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jeudi 18 août 2022

Se soigner pendant l'allaitement

Cet article a été publié dans le hors-série 13 du magazine Grandir Autrement, dans le dossier "De la difficulté d'être un parent à l'écoute" disponible pour 3 euros dans la boutique en-ligne du magazine (magazine qui a grandement besoin de notre soutien). 

 Je suis heureuse de partager cette interview de Pauline qui a écrit plusieurs articles de fond pour BLO il y a quelques années. Cet entretien date de 2019... Je récupère mon retard... Si vous avez besoin d'une chouette sage-femme, Pauline est au Framboisier. Je recommande aussi Philippine qui fait partie de cette superbe équipe.



 Se soigner pendant l'allaitement 

Anaïs Tamen


Rencontre avec Pauline Soupa, sage-femme indépendante et hospitalière, initiatrice de cercles de femmes enceintes autour du post-partum, à Bruxelles. Ces cercles sont l'occasion pour les femmes d'échanger leurs expériences, de retrouver les bienfaits de la sororité et d'en apprendre davantage sur une période souvent négligée pendant la grossesse où le suivi est concentré sur la naissance... Alors, comment prendre soin de sa santé pendant l'allaitement ?


Grandir Autrement : Comment booster son système immunitaire pendant l'allaitement ?


Pauline Soupa : Le plus important c'est de faire attention à son sommeil : c'est le plus grand manque que vivent les femmes, surtout quand ce n'est pas leur premier enfant. Il faut se discipliner et, en fonction de comment se passent les nuits, s'endormir au moins une fois par jour juste après avoir allaité son bébé. Sous l'influence de l'ocytocine produite lors de l’éjection du lait, la mère tombe directement en sommeil profond et ce sommeil est particulièrement récupérateur. Pour cela il faut se préparer à la sieste. Donc, avant d'allaiter, aller faire pipi, éteindre son téléphone, préparer un petit coin avec tout se dont on a besoin pour ne pas avoir à se relever. Si on se relève pour vite faire quelque chose pendant que l'enfant dort, l'effet des hormones ne fonctionne plus. Faire cela deux fois par jour c'est encore mieux ! En fonction des besoins, cela peut s’inscrire dans une routine quotidienne.


S'offrir une alimentation la plus vivante et nourrissante possible est aussi important2. Manger des légumes variés et de saison, des amandes qui sont galactogènes, du sésame, du miso, des algues, du miel, du pollen, des légumineuses, et aussi, quand on en consomme, des protéines animales qui, en Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) favorisent la récupération du Qi et du Sang3 après la naissance. En MTC, on évite les aliments froids, et on préfère les bouillons et tout ce qui cuit lentement. Chaque culture a au moins un plat spécialement dédié aux femmes en post-partum, comme la harira marocaine. A nous de questionner nos ainé-e-s pour retrouver ce savoir.


La femme allaitante, surtout après la naissance, doit adapter son rythme, c'est à dire ralentir et trouver du soutien, surtout quand il y a un ou des aîné-e-s.


Quand il y a des personnes malades dans l'entourage, notamment des enfants scolarisé-e-s qui ramènent parfois des virus de l'école, on peut, en préventif, diffuser des huiles essentielles dans l'espace de vie. Le Ravintsara est une des huiles essentielles (HE) qui est compatible avec l'allaitement. Pour les diffuser, les règles sont : en dehors de la présence des enfants. Si notre bébé à moins de 3 mois, il faut consulter un-e spécialiste avant d'utiliser des HE. De manière générale, il vaut mieux consulter une personne formée en aromathérapie ou un-e herboriste, car certaines huiles sont déconseillées avant 3 ans, d'autre avant 6 ans, et pour celles qui sont autorisées, les posologies et voies d’administration sont à adapter. Une alternative, plus douce avec moins de contre-indications que les HE : les hydrolats. Là encore, il est bon de prendre conseil.


Comme remède préventif, on peut faire une cure de propolis, d'extrait de pépins de pamplemousse ou de teinture mère d'échinacéa.


De manière générale, prendre soin de soi le plus possible c'est la base.


Prendre soin de soi ce n'est pas évident avec un.e tout.e petit.e...


