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mercredi 17 août 2022

L'alimentation de la mère qui allaite

HS13 grandir autrement
Je remets à jour ces pages par la publication d'une série d'articles rédigés ces dernières années pour Grandir Autrement, qui je pense, seront utiles à plus grande échelle en étant aussi dispo ici.

Cet article a été publié dans le hors-série 13 de Grandir Autrement, dans le dossier "De la difficulté d'être un parent à l'écoute" disponible pour 3 euros dans la boutique en-ligne du magazine (magazine qui a grandement besoin de notre soutien). 



L'alimentation de la mère qui allaite

Anaïs Tamen - Septembre 2019 


Quand on allaite, on reçoit beaucoup de conseils non-sollicités, parfois contradictoires. Prendre soin de nos besoins et de ceux de notre enfant est l'occasion de cheminer vers une alimentation plus consciente, source de vitalité et de joie.

Nos habitudes alimentaires sont pétries de normes et valeurs culturelles, familiales, et parfois religieuses. Dur de remettre en question ce goût dont nous avons hérité dès notre vie intra-utérine par le liquide amniotique, puis par le lait maternel et à la table familiale...


Une alimentation bienveillante

Pourtant, manger plus sain est à la portée de tous. La base d'une alimentation bienveillante pour notre système « corps-cœur-mental », qui réponde à nos besoins à différents niveaux (nutrition, plaisir, éthique...) est certainement la conscience. S'informer et choisir ce dont nous nous nourrissons, acceptons de transformer, d'assimiler et de partager avec notre petit.e, est la clé.

Les règles de base suivantes1 bénéficieront à toute la famille :

  • Privilégier les produits frais, non ou peu transformés et les fruits et légumes locaux de saison (issus de l'agriculture raisonnée si possible).     
        

  • Manger plus de légumes verts et oranges.
        

  • Manger peu (ou pas) de sucre. Pour satisfaire les envies de sucre privilégier la consommation de fruits frais.
        

  • Lire les étiquettes pour éviter les additifs alimentaires artificiels et pouvoir repérer les allergènes.
        

  • Choisir de bonnes graisses végétales (vierges et de première pression à froid) riches en oméga-3. Éviter les graisses animales (graisses saturées) lourdes pour l'organisme, et potentiellement allergènes, et l'huile de palme. Notons que « la nature des graisses présentes dans le lait est très liée à celle consommée par la mère.2 »
        

  • Privilégier les cuissons lentes aux cuissons à haute température qui détruisent les nutriments et créent des « anti-nutriments » toxiques pour l'organisme.
        

  • Boire quand on a soif, de l'eau, des tisanes variées, des smoothies maison. Éviter les excitants et les boissons gazeuses et sucrées.


L'intelligence du lait

On estime qu'allaiter nécessite environ 600 calories en plus par jour. Cet excédent d'énergie requise, le corps le puise en partie dans la masse graisseuse qu'il a accumulée pendant la grossesse : « En l’absence de toute modification du métabolisme maternel ou augmentation des apports, cela représente 13 kg de masse grasse sur une période de 6 mois.3 »

La quantité de lait est déterminée par la succion du bébé. L'allaitement à la demande permet de répondre aux besoins du bébé, tant au niveau de la quantité que de la qualité du lait,qui évolue au fil de la journée et de l'âge de l'enfant. . Notons que : « les mères qui ont un lait très riche en graisses fabriquent habituellement moins de lait, et les mères qui ont un lait pauvre en graisses en fabriquent habituellement une plus grande quantité ».

Il est très intéressant d'observer qu'il existe peu de différence entre la composition du lait d'une femme mangeant à sa faim et d'une femme souffrant de malnutrition4. Cependant, si la mère n'accroit pas sa consommation de certains nutriments, c'est dans son organisme qu'ils seront puisés pour répondre aux besoins du bébé.


Éviter les carences

Durant l'allaitement, les besoins en vitamines A, B6 et C, zinc et iode augmentent de plus de 50 %5. Par ailleurs, en raison de l'appauvrissement de notre alimentation (entre autres dû à l'appauvrissement des sols par l'agriculture intensive et les mono-cultures), la plupart des femmes, qu'elles allaitent ou pas, ne couvrent pas leurs besoins en calcium, en fer, en zinc, en magnésium, en vitamine B6, en folates, et en vitamine D6. Cependant, « l’allaitement protège vis-à-vis de la carence en fer : l’aménorrhée de la lactation abaisse les pertes en fer chez la femme, et le taux lacté de fer est bas7 ».

