentes), des huiles essentielles, des chaussons et des chaussures Bobux, du dentifrice, des huiles de massage, du shampoing, une racine d'iris pour les poussées dentaires, un collier en ambre, des coussinets d'allaitement lavables, de la lessive, des jouets en bois, etc. 

Pourquoi tant de fidélité? Parce qu'avant la naissance de Nelson, j'avais suivi 2 ateliers qui m'ont aidée dans mon envie de m'organiser "autrement" avec un petit : un atelier de présentation de porte-bébé et un atelier de présentation de couches-lavables. C'était chouette de se retrouver avec d'autres futurs et jeunes parents, et l'ambiance n'était absolument pas au racolage commercial (j'aurais fui si c'était le cas) mais plutôt à l'écoute de nos besoins et la recherche de solutions.

A l'époque, Sebio était déjà grand et installé à St-Gilles. Aujourd'hui Sebio a grandi un peu plus encore mais garde la même philosophie de maternage proximal et d'accompagnement des parents. C'est d'ailleurs ma copine Laurie, la prof de bébé nageur d'Anouk et Nelson, qui donne les ateliers proposés par Sebio (langue de signes pour bébés, portage et massage bébé).

Alors quand le magasin m'a proposé de tester des produits pour leur blog, j'ai dit "ouiiii". Ensuite j'ai réfléchi à mes critères: des produits utiles qui n'allaient pas encombrer ma maison et dont j'aurai envie de parler ici. 

Ma sélection:

J'ai choisi (mais pas encore testé) ce super kit pour faire soi-même ses "gourdes" de compote, smoothie, soupe ou yaourt végétal avec des gourdes réutilisables sans Bisphénol-A, ni phalates.

Il y en a 3: un lion, un pingouin et un éléphant. Les enfants les trouvent super attrayantes et ça c'est important parce que pour rivaliser avec les terribles "compotines" de magasin, il fallait un bon design.  Elles passent au lave-vaisselle et sont fabriquées en Europe.

Le kit coûte 39 euros. Un pack de 4 gourdes bio en magasin coûte +/- 4 euros, donc en dix paquets on à rentabilisé son achat et en plus, on peut mettre ce que l'on veut dedans.

Une affaire à suivre, j'en reparlerai quand on l'aura testé.

Voilà pour les enfants, et pour me faire plaisir : un beurre de Karité bio et équitable et une eau florale à la rose.

Le beurre de Karité me plait beaucoup car il est très nourrissant pour la peau et je peux l'utiliser sur toute la famille. Vu le climat belge, il faut le travailler un peu avec les mains avant de pouvoir l'appliquer. En massage ça donne un résultat très intéressant car la texture dense ralenti le geste et permet de masser plus en profondeur, ce qui très apprécié par mon fils de 4 ans qui aime les massages plus appuyés. L'odeur naturelle est particulière mais elle me plait car elle me relie chaque jour à ce qui est authentique (surtout en pleine ville où nous vivons "hors-sol", pour reprendre l'expression de Pierre Rabhi, dans des environnement surfaits). Ce que je ne savais pas c'est que le karité contient naturellement du latex. Mais personne n'y est allergique chez nous. 

L'eau florale de rose de Kitétik j'en avais envie car l'odeur me ravit. J'utilise très peu de cosmétiques: je fabrique mon déodorant, j'ai une ou deux huiles pour le corps, le visage et les massages, un savon d'Alep, du dentifrice et un shampoing Uterkam. Alors une eau florale c'est le top du luxe pour moi! Ce qui est intéressant c'est que Kitétik propose des kits pour fabriquer chez soi ses cosmétiques, ses produits d'hygiène ou d'entretien. 

Les cadeaux de Sebio:

Sebio m'a offert ce cabas Coq en Pâte  (made in France) qui plait à toute la famille. Il est en coton bio et en algues de Bretagne (!) solide et pratique pour le portage car ses anses sont à la bonne hauteur.

Avec lui je découvre le label GOTS (Global Organic Textile Standard) : attribué aux produits qui contiennent au minimum de 95% de fibres certifiées biologiques et pour la production duquel ni ammoniaque, ni chlore, ni pigments contenant des métaux lourds, ni PVC, ni essence de bois menacé, ni chrome, n'ont été utilisés. Le stockage (sans pesticides ni biocides de synthèse) et le transport sont également pris en compte pour l'attribution du label.