Oui, le congé maternité n'a de « congé » que le nom. Je mets en garde les femmes qui accouchent l'été car parfois elles ne pensent pas du tout à prévoir du soutien pour les ainées. Elles se disent : « c'est super, les enfants seront à la maison... ». Or, ce n'est pas à celle qui vient d'accoucher de s'occuper des plus grand-e-s. Il faut une personne ressource pour toute la durée du 4ème trimestre, c’est ainsi qu’Ingrid Bayot, sage-femme québécoise, appelle la la période toute particulière que constituent les 3 premiers mois de vie du bébé. Dans toutes les cultures il y a cette période de repos pour la femme. Dans le Coran, c'est la symbolique des 40 jours après la naissance durant lesquels la femme s’abstient de certains actes (jeûne, rapports sexuels, …) mais surtout est assistée par d’autres femmes. En Europe et particulièrement en France, les relevailles étaient traditionnellement la cérémonie catholique qui permettait aux femmes de réintégrer les lieux de culte après un temps de repos chez elle ou elles étaient soutenues par les autres femmes de l’entourage. Désormais, nous sommes propulsées dans un quotidien fou juste après la naissance. Et les femmes aussi entrent dans cette dynamique. J'entends certaines femmes que j’accompagne dire « J'en profiterai pour faire ci ou ça... ». Sortir pour soi, se faire du bien, pour rencontrer des personnes encourageantes, oui. Répondre à des impératifs, non !



Et si la mère / le parent allaitant tombe malade ?


Je crois qu'on peut raisonnablement dire que la maladie vient comme un signal pour la mère et dans la grande majorité des cas, c'est un signe de grande fatigue. C'est donc le moment de questionner son quotidien, même si on avait l'impression d'avoir déjà ralenti. Le moment de se dire : « ok, je n’avais pas l'impression d'en faire trop mais qu'est-ce que je peux encore retirer de mes épaules ? Ou puis-je trouver du soutien ? ». La question du soutien et des personnes ressources, est à se poser durant la grossesse, avec le/la partenaire quand il y en a un-e.


Quand la maladie est là, on évite de s'auto-médicamenter. Que ce soit des médicaments allopathiques ou avec des alternatives naturelles, il vaut mieux demander conseils à quelqu'un qui s'y connait quand on n’est pas sûre de ce que l'on peut prendre ou pas.


Il est aussi important d'éviter les carences et, quand on en a, de les prendre au sérieux, surtout les carences en fer qui génèrent une fatigue chronique qui affaiblit le système immunitaire.


Peux-t-on allaiter quand on est malade ?


Oui, bien sûr, sauf dans quelques situations particulières : HIV, hépatite C si associée à des crevasses qui saignent par exemple.

Quand la mère tombe malade, elle transmet à son bébé les anticorps qu'elle fabrique. Comme le bébé suit sa mère partout, c'est très pratique. Le système immunitaire de la mère réagit plus vite que celui du bébé et elle lui transmet ce dont il a besoin pour se défendre.


Quand on a une intoxication alimentaire, une infection ORL,… bien sûr que l'on peut continuer à allaiter ! On doit respecter les règles d'hygiène de base : se tourner et éternuer ou tousser dans ses mains, puis bien se laver les mains.


Si on a une maladie chronique, dans la plupart des cas, on peut continuer à prendre son traitement et allaiter. Surtout, il ne faut pas décider d'arrêter seule un traitement. Je pense notamment aux femmes en dépression ou celles qui font de l'hypertension. Mieux vaut en parler à son médecin pour obtenir une alternative compatible.


Certains médecins proposent d'arrêter l'allaitement...


Cela peut arriver, et si une professionnel de la santé vous conseille d’arrêter l’allaitement alors que ce n’est pas votre souhait du moment, demandez un second avis. Beaucoup de professionnels de la santé ne sont pas assez formés au sujet de l'allaitement. J'ai déjà eu le cas d'un médecin conseillant à une mère qui avait une mastite de stopper immédiatement l'allaitement ! Or en cas de mastite, c'est bien la dernière chose à faire !


Les mères sont assaillies de conseils. Il faut nous rappeler que chaque situation est unique et que ce qui est bon pour notre meilleure amie ou notre voisine, ne l'est pas forcément pour nous.