Les précurseurs de la vitamine A qui permettent à notre corps de produire de la vitamine A se retrouvent dans tous les fruits et légumes colorés en particulier de couleur orange. Les bananes, les haricots et les pois-chiches, l'avocat, le saumon et les pistaches contiennent beaucoup de vitamine B6. La B9 se trouve dans la levure de bière maltée, l'avocat, la plupart des légumes verts et légumineuses. La vitamine C se trouve en grande quantité dans la baie d'églantier, l'argousier, l'ortie, le cassis, le persil et les herbes fraîches, et dans tous les fruits et légumes. Les algues marines, l'huile de foie de morue et la morue, l'ail frais et la farine de maïs sont riches en iode. Notons que le sel enrichi en iode serait suspecté d'une forte teneur en plomb...8 

Pour assurer nos besoins en calcium et en iode, on peut fabriquer du gomasio à base de sésame grillé mixé avec un sel de notre choix (10/1), et un peu d'algues ou d'herbes aromatiques sèches, et en saupoudrer nos salades et plats. En dehors des fruits de mer, on trouve du zinc dans le germe de blé, les graines de courges (source de magnésium, fer, phosphore, zinc, cuivre, potassium, calcium, vitamines A, B1 et B2, et d'oméga-3), les champignons shiitake et les lentilles.

On trouve du calcium en bonne quantité dans les figues sèches et dattes, le sésame complet et les amandes (qui contiennent aussi du magnésium et du potassium facilitant l’assimilation du calcium). Les légumes verts, dont le poireau, les brocolis, les épinards (à ne pas manger trop souvent du fait des nitrates) le persil, la mâche, le cresson, la roquette, et les algues, sont une bonne source d'apport. Les herbes aromatiques séchées (basilic, marjolaine, thym, herbes de Provence et Meloukhia) contiennent plus de calcium que les produits laitiers.

Attention, les vitamines sont souvent sensibles à la lumière, à la chaleur et se détériorent au cours du stockage. On préférera des produits frais ou à défaut congelés et les cuissons douces. Quand notre mode de vie est effréné, on peut aussi se tourner vers les vitamines dites « de grossesse ». Attention cependant au risque de se sentir « couverte » parce qu'on prend des compléments et de négliger la qualité notre alimentation, et prenons garde à choisir des compléments avec le moins d'additifs possibles.

Certaines situations sont plus sollicitantes pour le corps : jumeaux, allaitement lorsque l'on est enceinte, allaitement post-hémorragie, allaitement après des grossesses rapprochées, co-allaitement... Un accompagnement au cas par cas est nécessaire.


Végétalisme, allergies et régime

Tout comme en dehors de la grossesse et de l’allaitement, les végétaliennes doivent se supplémenter en vitamine B12. Notons que le lait produit par les mères végétariennes contient moins de polluants environnementaux que celui des mères consommant plus de graisses animales9. 

Les études sur le lien entre allergies et allaitement ne sont pas unanimes10 : certaines concluent à la prévention ou la réduction de manifestations allergiques, d'autres au risque possible de polysensibilisation. La prise de probiotiques et d'oméga-3 pendant la grossesse et l'allaitement (pour équilibrer le ratio oméga-3/oméga-611) semblerait limiter le risque allergique.

Quant à la question de la perte de poids, les régimes précoces ou la perte de plus de deux kilos par mois durant l'allaitement sont déconseillés. Apprenons à célébrer notre corps abondant qui nourrit notre enfant. Le post-partum ne devrait pas être une période de privation et de contraintes, mais l'occasion de prendre soin de nous et de notre enfant. N'attendons pas, et n'attendons personne, pour honorer nos formes et nos capacités de femmes créatrices, divines, qui donnent et nourrissent la vie ! Réunissons-nous entre femmes pour partager à ce sujet. Marchons et dansons avec nos bébés et bambin.e.s. Trouvons du plaisir à bouger, manger, créer et à être nous, en ce moment, tout simplement.



1 - Voir les recommandations de l'OMS : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/healthy-diet

2 - « Se nourrir quand on allaite », La Leche League (LLL), Allaiter aujourd'hui n° 113 (2017).

3 - « Implications de l’alimentation maternelle », LLL, Dossiers de l'Allaitement n° 67 (2006).

4 - Op. cit.

5 - Op. cit.

6 - Notons que plus la peau est foncée plus les besoins en vitamine D sont importants.

7 - LLL, 2006, op. cit.

8 - https://fr.wikipedia.org/wiki/Sel_iodé

9 - LLL, 2017, op. cit.

10 - « Le casse-tête de l'allergie » : https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/allaiter-aujourd-hui-extraits/1131

11 - « Quelques interrogations sur la nutrition de la mère qui allaite », LLL, Allaiter aujourd'hui n° 64 (2005).

vendredi 19 juillet 2019

Allaiter et...

Je suis plongée dans la rédaction de 3 articles pour le prochain Hors-Série de Grandir Autrement sur l'allaitement, et plus précisément: 
- se soigner quand on allaite, 
-l'alimentation de la femme allaitante
- et sexualité et allaitement.

