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mardi 29 mai 2018

Génération Quoi



...on ne dit pas "Quoi ?", on dit "Comment ?" !


Je suis en plein dans mes recherches sur l'école comme vecteur de socialisation et je découvre "Génération Quoi", une longue étude sociologique menée auprès des 18-24 ans dans toute l'Europe.

Ces témoignages vidéos sont un pur régal.

En voici une sur l'enseignement. On retrouve plein de thème comme le féminisme, les réfugiés, l'Europe, les inégalités, la sexualité...




Vous pouvez découvrir une partie desvidéos en version interactives ici et d'autres ici.



En voici une dans presque toutes les langues de l'UE sur la crise économique.



Extrait de l'enquête sociologique "Génération Quoi" - résultats pour les 16-17 ans en France

Extrait de l'enquête sociologique "Génération Quoi" - résultats pour les 16-17 ans en Belgique (on peut raffiner par région)

vendredi 25 mai 2018

L'école lieu de socialisation...


Aïe aïe aïe... Je me suis engagée à écrire un article sur L'école comme lieu d'épanouissement et vecteur de socialisation. J'ai du mal à y croire hors de la bulle des établissements à pédagogie actives que peuvent se payer certaines familles.

Je viens de regarder un extrait du film La journée de la jupe (attention, c'est violent) et je sèche complètement sur le sujet tant les réalités divergent selon le milieu social. 

L'école de la République est un vecteur de reproduction des inégalités sociales, pas un outil d'émancipation. Alors oui on s'y fait des amis, oui ca vaut mieux que des rester à la maison avec des parents toxiques pour certains (ça a été mon cas) mais de là à défendre ce modèle... C'est à mon sens une socialisation biaisée, une socialisation scolaire qui à pour but de permettre les apprentissages jugés utiles par un groupe d'adultes. Cette norme comportementale est imposée à tous les enfants au niveau national et les modèle en élèves.

Bref, si vous avez des idées plus mesurées, c'est urgent :)

Plus de films sur l'école :
- Etre et avoir de Nicolas Philibert (docu visible en entier sur Youtube) L'école publique en version classe unique dans le Vercors
- Entre les murs de Laurent Cantet (fiction qui dépeint déjà plus le quotidien de nombreux jeunes)
- Swagger d'Olivier Babinet (doc - pas vu, l'air génial)
- L'esquive de Abdellatif Kechiche (fiction)
les Enfants de Summerhill de Bernard Kleindienst (docu visible en entier sur Youtube)
- Une idée folle de Judith Grumbach (docu sur les écoles alternatives en France)
- D'une école à l'autre de Pascale Diez (docu)
- La belle personne de Christophe Honoré (fiction, amours lycéennes)
et aussi... en version dramatique : Elephant de Gus Van Sant, We need to talk about Kevin...





 On peut voir le film complet ici : Etre et avoir







mercredi 14 mars 2018

L'invisibilisation des femmes


Mathilde Lallère ressuscite 3 femmes de sciences invibilisées: Une chouette vidéo (première d'une série disponible quand on s'abonne à la plateforme Arrêt sur Images) qui présente le destin malheureusement banal de trois scientifiques, femmes, dont les travaux de recherche ont été spoliés par des hommes. "Banal" car cette fâcheuse tendance à l'invisibilisation (!) des femmes scientifiques à même un nom : l'effet Mathilda.




En s'appuyant sur le livre Ni Vues, ni Connues du collectif Georgette Sand, Mathilde Lallère nous présente dans sa vidéo : 

  • Rosalind Franklin : la première à avoir photographié l'ADN et à avoir découvert sa structure ! Spoliée par deux collègues qui reçoivent...le prix Nobel et la "paternité" des découvertes. 
  • Marthe Gautier : découvre l'anomalie chromosomique responsable de la trisomie 21... Découverte volée par un scientifique misogyne. Elle a été réhabilitée et a reçu la Légion d'Honneur.
  • Hedy Lamarr : actrice "beaucoup trop" belle qui travaille en parallèle sur le mode de transmission des fusée, dont les travaux ont permis de créer la téléphonie mobile et le wifi...