1. www.leframboisier.be

2. Lire dans ce dossier « L'alimentation de la mère qui allaite »

3. en MTC, le Qi est l'énergie primordiale présente en toute chose, qui circule dans l'être et son environnement, et le Sang est le fruit de l'énergie de la nourriture, il est le sang tel que perçu en médecine occidentale et aussi l'énergie de ce liquide organique.

mercredi 6 mai 2020

Les hommes sages-femmes

Cet article a été publié dans le numéro 68 du magazine Grandir Autrement, dans le dossier "Sage-femmes et doulas" disponible en version papier (pour 3€) ou en version numérique (3€ aussi)



Les hommes sages-femmes 



Les hommes sage-femme (SF) restent raresSi l’accès à la profession s’ouvre à eux en Belgique et en France au début des années 80, ils représentent aujourd’hui moins d’1% de l’effectif total de la professionen Belgique, et à peine 2% des SF actives en France2, alors qu’en gynécologie-obstétrique on compte, en France, 56,2% d’hommes3... 

Empathie et ressenti : être homme dans un univers de femmes


C’est que depuis le XVIIIe siècle, une subordination entre les obstétriciens et les SF s’installe : « Aux hommes l'exercice de compétences médicales et scientifiques via les interventions chirurgicales valorisantes et valorisées (césarienne, forceps), aux femmes le rôle d'accompagnement relatif àdes compétences attachées aux qualités dites féminines»4.La capacitéd’empathie envers la femme enceinte reste aujourd’hui encore fortement perçue comme innée pour les femmes et difficile à acquérir, voire douteuse, chez les hommes

Sébastien Macors, père de deux enfants et compagnon de SF, exerce en Espagne comme SF libérale et SF hospitalière. Une vocation qu’il ressent dès l’adolescence. Très actif dans la défense de l’accouchement physiologique, il a travaillé comme coopérant au Sahara occidental, à Haïti et au Nicaragua. Aujourd’hui, il souhaite fonder une maison de naissance publiquemais se heurte à une vision encore patriarcale de la naissance. Pour lui, il existe encore trop de verticalité dans l’accompagnement des naissances : « La spécialisation des SF, c’est l’accouchement physiologique. Nous sommes formés pour répondre à la douleur et aux besoins du post-partum et notre outil, c’est la confiance : donner confiance aux mamans, aux couples, à la personne qui va accompagner la naissance. Et ça fonctionne ! Mais beaucoup de SF sont encore formées à assister les gynécologues, à gérer des péridurales… Si on a à cœur sa profession, on ne peut qu’aller vers la non-intervention, c’est tellement évident. Le futur des soins de santé, c’est la co-responsabilité. Au lieu de prendre la décision pour la patiente, on accompagne la prise de décision. Ça donne de très bon résultat car la personne qui se responsabilise de son processus, le vit mieux ; et nous, professionnels, on se responsabilise d’identifier un souci, d’informer, de calibrer la prise de décision. A l’hôpital, trop souvent, c’est le gynéco qui décide pour la femme, et beaucoup de SF sont encore formées sous ce modèle vertical, masculin, qui ne répond pas toujours aux besoins des femmes. En tant que SF, on est amené à se connecter à cette partie féminine du savoir prendre soin des autres, en étant à l’écoute de ce qui est là et en donnant confiance. » 

Dans l’exercice de sa profession, Sébastien n’a jamais rencontré de problème lié à son genre, ce qui n’est pas le cas d’Alain Ghislain, l’un des deux premiers homme SF de Belgique francophone, époux de SF, père et grand père. 

Alain est l’un des rares SF hommes de Belgique àpratiquer l’accouchement àdomicile (AAD). «Je fais la différence entre l’accouchement hospitalier, en maison de naissance et àdomicile, car je connais les trois facettes. A l’hôpital, lorsqu’une femme se retrouve face àun vieux barbu en pleine nuit, alors qu’elle ne s’y attend pas, ça peut créer un malaise des deux côtés. En tant qu’homme SF on doit alors montrer qu’on est aussi capable qu’une femme SF, qu’on a la même approche de la naissance. C’est quelque chose qui depuis toutes ces années me perturbe encore car, pour moi, la naissance est un évènement tellement capital et puissant, que le fait de se retrouver devant quelqu’un auquel on ne s’attend pas peut mettre un grain de sable dans le processus et générer des blocages. C’est plus simple quand on peut dialoguer, quand la femme exprime ses besoins, par exemple : « je n’ai pas envie qu’un homme me suture ou m’examine ». Quand l’équipe est plus étoffée, je passe la main, mais si je suis la seule SF de tout l’hôpital, c’est moi ou personne d’autre… Au gîte de naissance6,on est de garde une semaine sur deux donc les femmes rencontrent les deux SF référentes. Mais parfois, il y a des femmes qui me choisissent par dépit et ça se sent ». Mais dans certaines facettes de son activité, être un homme est un atout de taille : Alain organise des groupes de pères et forme les couples au planning familial naturel. Son discours est parfois mieux reçu par les hommes qui s’impliquent dans ce choix de contraception. 