Sur la sexualité après la naissance et pendant l'allaitement, voici 2 vidéos de Manon, doula féministe, qui réalise un bel exercise de déconstruction des idées reçues à la portée de tous. Merci Manon d'avoir partagé ces petites pépites.

Si vous avez envie vous aussi de partager des pistes, sources, expériences, n'hésitez pas.

NB : pas besoin d'avoir un compte Instagram pour les regarder.



mercredi 14 novembre 2018

Les enfants cuisinent

Illustration  by Eric Palma for the article "My Sons, the Sous-Chefs" by Leslie Kaufman (NY Times)

Mon prochain article pour Grandir Autrement a pour thème les enfants dans la cuisine et plus particulièrement laisser les enfants utiliser les ustensiles de cuisine (y compris four chaud, couteaux coupants, etc.) et/ou chercher du matériel adapté. Si vous avez des pistes, ou si vous souhaitez témoigner,  je commence mes recherches 


jeudi 26 juillet 2018

Grandir Autrement #71 : l'allaitement



Le nouveau Grandir Autrement est disponible ! Ce numero d'été est consacré à l'allaitement avec un regard féministe sur la question, des pistes pour affronter le regard des autres (qu'on allaite ou pas) et surmonter les difficultés si elles se présentent.

Depuis le dernier numéro (sur l'eau), Grandir Autrement n'est plus distribué en kiosqueOn le trouve toujours dans certains magasins bio en France et dans des points de dépots en Belgique.

La meilleure manière de lire et soutenir Grandir Autrement, c'est de s'abonner !
On peut s'abonner à partir de 18€ ! (22€ pour la Belgique) 

Pour découvrir le magazine, voici un lien vers une série d'articles disponibles en ligne. A chaque numéro, un article est offert sur le site (qui sera bientôt très joli, l'équipe y travaille).

On peut aussi commander les numéros un par un en version papier ou numérique via la Boutique de Grandir Autrement.

Grandir Autrement est le premier magazine francophone consacré à l'écoparentalité. Depuis plus de 10 ans, il accompagne les parents et les professionnels de l'enfance sur le chemin d'une éducation respectueuse des besoins et des rythmes de l'enfant et de la famille, en cohérence avec une attitude écologique globale

Voici le sommaire du numéro en cours.

Si vous lisez mes articles, j'aimerai beaucoup lire vos retours :)
Dans ce numéro j'ai écrit sur L'allaitement en public. Merci pour vos témoignages ! 


Numéro 71 - juillet/août 2018
Sommaire
Grandir au quotidien
Grandir pratique : De l'art de faire un pique-niqueLire et grandir : Sélection de la rédaction
Des lectures qui inspirent notre maternage : 
Rituels de femmes pour réenchanter la maternité, Isabelle Challut

Naître parents
Naissance : Tour du monde des rituels autour de la naissance
Pas toujours facile d'être parents : Vivre avec un enfant à haut potentiel
Chroniques parentales : L'art de la pause
S'attacher pour grandir : Être parent comme nous le savons profondément

Dossier :
 L'allaitement, un enjeu de société ?    
Le problème de l'allaitement
Le lien lacté
Déconstruire les clichés : quand la norme est devenue le biberon
L'allaitement, un enjeu de santé publique
Biological Nurturing et motricité libre
L'allaitement, un outil féministe
Empowerment et allaitement
L'allaitement en public
Petit florilège des critiques que s'attirent les femmes qui allaitent au long cours
Quand on n'allaite pas : le regard des autres
L'allaitement, une pratique écologique
L'allaitement dans la littérature enfantine
Les difficultés de l'allaitement, où trouver de l'aide
Pour aller plus loin
Grandir et s'éveiller
Éducation : Laisse-moi me tromper
Ils grandissent  : L'enfant grandit, le couple aussi
Chroniques d'une parentalité sans violence : Expériences de la petite enfance et ADN
Éducation non-violente en pratique : Oui, mais… : le problème d'un mot pas magique

Grandir ensemble
Grandir sur Terre : « Ojos de dios » : un présent pour la naissance
Grandir ailleurs : Grandir en Lettonie

Grandir en savourant

Allaitement : Faut-il se préparer à allaiter ?
Fines bouches : Petits déjeuners sains




mardi 28 novembre 2017

Carnisme : posez-vous quelques questions...



Je suis en train d'écrire plusieurs articles pour le numéro de janvier de Grandir Autrement qui aura pour thème les animaux. Mes recherches sur l'industrie de la viande sont captivantes et écoeurantes.


Voici une vidéo éducative courte et pertinente avec bon nombre de données-clés :




J'ai aussi apprécié cette émission de Radio Campus Paris, "En vert et contre tout : le monde de l’après-viande" avec une interview de Nathalie Rolland, chercheuse spécialisée dans... la "viande cultivée"... oui oui, je vous laisse découvrir c'est passionnant et prometteur pour le bien-être animal.



Et les poissons ?