L'effet Mathilda a fait l'objet d'un roman destiné au 10-12 ans, qui a l'air super chouette : "L'effet Mathilda" d' Ellie Irving
Autre découverte de cette semaine : Le salon des dames, un collectif féministe qui se donne pour missions de réhabiliter les femmes dans les manuels scolaires (en France), l'empowerment des petites filles, la création d'un label Equality gender pour les entreprises, et plein d'autres encore.



Hedy Lamarr

jeudi 7 décembre 2017

De l'empathie pour les parents

La Maison de l'Enfant en partenariat avec le réseau Parentalité Créative lance une hotline de la parentalité positive.

Tous les jours ouvrables de 14h à 17 h vous pourrez bénéficier gratuitement de 15 minutes pour relâcher la pression, être écoutée et partager avec un professionnel de l'accompagnement à la parentalité qui est lui même parent et a fait face aux défis auxquels vous vous confrontés.

Quelques infos en plus sur le site de Catherine Dumonteil-Kremer.

mardi 20 juin 2017

Hommage à Leboyer


Il y a quelques mois j'ai rencontré une femme qui avait accouché avec lui. A travers les années qui marquaient son visage, ses yeux brillaient de gratitude et de la magie de cette naissance.

Merci, Frédérick Leboyer, pour toute la douceur que vous avez insufflé autour de vous, pour ce cheminement des consciences vers plus de respect et d'humanité.

Je vous souhaite une renaissance aussi douce que vos rêves.

vendredi 2 juin 2017

Mes photos exposées à Fontenay (France)

Sans titre, série Famille (2009) photo argentique tirée sur papier baryté 40x60

Ma série "Famille" sera exposée du vendredi 9 juin au samedi 1er juillet 2017à la Nef de la Halle Roublot à Fontenay-sous-Bois (France) dans le cadre de l'exposition "Image Imprimée". Vernissage Jeudi 8 juin 2017 à partir de 18h30
Infos pratiques:
NEF de la Halle Roublot
95, rue Roublot – 94120 Fontenay-sous-Bois
Entrée gratuite
Du mardi au samedi de 14h à 19h
Les vendredis de 16h à 21h
Les dimanches 11 et 18 juin de 11h à 16h

samedi 7 janvier 2017

Les vaccins : mon avis sur la question

Anouk dessine des personnages depuis peu

Un papa lecteur m’a demandé d’écrire à propos des vaccins.

La santé et le choix des soins à apporter aux enfants relèvent pour moi de la responsabilité des parents et je ne souhaite pas apporter des réponses qui puissent influencer vos décisions.

Je peux cependant livrer quelques éléments de réflexion qui n’engagent que moi.


L’obligation de vaccination (en Belgique) :


En Belgique, si vous ne pouvez pas apporter la preuve écrite que votre enfant est vacciné contre la poliomyélite, vous vous exposez à une amende ou une peine de prison. 

Seul ce vaccin est obligatoire mais il n’est plus commercialisé sous forme simple (c’est à dire avec juste ce virus-ci) et en version enfant (si vous lisez tout l’article il y a d’autres éléments d’infos plus bas). Attention, les lois du marché font que tout change et peut-être, qu'au moment où j’écris, une firme pharmaceutique vient de le relancer. A vérifier donc.

Ce sont les communes qui sont chargées de vérifier le carnet de vaccination de l’enfant. Certaines communes sont plus souples que d’autres. Je ne vais pas citer de communes ici parce qu’avec la circulation de l’information, cela fausserait vite la donne :)

Si vous portez votre enfant aux consultations de l’ONE, le discours dominant est pro-vaccins, alarmiste et culpabilisant. Les vaccins effectués sont ceux qui sont remboursés à 100%. Il s’agit d’un cocktail de 7 virus contenant l’hépatite B, un virus sexuellement transmissible. Ce cocktail est administré à partir de 2 mois. On peut évidemment demander à acheter soi-même des vaccins avec une autre composition et les faire injecter soit par un pédiatre privé (consultation partiellement remboursée) soit lors de la consultation ONE (gratuite). 