Pour Sébastien et Alain, choisir l’endroit où l’on veut mettre au monde son bébé est un droit universel et, pour se réapproprier ce choix, les femmes doivent être accompagnées. Alain explique : « Quand on pratique des AAD, on est considérés comme des sorcières ou des gurus, même par nos collègues hospitalières. Aujourd’hui, la grossesse­­­­ dans l’esprit des jeunes femmes c’est un congé de maternité, des échos à toutes les consultations, un déclenchement tel jour et une péridurale.».


Ces femmes qui choisissent un homme SF


Lisa, mère de 3 enfants et enceinte de 7 mois, comme mère-porteuse, a choisi un homme gynécologue pour ses deux premiers accouchements, puis un homme SF pour des AAD. « J’ai choisi mon SF pour son approche non interventionniste. Il est tout àfait l'idée que je me faisais d'une sage femme. Grâce àlui j'ai cheminé sur la naissance et l’accueil du bébé. De mon expérience, en ne sachant pas ce que c'est d'être femme, ils font plus attention. Pour moi, femme qui suit la grossesse d'une autre ne peut s'empêcher de la voir àtravers le prisme de ce qu'elle a elle-même déjàvécu.»

Julie, SF hospitalière, a été suivie par Alain pour sa première grossesse : « Dans ma région, je n’avais qu'une seule possibilité pour l’AAD. Quelle pression ! J'en ai parléavec mon compagnon parce que je pensais que ça pouvait le déranger. Je l'ai senti assez méfiant au début mais toutes ses craintes se sont estompées dès la première rencontre avec Alain. Une relation de confiance s'est installée tout naturellement. Le fait que ce soit un homme a aidéàcréer une réelle complicitéentre lui et mon compagnon, et àce qu'il s'implique plus je pense.A aucun moment je n'ai pensé"c'est un homme donc il ne comprendra pas ce que je ressens". Qu'on soit homme ou femme, nous, SF, sommes làpour accompagner et ce sont ces qualités d’accompagnant qui sont les plus importantes. Un an après la naissance, il est toujours présent, comme un membre de notre famille. »

Pour Christel, l’aventure a été surprenante mais tout aussi bien vécue : « Je n'ai pas choisi cet homme, c'était le SF de garde pour l'accouchement de mon 4èmeenfant. Je ne l'avais jamais rencontré. Lorsque Patrick, le SF, est arrivéça nous a surpris. Mon compagnon était un peu mal àl'aise, mais pour un 4èmeenfant, on est moins pudique et mal àl'aise face aux actes médicaux. Malgré un décollement et une perfusion pour accélérer le travail, quand ma gynécologue est partie à18h je n’avais toujours pas accouché. Patrick a pris le relais et les choses ont bougées. Je voulais d'un accouchement sans péridurale, dans la position qui me conviendrait. Il a étéàl'écoute et n'a pas essayéde me faire changer de position pour son confort. Je ne sais pas si ce que j'ai appréciédans son accompagnement tient au fait que ce soit un homme ou que ce ne soit pas un gynéco».


1. « 103 hommes sages-femmes en Belgique », in La Capitale, édition du 21/06/2017.
2. Ordre des Sages-Femmes : http://www.ordre-sages-femmes.fr/etre-sage-femme/histoire-de-la-profession-3/
3. Syndicat National des Gynécologues Obstétriciens de France : www.syngof.fr/wp-content/uploads/2015/10/2015-Demographie-Gynecologie.pdf
4. « Des hommes chez les sages-femmes : Vers un effet de segmentation ?» Philippe Charrier, in Sociétés contemporaines, n° 67, mars 2007, Presse de Sciences Po. https://www.cairn.info/revue-societes-contemporaines-2007-3-page-95.htm
5. ce qui n’existe pas encore en Espagne, qui compte un petit nombre de maison de naissances privéeset s’ouvre tout juste à l’AAD (non remboursé par la sécurité sociale).
6. AndréVésale àMontigny-le-Tilleul

mardi 29 mai 2018

Génération Quoi



...on ne dit pas "Quoi ?", on dit "Comment ?" !