Cette pochette à goûters de Keep Leaf pour remplacer les emballages jetables (film plastique, papier au ou sac en papier). Très chouette!

Enfin, le jardin d'enfants de Nelson a reçu un beau cadeau pour la rentrée: ce Kit Eco Chou Deluxe composé de lingettes et de petits gants de toilettes tout doux, en coton bio, parfaits pour se débarbouiller après le repas ou la peinture. Normalement ce kit est destiné au change des tout petits comme alternative aux lingettes jetables. Comme j'ai déjà des lingettes en coton et en bambou qui proviennent d'ailleurs de chez Sebio (achetées en 2011, toujours efficaces) je l'ai offert à la jardinière de Nelson qui est ravie !

Je reviens bientôt avec le test ultime du Fill n' Squeeze!

Des cosmétiques ultra-bio made in Forest

Photo: Anaïs Tamen

Après Laurie, voici une autre maman dont j'ai pu accompagner photographiquement le nouveau projet: Sylvie et sa nouvelle gamme de cosmétiques ultra-bio & éthiques : Eveil Nissa.

Voici une petite interview de Sylvie, publiée sur le site de Mokka, le webzine coopératif auquel je participe. Sur les pages de Mokka il a d'ailleurs un concours pour gagner la crème de Sylvie.



Maman d’une petite fille de 2 ans, Sylvie est naturopathe, conseillère en nutrition, blogueuse et fan de produits de beauté naturels DIY. Fin 2014, elle m’a confié l’identité photographique de son nouveau bébé : une gamme de cosmétique ultra-bio, éthique et saine : Eveil Nissa.

"Eveil Nissa" signifie l'éveil des femmes. Par ses consultations et ses ateliers, Sylvie veut éveiller les consciences à l'importance d'une vie plus saine, plus verte et plus en harmonie avec nos savoirs ancestraux.

Comme nous partageons les mêmes aspirations, j'ai été séduite par son projet de "crème idéale" soyeuse et joyeusement parfumée (naturellement). Celle-ci est d'ailleurs vegan car aucun produit animal ne rentre dans sa composition (sinon j'aurai refusé). Les soins de Sylvie sont fabriqués artisanalement en France dans un laboratoire au nom évocateur, Labohème (!),  et ont reçu le label Nature et Progrès.

Comment t’est venu l’idée de te lancer dans la création d’une gamme de cosmétique bio? 

Je suis naturopathe spécialiste de la nutrition et créatrice des ateliers de cosmétiques naturels Eveilnissa. J’avais pour habitude de réaliser mes cosmétiques maison, mais lorsque je suis devenue maman, je n’ai plus eu le temps et j’ai tenté de trouver une crème Bio pour prendre soin de ma peau de manière naturelle. J’ai alors pu constaté que ce qui est dit Bio ne l’est pas forcément!

Les actifs "miracle" sont noyés parmi des huiles estérifiées (raffinées), des huiles minérales (provenants du pétrole), et autres substances chimiques, et leurs effets bénéfiques sont réduits à néant par ses substances environnantes.

J’ai investigué, testé, comparé toute sorte de produits de différents laboratoires et élaboré ce tableau comparatif :

	Cosmétique conventionnel	Cosmétique BIO  courant	Cosmétique BIO idéale
Excipient (la base)	Aqua (eau)	Aqua (eau)	Hydrolat, Aloe vera…
Excipient (la base)	Huile minérale (pétrole)	Huiles estérifiées (chimiques, raffinées)	Véritables huiles végétales issues de l’agriculture BIO (riche en acides gras essentiels, minéraux, oligo éléments…)
Principes actifs (toute la campagne de communication est basée dessus)	0,01 %	30%	+ de 90% !!!
Conservateurs	Parabens, phénoxyethanol, …(perturbateurs endocriniens)	Certains labels BIO autorisent parabens, phenoxyethanol…	Agréé et non toxique pour soi et l’environnement.