On m’a rapporté plusieurs cas de vaccination sans consentement effectués à l’ONE (notamment auprès de parents ne parlant pas bien le français).

Je ne sais pas comment fonctionne le système Kid-en-Gezin (communauté flamande). 

Outre, le vaccin contre la poliomyélite obligatoire sur tout le territoire belge, l’état impose indirectement une série de vaccins aux enfants qui fréquentent une collectivité. Sachez que les crèches Kid-en-Gezin demandent moins de vaccins que les crèches ONE (info à vérifier également car tout est en constante évolution). 

Après la crèche, l’entrée à l’école aussi comporte un « parcours santé » puisqu’il vous est demander après quelques mois de remplir un questionnaire (très intrusif) concernant la vie de l’enfant de sa vie in-utéro à son entrée à l’école (santé physique et psychique, mode de vie des parents, comportement social, etc.) et des visites médicales sont prévues. Vous avez le droit de refuser de le remplir et de refuser que votre enfant y participe (il suffit de mentionner que vous vous charger de son suivi médical en privé et de mentionner le nom du médecin traitant).


Mon expérience : (qui peut peut-être servir, déculpabiliser ou montrer comment on peut cheminer sur la question)


En fréquentant des parents qui questionnent les dogmes éducatifs et sociaux majoritaires, je me suis rapidement retrouvé entourée de parents opposés à la vaccination (mais pas seulement : j’ai aussi pour amis de supers parents ultra-pro-vaccins à qui j’envoie des bisous et l’assurance de mon respect quant à leur choix).

Le fait est qu’en devenant mère, je n’avais pas trop envie de me poser cette question, pour des raisons qui me semblent liées à mon héritage familial (grand-père maternel ayant souffert de tuberculose ( ?) et de jaunisse, forte mortalité infantile dans les familles d’origine de mes grands-parents maternels et dans la famille de mon père, mes tantes ayant perdu de nombreux enfants, etc.) et aussi, parce que mon attention était prise par d’autres sources potentiels de trauma (comme ne pas reproduire la violence éducative reçue, pouvoir allaiter mon enfant sereinement et longtemps, répondre aux besoins intenses de mon tout-petit puis à son hypersensibilité et sa soif immense d’apprentissage, m’en sortir avec mes propres frustrations, peurs, etc.)

Bref, avant la naissance de mon fils aîné, je me suis beaucoup documenté sur le maternage proximal, l’éducation bienveillante et la naissance respectée(1). J’ai peu réfléchi aux vaccins. Je trouvais instinctivement qu’ils étaient injectés bien trop tôt et que le mélange des maladies inoculées me semblait dangereux. Mais je souhaitais pouvoir continuer à voyager sur d’autres continents et je ne voulais pas, à l’inverse, bombarder mon enfant de vaccins en urgence si une occasion se présentait. Et puis j’avais peur. J’avais peur que quelque chose arrive à mon enfant et que je sois responsable. Comme la plupart des citoyens de ma génération, malgré ma formation en « médecines alternatives », j’avais intégré le culte de Pasteur et l’idée qu’il vaut mieux prévenir que guérir… 

Comme pour mon accouchement, j’ai délégué une partie de ma souveraineté à une personne professionnelle, le pédiatre homéopathe que nous consultions alors(2). Je suis effarée aujourd’hui quand je pense aux traumatismes potentiels que mon enfant a subis et à l’argent extorqué pour ces visites médicales mensuelles inutiles et culpabilisantes. L’attente était interminable, les séances aussi car interrompues par des coups-de-fil interminables eux-aussi. Le pédiatre me faisait comprendre qu’il surpassait largement mes compétences instinctives ou acquises. Out Winnicott (même s’il l’avait lu et le mentionnait parfois), le savoir professionnel écrasait « la mère suffisamment bonne ». C’était un pédiatre renommé, encore en activité, que beaucoup de mes amies appréciaient et m’avaient recommandé. Malgré son discours précautionneux sur les vaccins et le fait qu’il nous a bien heureusement fournis les antidotes homéopathiques après chaque inoculation, ce pédiatre a vacciné mon enfant à 4 mois… et a effectué un vaccin auquel j’étais opposé sans en avertir mon conjoint et sans mon consentement, un jour où j’avais eu la bonne idée de confier la visite mensuelle au père de mon enfant. Quand je l’ai reproché au pédiatre, il m’a dit que si la communication dans notre couple n’était pas optimale, ce n’était pas son problème. A sa décharge du médecin, je n’étais à l’époque pas certaine que mon fils n’irait pas en crèche. Il y est finalement allé trois matinées par semaine et avait donc besoin d’un carnet de vaccination en règle (mais pas nécessairement des shots).