Je suis en plein dans mes recherches sur l'école comme vecteur de socialisation et je découvre "Génération Quoi", une longue étude sociologique menée auprès des 18-24 ans dans toute l'Europe.

Ces témoignages vidéos sont un pur régal.

En voici une sur l'enseignement. On retrouve plein de thème comme le féminisme, les réfugiés, l'Europe, les inégalités, la sexualité...




Vous pouvez découvrir une partie desvidéos en version interactives ici et d'autres ici.



En voici une dans presque toutes les langues de l'UE sur la crise économique.



Extrait de l'enquête sociologique "Génération Quoi" - résultats pour les 16-17 ans en France

Extrait de l'enquête sociologique "Génération Quoi" - résultats pour les 16-17 ans en Belgique (on peut raffiner par région)

mercredi 11 avril 2018

Soutenons l'école démocratique de l'Orneau

Je relaye l'appel de l'école démocratique de l'Ormeau, une des rares écoles à pédagogie active de Wallonie, qui accueille, depuis près de deux ans, des jeunes de 3 à 18 ans, sans classe d’âge, avec des apprentissages naturels et autonomes, des apprentissages entre pairs formels et informels.

Les enfants de l'école ont envie de réaliser un clip vidéo avec le groupe de rap engagé et loufoque PANG (dont j'ai déjà partagé la vidéo "Fais-le"). L'idée est de promouvoir la "new school", une nouvelle manière de penser et créer l'éducation.
Leur collecte de financement finit bientôt : J-5 aujourd'hui ! 


Chers Amis, 
Nous avons dépassé 74% de notre objectif de collecte de financement pour notre projet de création d'un vidéoclip avec le groupe PANG ! 
Aidez-nous pour cette dernière ligne droite : 

J-6 : SOUTENEZ-NOUS SUR KISS KISS BANK BANK


Faire ce vidéoclip permettra aux enfants d'acquérir de nouvelles compétences (écriture, musique, mise en scène, décors, utilisation de matériel "son et image", expression verbale et corporelle, ...) au travers d'une réalisation concrète et pleine de sens.

Nous voulons aussi donner un nouvel élan à l'enseignement en Belgique en montrant avec humour et musique notre manière innovante “d’être et de faire école” !

NOTRE APPROCHE PÉDAGOGIQUE


L'École démocratique de l'Orneau accueille, depuis près de deux ans, des jeunes de 3 à 18 ans, sans classe d’âge, avec des apprentissages naturels et autonomes, des apprentissages entre pairs formels et informels

“Avant d'arriver ici, j’étais dans une école classique et c’était vraiment difficile pour moi, car je devais faire énormément d’efforts pour la lecture. Ici, je peux créer, inventer, imaginer. Si je veux devenir architecte, c’est bien de venir ici, car je peux créer des maquettes. Quand on est motivé pour construire une cabane, on apprend à scier, à clouer, à mesurer, on va voir dans des livres pour découvrir ce qui existe, on écrit pour communiquer… La lecture, c’est très important. Ici, j’ai compris que ça servait à quelque chose.” Colin Van Hamme, 9 ans



“Si un matin, je préfère écrire un livre plutôt que de participer à un atelier proposé par un adulte et si ce que je veux faire est accepté par le règlement de l’école... Alors je peux le faire. Mais je dois me débrouiller pour organiser ma journée. Pour les maths, il y a un livre et je connais le programme à suivre. Je regarde sur internet. C’est moi qui décide de quelle matière je travaille à quel moment.” Maurin Dufrène, 15 ans 

Une gouvernance démocratique, ça veut dire que l’on fait ensemble (adultes et enfants), que l’on décide ensemble. Ici, les enfants ne s’asseyent pas en classe devant un enseignant qui leur donne cours. Les accompagnants proposent des ateliers. Et ils discutent avec les enfants sur comment va se réaliser l’atelier. Mais aussi comment organiser l’école, les bâtiments, répartir les financements…” Romain Gauthier, 29 ans



Nous apprenons aussi la communication non-violente et bienveillante et la gestion des émotions. Les neurosciences affectives et relationnelles démontrent que la mise en place d’un environnement bienveillant, de relations et d’attachement secure permet à l’enfant un plein développement de son potentiel cérébral. "L'éducation d'un enfant est avant tout une relation. Privilégier cette dernière est toujours prioritaire." Isabelle Filliozat


Une transition écologique est mise en place par une sensibilisation à la biodiversité (un potager, une serre, des animaux, des moments en forêt, des produits bio et sains, un habitat groupé, un bâtiment rénové de manière écologique,...)