Très bon article de Pierre Sigler pour le magazine Véganes, La pisciculture : une industrie en pleine essor, qui explique les 3 étapes de l'élevage des saumons "en pleine mer" (soit environ 400 millions d'individus par an...) et d'autres espèces couramment consommées... C'est à lire absolument.


En voici quelques passages :

Les employé.e.s ne perçoivent qu’une masse qui réagit au moment des repas, et n’ont de contact qu’avec les individus morts : chaque matin une pompe fait remonter les cadavres tombés au fond des cages.Les saumons sont en effet soumis à un stress intense. La promiscuité favorise le développement des poux de mer, des crustacés parasites qui dévorent leur peau et aspirent leur sang. Les plaies ouvertes par les poux favorisent les infections virales et bactériennes, comme celles qui ont décimé les élevages chiliens à la fin des années 2000. Il n’est pas rare de voir des saumons renoncer à vivre : ils cessent de s’alimenter, de bouger, se laissent mourir. À l’autopsie, on trouve les marqueurs biologiques d’une dépression sévère: taux de cortisol (l’hormone du stress) très élevé et circuits sérotoninergiques déréglés."
(...)
"La plupart des espèces élevées se contentent de végétaux. Les salmonidés, en revanche, sont carnivores et dépendent ainsi de la pêche minotière (pêche de petits poissons pour fabriquer de la farine et de l’huile de poisson). Tandis que la pêche minotière stagnait, l’élevage se développait: on a alors substitué une part de plus en plus grande de farine de poisson pêché par de la farine de déchets de découpe de poisson et par des farines d’oléagineux (soja exclu, car les saumons et les truites le supportent mal). Le facteur limitant est l’huile de poisson, qu’on ne peut que partiellement remplacer par de l’huile végétale. À l’heure actuelle, il faut en moyenne 0,7 kg de poisson pêché (hors huile) pour faire 1 kg de saumon maigre et 1,3 kg d’huile de poisson pour faire 1 kg d’huile de saumon.La pêche minotière pose un problème éthique supplémentaire: les poissons « de fourrage » étant très petits, il faut par exemple sacrifier des centaines d’anchois du Pérou pour nourrir un seul saumon d’élevage."

(...)



"Une fois la taille commerciale atteinte (environ 3,5 kg pour les saumons, 500 à 800 g pour les tilapias), les poissons sont préparés pour l’abattage. Pour vider leurs entrailles, on les fait jeuner une dizaine de jours. Au désagrément de la faim s’ajoute l’angoisse: toute leur vie la nourriture est tombée du ciel à heure fixe, son absence bouleverse leur univers. (...) La plupart des poissons d’élevage sont tués comme les poissons pêchés : par asphyxie. Parfois on les plonge dans la glace, ce qui, dans le cas des salmonidés, prolonge leur agonie et augmente leur stress. L’asphyxie sur glace est la méthode d’abattage la plus courante des truites.`"


"La Norvège fait figure d’exception : sa législation impose l’étourdissement préalable, par percussion mécanique ou électrocution (la plus utilisée). Dans ce cas, le tuyau débouche sur un abattoir, qui peut être sur la terre ferme (auquel cas le voyage en tuyau peut être très long), ou, pour les élevages offshores, sur un bateau qui s’arrime à l’élevage. Dès leur sortie du tuyau, les poissons désorientés plongent directement dans le bain électrique, qui les assomme et déclenche une crise convulsive. Une pelle grillagée ramasse les corps et les dépose sur un tapis roulant. Une fois les convulsions passées, les tueurs plongent leurs couteaux dans les branchies pour sectionner les artères branchiales afférentes. C’est la saignée qui entraine un arrêt cardiaque et la mort.
Quand les poissons sont simplement asphyxiés, leur agonie peut durer plus de 10 minutes et certains sont encore conscients au moment de la découpe."


« Si les abattoirs avaient des murs de verre, il y aurait beaucoup plus de végétariens ». (Paul McCartney)


Et le lait? 

Je vous renvoie à l'excellent site Vegfaq qui est un mine d'infos claires et concises. Travail impressionnant sur toutes les questions que l'on peut se poser sur l'exploitation animale. Je l'ajoute aux liens du blog dans la barre latérale.

Un exemple parmi tant d'autres : Pourquoi refuser le lait ? Produire du lait n'implique pas de tuer un animal ? ou Je ne consomme que des œufs bio ou de plein-air, ou encore : Je ne consomme que la viande d'animaux traités humainement



et aussi... le site Viande.info... Qui peut encore dire : "Je ne savais pas..."?

lundi 10 août 2015

Muffins au chocolat vegan faciles et délicieux


L'avantage d'habiter en Belgique, c'est que même en plein mois d'août je peux partager une recette de muffins au chocolat car personne ne craint la surchauffe en allumant son four! Je l'ai moi-même réalisé 2 fois cette semaine...