Bref, to cut the story short, mon fils aîné a reçu plus de vaccins que je ne le souhaitais : un vaccin comportant 2 virus et un autre en comportant 4 (dont la polio. Il n’est plus dispo sur le marché). Pour mon second enfant, je savais mais… je me sentais coupable de faire une différence entre mes enfants… J’avais peur qu’il lui arrive quelque chose et que l’on puisse (que je puisse) me le reprocher. J’ai changé de pédiatre bien avant la conception de ma fille (le pédiatre en question me déconseillait d’avoir un second enfant tant que le premier n’était pas « stabilisé »… (Sachant que mon fils de 5 ans a toujours des besoins intenses en attention, l’attente aurait pu être éternelle!) J’ai aussi écouté davantage ce que mes amis (mon dentiste, ma sage-femme, d’autres parents) savaient sur la question.

Ma fille a reçu moins de vaccins et plus tard. Nous avons eu la chance d’être accompagné par un pédiatre homéopathe plus conciliant et plus au fait des dangers des associations de virus et opposés à la politique de vaccination sans conscience menée par l’Etat et les lobbies. 

Je relaie sa crainte quant aux administrations de demi-dose de vaccins pour adultes aux enfants, telles que beaucoup de médecins les pratiquent pour répondre aux besoins de parents qui souhaitent des vaccins ne comportant qu’un seul virus (par ex. la polio ou le tétanos).

Je relaie aussi cette information qu’il m’a transmise : à 2 mois, l’immaturité du système immunitaire de l’enfant fait que les vaccins injectés sont totalement inefficaces, mais l’état impulse le schéma de vaccination à cet âge là car, plus tard, les parents présentent moins facilement leur enfant à la consultation.

J’ai aussi appris qu’un bon médecin de famille de confiance est parfois plus utile qu’un pédiatre (en tout cas après 2 ans). 


Mon avis :


Je trouve dangereux d’introduire dans le corps d’un tout-petit des maladies, des métaux lourds et des substances que n’importe quel adulte sain d’esprit éloignerait de la portée son enfant. 

On peut se demander à quoi sert de de stériliser tout ce que porte le bébé à sa bouche si c’est pour injecter de telles substances dans son système immunitaire encore immature.

Je trouve inquiétant que les vaccins ne contenant qu’un seul virus soient peu, voire pas ou plus du tout accessibles sur le marché et pas totalement remboursés par le système de soin de santé belge (comme c’est le cas du seul vaccin obligatoire en Belgique, celui de la poliomyélite, non-disponible sous sa forme simple pour enfant en Belgique et dans les pays limitrophes – info à vérifier avec le temps). 

Il me paraît alarmant que l’Etat se laisse dicter sa politique de vaccination par les lobbies pharmaceutiques et dépensent des sommes folles dans ce qui s’avère une jéopardisation de la santé des générations futures.

Au même titre que le sucre, la nourriture industrielle, l’éducation et l’information de masse, (par l’école, la télévision et autres médias de masse), les vaccins sont une source potentielle de manipulation de masse, de soumission et de déchéance de notre libre arbitre.

Qui plus est, il est avéré que les métaux lourds présents dans les vaccins sont responsables de l’autisme (qui touchent plus les garçons) et que le vaccin contre l'hépatite B est responsable de la sclérose en plaque.