Ma conclusion a été "crée ta propre gamme de cosmétique! " et c'est ainsi que j'ai conçu ma première crème bio d’exception, labellisée nature et Progrès: un soin visage nourrissant à la Rose de Damas.

Après la crème de jour, quel autres produits comptes-tu créer? 

J’ai pour souhait de développer une gamme de produits qualité et je suis à l’écoute de la demande de mes clientes :)

Tu as une petite fille de 2 ans comment concilies-tu ta vie familiale et ta vie professionnelle? 

Mon secret: l’organisation et l’écoute de nos besoins respectifs :) 

En tant que naturopathe et maman, aurais-tu un conseil pour les parents que tu appliques au quotidien? 

Une balade quotidienne au coeur de la nature pour décharger ses tensions, s’oxygéner et souffler un bon coup !

Marché du gratuit spécial jouets: préparez les fêtes autrement!

Toujours en plein tri?! Après l'asbl Aquarelle, voici une autre opportunité de faire plaisir à d'autres tout en poursuivant votre (notre!) "défi": Désencombrer sa maison et son esprit

Dans le cadre de la journée "Jeu t'aime" du 30 novembre de 13h à 16h-17h dans le sous-sol des Halles Saint-Géry, Freecycle et Yapaka organisent la deuxième édition du Marché gratuit du jeu et du jouet.

L'idée de ce marché est de promouvoir une consommation différente. Certains ont envie de donner les jeux, jouets, livres pour enfants, déguisements, instruments de musique, matériel de bricolage, jeux d’extérieur (etc.) qui prennent la poussière sur leurs étagères mais sont encore en bon état de propreté et de fonctionnement. Ça tombe bien, d'autres souhaitent faire plaisir sans forcément dépenser de l'argent ou ont envie de redonner vie à ces jouets délaissés. Vous avez envie de prendre part à ce projet ? 

Voici toutes les infos (reprises sur le site Yakapa):

Marché gratuit du jeu et du jouet

Dépôt de 10h00 à 12h00

Marché à partir de 13h00 (ouvert tant qu’il y a des jeux)

Apportez les jeux et jouets dont votre enfant n’a plus besoin

Emportez ceux que votre enfant choisira  

Les objets donnés doivent être propres et dans un état d’utilisation tel que vous le souhaiteriez pour votre enfant. Les organisateurs se réservent le droit de refuser les objets ne répondant pas aux critères émis dans la charte du marché du gratuit, disponible sur demande. Les objets non acceptés seront repris par leur dépositaire.

Vous souhaitez déposer des objets ?

Bonne idée! Ceux-ci peuvent être déposés auprès des organismes ou particuliers suivants:

Cliquez ici pour consulter la carte des lieux de dépots

Vous souhaitez indiquer que vous êtes un lieu de dépôt? Téléchargez notre affiche

Les dépôts se clôturent le lundi 21 novembre (inclus). N'oubliez pas, il est également possible de déposer des jeux et jouets en bon état le jour même de 10h à 12h.

VOUS DESIREZ REJOINDRE L'EQUIPE DES BENEVOLES ?  CLIQUEZ ICI

Vous souhaitez emporter des objets ?

A partir de 13h, le marché sera ouvert au public, pour emporter les objets qui plaisent à vos enfants.

Le nombre de jeux emportés par enfant sera fonction des dépôts – Il n’est pas nécessaire de donner pour emporter.

Merci de consulter la Charte du Marché Gratuit pour connaître le règlement de la journée.

N'hésitez pas à relayer cet appel dans vos réseaux.

Intéressé(e)? Une question? Une hésitation? Contactez Freecycle ou Yakapa aux adresses suivantes: brussels_freecycle@mod.freecycle.org ou yapaka@yapaka.be 

Escapade verte: Marie's garden à Overijse

Je l'avais évoqué brièvement cet été, Marie's Garden est une destination parfaite pour faire le plein de vert (et de bleu selon le temps). A quelques minutes de Bruxelles, cet espace d'auto-cueillette, certifiée bio, offre un cadre sécurisé et ludique pour les enfants. Presque tout est prévu: des petites brouettes (s'il n'y en a plus quand vous arrivez pas de panique, les enfants s'en lassent vite donc vous en trouverez vite en chemin), un paysage clairement découpé et des outils à disposition, une toilette sèche et des petits jus à la boutique. Il peut être utile d'apporter un bon couteau (pour couper les racines terreuses de céleri-rave ou de poireau), des bottes de pluie (pour se protéger de la boue) et un sac à provision.