Voici donc une recette ultra-simple, délicieuse, que j'ai réalisée une bonne vingtaine de fois maintenant et qui a toujours du succès auprès des grands et des petits.

On peut la réaliser avec ou sans gingembre confit.

Muffins vegan au chocolat

(sans lait, sans oeufs, sans soja, et sans gluten si l'on veut)

Pour 12 muffins moyens mais nourrissants:

  • 120g de farine de pois chiches
  • 100g de farine T65 (ou de farine de maïs ou de riz pour une version sans gluten)
  • 200ml de crème végétale (amande ou avoine)
  • 60g d'huile de noix de coco
  • 1 plaquette de chocolat noir (sans lécithine de soja)
  • un peu de lait végétal (avoine, riz ou autre)
  • 1 sachet de poudre à lever bio (facultatif mais on n'obtient pas le même résultat) ou 1cc de bicarbonate de soude + 1 cs de jus de citron
  • 2 CS de sucre de coco si le chocolat que vous employez n'est pas très sucré.
+ au choix:

  • des morceaux de gingembre confits coupés en petits dés (Mmmmmmm!)
  • OU 10 gouttes d'huile essentielle d'orange douce (pour tempérer l'effet boostant du chocolat et renforcer son effet anti-déprime pour le système nerveux).

1. Dans un saladier, mélanger les farines et la poudre à lever.

2. Ajouter la crème végétale.

3. Dans une casserole à fond épais, faire fondre l'huile de coco et le chocolat cassé en morceaux. Remuer de temps en temps pour ne pas que le chocolat adhère et brûle.

4. Verser le mélange coulant coco/choco dans le saladier et bien mélanger.

5. Ajouter une goutte de lait végétal pour fluidifier le tout.

6. Huiler les petits moules d'une plaque à muffins (avec de l'huile d'olive ou de tournesol désodorisé).

7. Ajouter des petits morceaux de gingembre confit dans le fond des moules huilés (facultatif).
ou ajouter 10 gouttes d'HE d'orange douce à la pâte.

8. Verser la pâte dans les moules : ne pas trop remplir si vous en voulez 12. Si vous n'avez pas mis de levure alors ne remplissez que 8 ou 9 moules.

8. Cuire 15 min à 180° en mode "chaleur tournante".

Déguster!


Remarques:

- L'avantage avec l'huile de coco est que le chocolat fond très bien et adhère peu.

- J'ai souvent réalisé cette recette sans poudre à lever pour un résultat très compact, parfait pour les grosses faims post-tétées (ou pour vos ados) mais depuis que j'en ajoute je préfère nettement une texture un peu plus légère.

J'utilise les sachets bio de la marque "Natali". 1 sachet pour 250g de fariner (dans la recette il n'y en a que 220g mais je mets tout). C'est un mélange de bicarbonade + amidon de maïs + acide tartrique naturel de vinification (donc facilement remplaçable avec du citron ou du vinaigre + du bicarbonate).

- J'ai essayé de mettre moins de chocolat mais c'est beaucoup moins bon. Mieux vaut, si vous craignez d'exciter vos enfants, faire de plus petits muffins.

- Je peux être très tête en l'air en cuisinant mais même en faisant n'importe quoi je n'ai jamais raté cette recette :)







mardi 24 février 2015

Lunch vegan, super facile & super yummy

"Pain de viande" vegan aux lentilles + "fromage" vegan aux courgettes = miam


Les deux recettes sont disponibles ici:

"Pain de viande" vegan aux lentilles de Marie Laforêt. Délicieux. Réalisé avec des chanterelles cueillies par mes parents, quelques branches d'épinards surgelés (à la place des cébettes) et un peu plus de lentilles. Nous l'avons aussi dégusté avec du houmous maison, seul, poêlé et avec le pâté aux deux lentilles du livre Vegan de la même auteur, dont j'ai parlé dans cet article: Végétalisme en famille: notre cheminement

Zucchini "cheese" vegan: ma version est moins ferme car j'ai mis moins d'agar-agar et plus de levure de bière. Le résultat à un goût étonnamment "marin".

A venir, une recette maison de muffins chocolat noir-gingembre à se pâmer.

mardi 3 février 2015

Inspirations de la semaine #2

Ces derniers temps j'ai peu écrit, hapée par la vie réelle (une grande source d'inspiration!) et par FB (no comment). Je prépare la suite des "bases du maternage proximal" pour le magazine Mokka et, également, un nouveau tour de commune : Saint-Gilles. Si vous avez des idées, n'hésitez pas.

Voici quelques suggestions pour naviguer utile cette semaine:

- cette vidéo de Peta2, d'une grand poésie dont cette phrase vrille notre coeur depuis quelques jours: "for you it's just a moment, another meal. For them it's about life itself". A partager sans modération, méditer, écrire sur les murs...