Sans tomber dans le conspirationisme, quand on cherche des réponses on en trouve facilement. 

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Je remercie mes enfants pour leur confiance et témoigne toute ma gratitude à la vie pour leur bonne santé présente et future.

Je sais que ma réflexion se poursuivra avec un troisième enfant.


Bonne recherche, bonne réflexion.  Quelques soient vos choix, quand ils sont effectués en conscience et pas par mimétisme ou par peur, ils sont justes pour vous et vos enfants.


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Notes complémentaires :

1. A ce sujet j’aurai pu creuser plus sur la physiologie de l’accouchement afin de renforcer mon pouvoir de femme pendant le travail et celui de mon compagnon pour qu’il m’accompagne au mieux, mais j’ai alors préféré délégué cette responsabilité à ma sage-femme. Je me suis rattrapée pour mon second accouchement. Voir article Trouver une chouette sage-femme à Bruxelles.


2. Nous avions consulté une autre pédiatre avant l’accouchement. Elle a vu mon fils une ou deux fois puis nous avons changé car elle été peu dispo et trop classique à mon sens. Je me souviens qu’elle avait recommandé une crème avec des parabènes pour des rougeurs. Choisir un pédiatre qui répondent à nos attentes demandent du temps et parfois quelques essais-erreurs. Il m’a fallu quatre pédiatres pour trouver celui qui me convenait le plus et, parallèlement, renforcer mes connaissances en soins préventifs et curatifs naturels, en alimentation, et en besoins connexes de l’enfant qui favorisent sa bonne santé (équilibre émotionnel, exercice physique, vie au vert, etc.).


IMPORTANT : Merci de ne pas me contacter pour obtenir des noms de médecins et de privilégier le bouche-à-oreille, la circulation humaine de l'information, et vos propres expériences et ressentis. J'ai bien conscience que beaucoup de parents sont démunis face à la question des vaccins mais ici s'arrête ce que je peux vous offrir en la matière. Merci de respecter cela.

vendredi 9 décembre 2016

Des professionnels de la santé non-jugeants (France)

Il y a une super interview a découvrir sur le blog de Den (blog repris dans la liste à gauche) et, vu l'utilité de l'info, je me permet de relayer aussi le lien vers cette liste de soignant-es de la vie intime féminine féministes, du moins non sexistes, non homophobes, non transphobes vers laquelle Den renvoie: https://gynandco.wordpress.com 

Je me dis qu'une telle liste existe certainement en Belgique. Si quelqu'une à l'info, qu'elle n'hésite pas à la partager dans les commentaires.

Ici, l'interview en question qui devient plus intéressante vers la 17ème minutes où ces deux sage-femmes parlent des pratiques abusives, du dépistage du cancer du col de l'utérus et de la non-nécessité du suivi gynéco annuel quand tout va bien.

mardi 20 septembre 2016

Marche pour nos anges - journée internationale du deuil périnatal





Je relaie l'information de mon amie Thaïs, qui m'insuffle beaucoup de joie et d'inspiration à chacune de nos rencontres. Thaïs organise une marche le 15 octobre prochain pour les parents ayant perdu en enfant durant la grossesse ou autour de la naissance.

La 8ème journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal aura lieu le 15 octobre prochain en France, en Belgique, au Canada, au Japon et aux Etats-Unis.

La marche aura lieu pour la première fois cette année à Bruxelles en direct de Paris, Lyon, Toulouse, selon une organisation conjointe de l'association Pieds par Terre Coeur en l 'Air dont je suis administratrice comme tous les autres parents bénévoles qui la composent. 

Nos objectifs :

- Rendre un hommage collectif aux parents qui ont perdu un bébé pendant la grossesse ou autour de la naissance 

- Sensibiliser le grand public à la question délicate du deuil périnatal, lever le tabou et briser le silence

Nous vous invitons à nous rejoindre seul, en famille, entre amis, collègues ... Chaque participant fait ainsi preuve de solidarité et de soutien envers les parents qu'il soit touché de près ou de loin. 