L'accès au site est gratuite, on ne paye que ce que l'on cueille. 

Tout ce que nous avons récolté était délicieux. Nous avons décidé d'y aller plus souvent!

Aider les futures mamans démunies: Aquarelle

Il y a  quelques semaines je vous parlais de désencombrement. Maintenant que vous avez tout trié (!) vous cherchez peut-être une association pour écouler votre layette, vêtements de grossesse, chaises inutilisées et autres objets superflus. 

Ca tombe bien, connaissiez-vous l'asbl Aquarelle? 

Aquarelle est une asbl gérée par des sage-femmes de l'hôpital St-Pierre. Son objectif est d'offrir aux femmes enceintes sans mutuelle et sans accès à l'aide sociale, qui vivent dans la précarité, un accompagnement global pendant leur grossesse (consultations prénatales, préparation à la naissance, suivi post-natal à domicile) et un soutien matériel (don de vêtements, de meubles, etc.)

L'asbl accepte tous les articles pour enfants jusqu'à 16 ans et pour femmes enceintes. Elle manque chroniquement de tire-lait et de tisanes d'allaitement.

Certains bébés naissent à St-Pierre sans aucun trousseau...

Aquarelle est soutenue financièrement par l'hôpital mais organise ponctuellement des actions pour récolter les fond nécessaires. 

Le 23 octobre, à la librairie Filigranes, une soirée d'ouverture spéciale est prévue de 20h à 23h durant laquelle 20% des recettes faites par la vente des livres (et 100% pour les boissons) ira au profit de l'asbl Aquarelle (voir l'affiche ci-dessous).

Merci de partager!

Désencombrer sa maison et son esprit

Photo: Sebastien Wiertz sur Flickr

Cela fait longtemps que je veux écrire sur le désencombrement. Me délester fait partie de mes aspirations quotidiennes depuis que j'ai vidé ma chambre d'ado avec zèle et jubilation, il y a une quinzaine d'années.

"Travel light, live light, be the light"

S'alléger de tout ce qui ne nous correspond pas (ou plus) et s'affranchir de ses possessions procure un sentiment de liberté tangible: en possédant moins, on libère de l'espace chez soi, dans son emploi du temps (moins de choses à ranger / entretenir) et dans sa tête (moins d'attachement). Il va sans dire que l'on économise aussi de l'argent car chaque objet en appelle de nouveaux (pour entretenir, compléter, mettre à jour, ranger, etc.). Moins d'objets c'est aussi bon pour la respiration car c'est de la poussière en moins, les parents d'enfants allergiques (dont je fais partie) le savent bien.

Archives, livres que l'on a pas aimés ou que l'on ne lira jamais, journaux intimes, photos ratées, vêtements superflus, bibelots, cadeaux inutiles, équipements (sportifs, artistiques, culinaires...) inutilisés, médicaments périmés, jouets redondants... 

Trier implique jeter, donner, vendre ou garder ce qui a dans notre vie une juste place et une juste utilité.

Je suis loin d'être minimaliste mais chaque acte de désencombrement (voir plus bas) me rapproche de ce qui sera peut-être un jour mon mode de vie (en attendant je préfère ne pas viser cet objectif sinon, je risque de renoncer devant l'énormité de la tâche qui m'attend).

J'aime donc à me rappeler que je n'ai pas vidé ma chambre d'ado en une fois (pour reprendre cet exemple). Après quelques jours d'action-commando, j'ai profité de chaque visite pour épurer cet espace et le restituer à mes parents. A petit pas d'ours... Cette habitude m'est d'ailleurs restée et, de passage chez eux, je trouve toujours un objet leur appartenant, inutilisé ou inutilisable que je leur propose d'évacuer. (Maman, si tu me lis, tu as 2 cuillères à glace dans le tiroir de gauche de la cuisine...) 