- Moments précieux magazine ("MP mag" pour les intimes): je ne sais pas depuis combien de temps cela existe mais le site de cette asbl est dédié aux sorties en famille à Bruxelles. Il est admirablement bien organisé (par tranches d'âge, communes, etc.) et j'ajoute de ce pas aux liens utiles à Bruxelles de BLO.

Le flux libre ou comment maîtriser ses règles, un article sur le pendant de l'hygiène naturelle infantile mais pour le sang des règles. Cela fait un moment que je connais le principe (que j'ai découvert en Chine) mais je ne l'ai pas encore testé. Extrait: "On nous a toujours enseigné que le sang des règles était sale (alors qu’il est plus propre que le sang tout court). De ce fait, l’idée de manipuler ses propres menstrues est souvent quelque chose de peu imaginable."  

- Vers l'autonomie, le blog d'une famille de 4 personnes qui a "tout quitté" pour vivre dans un mobil-home sur un énorme terrain dans la campagne belge, et construire petit à petit une maison écologique. Une aventure à suivre (et pas que sur le net?).

100(0) Moments de dessin: une jolie source d'inspiration pour tous 


- encore une vidéo, celle d'un jeune conférencier de TED qui ne va pas à l'école et raconte comment hacker (i.e. détourner) le mode d'apprentissage dominant le rend heureux. Cette vidéo circule depuis quelques temps mais la semaine dernière j'ai eu le grand plaisir de la revoir lors d'une réunion d'information à l'école EOS. Un directeur d'école qui diffuse ce discours aux futurs parents d'élèves ça me met vraiment en confiance!





- des recettes de crêpes sans oeufs et sans lait pour la chandeleur et tous les autres jours, et ce très court clip vidéo pour vous inciter à vous passer de lait animal (si vous avez déjà imaginé une seconde perdre votre enfant vous allez vite comprendre pourquoi).







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RQ: J'ai beaucoup "chipoté" à l'apparence de ce blog ces dernières semaines et espère ne pas vous en avoir fait voir de toutes les couleurs! J'ai enfin compris que Blogger compresse beaucoup trop les logos d'en-tête en jpeg et qu'il vaut mieux utiliser des fichiers png (pour les geeks qui me lisent). Compte tenu qu'il y a de plus en plus de lecteurs, j'avais envie d'un style plus sobre et de limiter les photos perso en page d'accueil. J'espère que cela vous plaira.

Have fun out there!

mercredi 12 novembre 2014

Escapade verte: Marie's garden à Overijse


Je l'avais évoqué brièvement cet été, Marie's Garden est une destination parfaite pour faire le plein de vert (et de bleu selon le temps). A quelques minutes de Bruxelles, cet espace d'auto-cueillette, certifiée bio, offre un cadre sécurisé et ludique pour les enfants. Presque tout est prévu: des petites brouettes (s'il n'y en a plus quand vous arrivez pas de panique, les enfants s'en lassent vite donc vous en trouverez vite en chemin), un paysage clairement découpé et des outils à disposition, une toilette sèche et des petits jus à la boutique. Il peut être utile d'apporter un bon couteau (pour couper les racines terreuses de céleri-rave ou de poireau), des bottes de pluie (pour se protéger de la boue) et un sac à provision.

L'accès au site est gratuite, on ne paye que ce que l'on cueille. 

Tout ce que nous avons récolté était délicieux. Nous avons décidé d'y aller plus souvent!








jeudi 30 octobre 2014

Végétalisme en famille: notre cheminement

Pizza au chocolat et fruits rouge et mini-palmiers à la fraise,
recettes du livreVegan de Marie Laforêt.
Ce sont nos nouveaux "must-have" pour les anniversaires où nous sommes invités.
Photo: *cedro* sur Flickr
Notre cheminement vers une alimentation toujours plus consciente se poursuit.

Depuis 3 mois, nous explorons le nouveau livre de Marie Laforêt, Vegan, présenté ici sur son blog 100% Végétal, et également là chez Larissa de Bruxelles*Vega. J'avais hésité à l'acheter car je craignais d'y trouver trop de recettes à base de soja, aliment allergisant pour Nelson. Mais non! Il y a beaucoup de matière et tout ce que nous avons essayé jusqu'ici est succulent. J'aime les photos, le texte emprunt de simplicité et d'une dose d'humour, qui affine mes réflexes nutritionnels et nourrit mes convictions éthiques.

Et puis, je m'amuse beaucoup à "veganiser" mes classiques, comme ces muffins salés à la farine de pois-chiches de chez Cléa Cuisine, auxquels ma copine Pauline m'a rendue accro (comme les mi-cuits au chocolat et au gingembre d'ailleurs - recettes à suivre).

de Cléa Cuisine, ici en version vegan maison.