Inscrivez -​ vous afin d'honorer un bébé en particulier et recevoir un souvenir-hommage lors de cette marche. Vous pouvez aussi vous inscrire sans venir ou vous faire représenter par quelqu'un.


Le deuil périnatal est la perte d’un enfant à venir au cours de la grossesse, ou d’un bébé dans les semaines suivant sa naissance. Méconnu et trop souvent tabou, il touche pourtant 1 couple sur 50 en Belgique.

Si les causes de ces drames intimes sont multiples (mort fœtale in-utero, accouchements prématurés, Interruptions Médicales de Grossesse, Malformations incompatibles avec la Vie, Morts Inattendues …), le cheminement que les parents doivent mener par la suite pour se reconstruire est toujours long et difficile.

A l’heure où les grossesses sont de plus en plus espérées et choisies, ces morts brutales sont en effet vécues comme une profonde injustice, le deuil profond d’un espoir et d’un avenir attendu avec l’enfant.
Bien souvent, la détresse des parents se heurte à l’impuissance et au malaise de l’entourage, qu’il soit médical, personnel ou professionnel.


Faute de savoir quoi faire, quoi dire, par peur que les parents endeuillés ne deviennent dépressifs, personne ne leur parle de ce qu’ils viennent de vivre. 



De plus, on les incite souvent à « passer à autre chose », « avoir d’autres enfants » ou considérer « la chance d’avoir perdu l’enfant avant d’avoir pu le connaître », car ce serait supposément moins douloureux.



L’isolement des parents est immense, alors même que ce deuil est reconnu par les professionnels comme étant particulièrement délicat. Faute d’être traité et entouré, il dégénère fréquemment en complications diverses (dépressions, insomnies, pensées suicidaires, prises de somnifère ou d’alcool, séparation des parents, troubles de l’attachement avec l’enfant suivant le décès périnatal).

Cette situation pose un véritable problème de santé publique, touchant de très nombreuses familles sans que personne en parle jamais.

Le 15 octobre a été créé pour cette raison, afin que l’on puisse aider l’entourage des parents à être présent pour eux de manière pertinente, afin que l’on puisse aider les parents à se sentir moins seuls et anormaux.

Diverses manifestations sont organisées partout dans d’autres pays, pourquoi pas chez nous ?

Notre association « Pieds par Terre, Cœur en l’Air » organise conjointement 4 marches, à Paris, Lyon, Toulouse et Bruxelles. Elles rassemblent parents et entourage. C’est l’occasion pour les parents de rompre l’isolement et de poser un rituel en mémoire de leur bébé, ce qui est essentiel dans le processus de deuil. 

C’est également un moment privilégié pour parler du deuil périnatal dans la presse et sur les réseaux sociaux en donnant au grand public des outils concrets pour mieux accompagner les parents endeuillés. Nous aimerions également diffuser les besoins en formation, tant des bénévoles que des personnels soignants, pour mieux accompagner les parents vers une forme de résilience.


Cette année, nous insistons sur le silence qui isole les parents et qu’il est possible et salvateur de rompre en mentionnant le prénom de l’enfant mort, en posant des questions sur lui ou, tout simplement, en demandant aux parents comment ils se sentent, même si de nombreux mois ou années sont passés depuis le décès de leur bébé.



La marche bruxelloise en sera à sa première édition officielle et l’espoir est de la voir reproduire chaque année lors de la Journée Mondiale de Sensibilisation au deuil périnatal du 15 octobre. 

Le besoin de diffusion et de soutiens divers sont très grands dans notre pays, merci de contribuer à l’élargissement du mouvement. 


 Thaïs Sander 
Administratrice, section Belgique +32 496 677 939

lundi 12 septembre 2016

L'école de la vie

Du 23 au 25 septembre, je serai au Festival de l'Ecole de la Vie à Montpellier, au stand du magazine Grandir Autrement. Le programme est alléchant et conçu pour les familles.  J'ai hâte !

Au plaisir de vous y croiser peut-être !

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