Mon parcours contre l'accumulation

La deuxième étape de ma prise de conscience fût la lecture de Dominique Loreau. Cette auteure a vulgarisé le minimalisme nippon en francophonie par de nombreux ouvrages pratiques tels que L'art de l'essentiel : Jeter l'inutile et le superflu pour faire de l'espace en soi, L'art de la simplicité, ou encore L'art des listes. 

Elle propose de se séparer des vêtements que l'on a pas porté depuis un an (i.e. dont on s'est passé à la même saison l'année d'avant). J'ai tout de suite appliqué cette idée en instaurant un troc tacite avec mes amies et en remplissant régulièrement les bornes d'Oxfam Solidarité et des Petits Riens (vu l'augmentation des prix chez les Petits Riens, je préfère Oxfam)

Dominique Loreau incite aussi à investir dans un unique vase pratique plutôt que plusieurs beaux. Vous pouvez remplacez le mot vase par n'importe quel autre objet (puis vous séparer de vos vases en prenant conscience de l'exploitation humaine, environnementale et souvent infantile qui se cache derrière le commerce des fleurs coupées...).

"Plus de liens, moins de biens"

Puis, j'ai découvert le réseau Freecycle qui permet de donner et faire plaisir (car l'on rencontre les gens à qui on offre). J'en suis devenue modératrice en 2011 et aujourd'hui, il y a près de 4000 membres à Bruxelles.

Et enfin, Zen Habits, un blog dédié à la pleine conscience et au minimalisme, et Fly Lady, m'ont encouragée au decluterring quotidien. Ces 2 sites proposent des méthodes simples et gratuites pour contenir le chaos et même l'éradiquer.

Pour le plaisir de le citer à nouveau, le magazine Peps relance à chaque numéro mes ardeurs grâce à la chronique de Sandrine Monrocher-Zaffarano et ses chouettes pistes d'action (souvent tirées de Fly Lady).

Bref, voici ce que je mets en pratique :

Chaque jour :

• Nous avons toujours 2 sacs "à donner" à disposition: un destiné à l'entourage et l'autre pour une association ou pour Freecycle.

• Dès que je range,  j'évalue la nécessité de garder ce que je tiens en main. En particulier les jouets qui n'intéressent pas (mais attention c'est parfois juste une question d'âge ou de période d'intérêt) ou le linge.

Chaque semaine au moins :

• Choisir un petit endroit à désencombrer (comme l'étagère de la salle de bain, le dessus du bureau), tout vider et ne replacer que l'indispensable souhaité.

• Choisir un maximum d'objets en 15min dont on peut se débarrasser, dans tout l'appartement et sans pitié !

Et de temps en temps :

• Des défis désencombrement ponctuels avec mon amoureux, par exemple: un objet en moins chaque jour pendant un mois (ce qui signifie aussi qu'un achat ce sont 2 objets qui doivent partir).

• Consulter la rubrique "Demande" de Freecycle, pour voir s'il n'y a pas des objets auxquels je ne pense pas qui pourraient être utiles à d'autres.

Et si on n'y arrive pas?

Et zou! A la poubelle mon beau bouquet de mariée.

Comme nous le rappelle Marina dans les commentaires, si le lien émotionnel est trop fort, avant de donner/jeter on peut photographier l'objet en question. Comme par exemple... mon bouquet de mariée, parti à la poubelle lors du dernier déménagement.

Nous n'avons pas encore vraiment associer les enfants à ces pratiques. Quoique lors du dernier déménagement, Nelson (2,5 ans à l'époque) et moi avons trié ensemble tous ses dessins. Nous avons gardé et classé ceux qui nous plaisaient, donné certains et jeté ceux qu'il n'aimait pas. Tout cela avec une joie paisible.

Pour aller plus loin, on peut:

• explorer le concept de simplicité volontaire
• jouer 15 min une fois par mois (semaine, jour) à se désencombrer
• organiser une give-box avec ses voisins, à ce propos lire "Installez une Give Box dans votre quartier"

• participer à des gratiferias: comme celle de Ste Catherine, tous les 4ème samedi du mois, Quai au Bois de Construction 1-11, 1000 Bruxelles, Belgique ou celle de la Place St-Denis à Forest, les 2èmes samedis du mois à partir de 14h

• se renseigner sur les alternatives de consommation