Bref, quand on aime cuisiner, le végétalisme c'est passionnant, mais quand on sort de chez soi, un peu moins... J'aimerais ne pas compter mes écarts (et ne pas les considérer comme tels) mais je me rends bien comte qu'en alimentation comme en maternage, une fois que l'on devient conscient, il est difficile de faire l'impasse sur ses principes (sans que, pour moi en tout cas, la culpabilité, les remords et le découragement ajoutent leur dose de fun à l'histoire). Bref, jusqu'ici mes "écarts", environ 2 par mois, ont quasi tous eu lieu à l'extérieur, soit parce que j'avais terriblement faim et qu'il me fallait un sandwich (au fromage), soit parce que pour l'instant, je goûte encore les gâteaux d'anniversaire (même si j'apporte toujours autre chose mais ça c'est plutôt en raison des allergies alimentaires de mon fils, dont je parlerai une autre fois).

Une soupe de potimarron aux châtaignes,
d'après une recette du livre Vegan de Marie Laforêt.

Chose amusante, je perçois désormais le goût des oeufs dans une préparation (comme on peut déceler du bouillon de poule dans une soupe quand on est veggie, alors que les carnivores ne le sente plus).

Et grâce au livre de Marie Lafôret j'ai enfin compris la différence entre végétalien et vegan!

Bref, on s'amuse bien et cela sans pression. Parfois mon fils et son papa partagent un plat qui leur fait plaisir à leur manière et c'est aussi très bien comme ça.

Gruau aux poireaux (encore une recette tirée du livre Vegan de Marie Laforêt)
+ caviar d'aubergine maison, pain maison et soupe verte "free-style" maison aussi.

vendredi 7 mars 2014

Le trousseau de la future maman pour la grossesse - Guest-Post

par Pauline, sage-femme et maman.

Klimt, Hope II

En regard de l’article précédent sur le trousseau du bébé, voici celui de la maman (d'abord pour la grossesse, puis, dans un second article pour la naissance et l'après-naissance).

Prenez soin de vous, non seulement parce que votre bien-être participe à celui du bébé mais aussi parce que vous êtes vous et que vous méritez toutes les attentions en tant que personne et pas seulement en tant que maman.


1.  LA GROSSESSE
 

          Le suivi de la grossesse

Pour ce qui est du suivi médical, il est possible de faire suivre sa grossesse par une sage-femme ou un gynécologue. Si votre grossesse se déroule bien, sans particularité (antécédent médical important ou jumeaux par exemple), le suivi par une sage-femme est tout à fait indiqué. Le plus important étant de se sentir en confiance avec la personne vers qui on se tourne. N’hésitez pas, dès le départ à faire part de vos convictions, souhaits, afin que le professionnel puisse vous accompagner de façon plus personnalisée et adaptée. De plus, il me parait primordial de changer de sage-femme ou de gynéco si le feeling ne passe pas. En effet, vous n’êtes pas liés par un contrat et l’enjeu, qui est celui de votre bien-être, est trop important que pour se forcer à continuer le chemin avec une personne avec qui on n’accroche pas.

Voici quelques spécificités des consultations par sage-femme : elles sont généralement plus longues, l’accent est mis avant tout sur l’écoute, la physiologie, le renforcement de la confiance en soi.  D’autre part, on peut retrouver ces mêmes sages-femmes après la naissance du bébé car beaucoup d’entre elles suivent ensuite la nouvelle famille à domicile si besoin. Et si vous voulez donner naissance à domicile ou en plateau technique, ce sera la même sage-femme qui s’occupera de vous depuis la grossesse jusqu’aux premiers mois avec votre bébé.

D’autres professionnels peuvent intervenir dans le déroulement de la grossesse selon vos besoins spécifiques : doula, massothérapeute, psychologue, acupuncteur,… dans tous les cas, précisez toujours que vous êtes enceinte (surtout au premier trimestre car certaines manipulations ou plantes sont à éviter). Sans souci particulier, il me semble intéressant de voir un ostéopathe qualifié en obstétrique au cours du troisième trimestre car il peut travailler sur la mobilité du bassin, ce qui ne sera pas de refus pour la naissance.

          Alimentation

Choisissez des aliments frais, variés, de saison, le moins transformés possible, renseignez-vous sur les modes de cuisson qui ont une grande importance dans la conservation des nutriments.
Certaines personnes pensent que les « envies » des femmes enceintes reflètent leurs besoins nutritionnels et qu’il faut donc les écouter au maximum (à relativiser cependant si vous avez envie de frites tous les jours,…).

Les vitamines de grossesse sont largement prescrites de façon systématique à toutes les femmes enceintes. Elles ne remplacent cependant pas une alimentation riche en nutriments importants. De plus, elles sont très couteuses. Je pense que cette prescription est contournable en fonction de votre alimentation (à l’exception de l’acide folique au premier trimestre). D’autre part, il existe des marques dont la composition est plus clean, lisez bien la composition.

On connait très bien les recommandations concernant le tabac, l’alcool, mais c’est aussi le moment de diminuer voire d’arrêter votre consommation excessive de café ou de thé. Les tisanes ou thés roiboos sans théine proposent un large éventail dans lequel vous trouverez certainement votre bonheur.

          Des probiotiques

En fin de grossesse, à partir de 35 semaines, il est utile de prendre des probiotiques (à base de lactobacilles) pour favoriser la flore intestinale et vaginale physiologique et ainsi diminuer le risque d’être porteuse du streptocoque B qui vous couterait de recevoir des antibiotiques durant le travail pour prévenir la transmission au bébé. Cette bactérie, inoffensive pour la maman, peut dans de très rares cas causer une infection chez le bébé. Dans certains cas, on peut s’abstenir des antibiotiques malgré un streptocoque B, prenez votre décision en discutant avec votre gynécologue/sage-femme.

          Huile de massage pour le périnée, si vous souhaitez vous y pencher (cf. articleprécédent)


          L’entourage

C’est le moment de voir les gens qui vous font du bien, qui vous font rire (c’est bien connu, le rire permet la détente alors donnez-vous en à cœur joie !) et fuyez tata Ginette qui vous tape sur le système et qui vous rabâche que la péri c’est la panacée pour toutes les femmes!


          Les informations

Certaines femmes /couples, ont besoin d’être informés en profondeur sur tout ce qui touche de près ou de loin à la grossesse, la naissance, les premiers pas de parents,… Dans ce cas, choisissez vos sources ! Le net regorge d’infos plus ou moins fiables, soyez critique sur ce que vous lisez. Votre sage-femme ou gynéco est une personne à qui poser toutes vos questions, allez rencontrer les équipes de sages-femmes de l’hôpital ou vous allez accoucher, discutez avec eux de vos souhaits concernant la naissance (il existe des séances d’information dans certaines maternités, sinon, contactez les directement par téléphone), demandez à visiter les salles de naissance et la maternité.

Certains couples participent à des séances de préparation à la naissance en individuel ou en groupe. Il en existe en tous genres dispensés par des sages-femmes ou autres, à vous de trouver celle qui vous convient.
D’autres, au contraire, ont besoin pour se faire confiance de se protéger des flots d’informations et préfèrent vivre ça de l’intérieur, dans l’intimité, à chacun sa façon de procéder, l’essentiel est de se sentir bien.


          Des vêtements

L’objectif est avant tout de porter des vêtements confortables. Il n’est pas indispensable d’avoir des vêtements de grossesse à proprement parler  (hormis 1 ou 2 pantalons) mais surtout des matières extensibles : jersey, laine. Je vous conseille cependant, si vous tirez dans votre garde-robe initiale, de ne choisir qu’une petite quantité de vêtements afin de ne pas avoir la mauvaise surprise l’année suivante d’avoir tous vos tee-shirt qui baillent bizarrement au niveau du ventre…

Pour ce qui est des chaussures, descendez d’un étage et évitez les talons pendant la grossesse car ils accentuent la cambrure du bas du dos qui a déjà tendance à causer des douleurs au niveau des lombaires. Ne négligez pas les soutiens-gorge, si votre poitrine devient plus généreuse, il faut adapter la taille !


          Un coussin d’allaitement

Il peut vous aider à trouver une position confortable pour dormir, ou bien 3 ou 4 coussins fermes.


          Un moment de la journée pour soi, pour la détente, le lien avec son bébé, seule, à deux, avec le/les ainés. Prenez le temps de prendre du temps. Prenez soin de vous et partagez cela avec vos proches si vous en avez envie, transmettez cela à vos enfants.


          Des ressources douces pour les petits maux de la grossesse.

Sommeil perturbé, digestion difficile, anxiété, mauvaise circulation,… pensez homéopathie, aromathérapie, phytothérapie, acupuncture,… Adressez-vous aux bonnes personnes car il faut connaitre les contre-indications liées à la grossesse. Certaines pharmacies sont plus orientées sur cette demande, pour les saint-gillois, je recommande la pharmacie Mory en face de l’hôtel de ville.


          Un ballon

Il peut devenir votre siège de bureau, idéal pour garder une posture correcte pour votre dos. Idéal pour soulager les tensions, pour faire des bercements avec votre amoureux(se) en fin de journée. Vous vous familiariserez ainsi avec cet objet qui sera probablement présent lors du travail d’accouchement.


          Un aide ménager

C’est le moment de vous renseigner sur les avantages qu’offrent certaines mutuelles, faire participer concrètement les membres de votre entourage qui proposent un coup de main.


Voici mes suggestions, n’hésitez pas à partager les vôtres !

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Le documentaire "Entre leurs mains" (en version longue, un délice),  sera à l'affiche au cinéma aventure à Bruxelles à partir du 12 mars. Il sera reprogrammé tant qu'il y aura des spectateurs, faites donc circuler l'info!!

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