NOTRE VISION

Nous souhaitons déployer un lieu d’apprentissage dont l’écosystème nourrit l’élan naturel d’apprentissage des enfants, des jeunes et des adultes pour qu'ils déploient leurs talents au service de la société: un écolieu, avec en son coeur, une école en interaction avec divers espaces de vie et d’activités (ateliers, coworking, espace culturel, maraîchage, incubateur de projets, habitats solidaires et intergénérationnels,...).

PARTAGEZ NOTRE CAMPAGNE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

N'hésitez pas aussi à en parler autour de vous, à financer la campagne, à envoyer le lien du crowdfunding à vos amis avant la fin de campagne le 16 avril.



Et découvrez-nous sur notre site internet.

Sincères MERCIS !



jeudi 8 mars 2018

Le framboisier à Saint-Gilles : des sage-femmes au petit soin


Mon amie Pauline, sage-femme, que vous connaissez car elle a écrit plusieurs articles ici pour les futures mamans, ouvre un cabinet avec 6 autres collègues, dont Philippine, que je connais aussi très bien. Elles ont choisi un nom gourmand en référence aux bienfaits des feuilles d'une plante médecine pour la femme, particulièrement pendant et après la grossesse: Le Framboisier.


Les sage-femmes du Framboisier, proposent : des consultations prénatales, des préparations à la naissance, du yoga prénatal, des massages femme enceinte, un suivi après l'accouchement, de la rééducation du périnée et des séances de massage bébé. Pauline propose aussi des diaphragmes contraceptifs, ce qui mérite d'être souligné car peu de sage-femmes offrent ce service.

Les cours de massage bébé sont donnés par Pauline et Géraldine en alternance. Vous trouverez les infos pratiques en bas d'article.

Celles et ceux qui ont participé à la soirée "Etre accompagnée par une sage-femme" peuvent témoigner de la générosité et l'ouverture de Pauline et Philippine, toutes deux mamans et sage-femmes à l'hôpital Saint-Pierre et engagées dans l'accompagnement des femmes précarisées. 

Je suis très reconnaissante d'avoir accès régulièrement à leurs connaissances en accouchement naturel, allaitement long, contraception naturelle, couches lavables, portage, maternage proximal, santé émotionnelle de la future et jeune mère, sexualité consciente, vaccination, huiles essentielles...

C'est grâce à ce blog d'ailleurs que j'ai rencontré Pauline. Elle me lisait, elle m'a demandé si elle pouvait m'emprunter quelques livres et, malgré l'accueil plutôt brusque de mon fils (un peu jaloux de voir débarquer la fille de Pauline), on est devenues instantanément amies. Merci Pauline pour ta joyeuse présence dans notre vie !

Voici la liste des super articles de Pauline : 

Et les infos pour apprendre a masser votre bébé :

Ce sont des ateliers de groupe destinés aux bébés de 0 à 12 mois accompagnés par un parent ou une personne de confiance.

Quand?

Cycle de 3 séance, le vendredi matin à 10h30.

Le premier cycle se déroulera les 16 mars, 23 mars et 30 mars. 

Qu'apporter?

2 essuies, un tétra et une couverture.

Combien?

20 euros par séance, 50 euros pour le cycle.

Où? 

L'adresse: avenue Albert, 38 1190 Forest

Comment s'inscrire ? 

En appelant : Pauline: 0488/ 38 98 19 ou Géraldine: 0484/ 54 44 08

mardi 24 octobre 2017

Rencontres Jeu t'aime" : marché gratuit du jeu et du jouet à Bruxelles


7ème édition des "Rencontres Jeu t'aime"

Venez jouer en famille le dimanche 26 Novembre, de 10h à 18h, aux Halles St Géry à la 7ème édition des Rencontres "Jeu t'aime".  La journée est gratuite. 
Au programme : Jeux géants, jeux de plateau, création de jeux à partir de matériaux recyclés, psychomotricité, contes....et un marché gratuit du jeu et du jouet.

Comment participer ?


Avant le 17 novembre : Déposez tous les jeux, jouets, instruments de musique, livres pour enfants...en bon état mais abandonnés par vos enfants dans un des 15 lieux de dépôt bruxellois (à découvrir sur http://www.yapaka.be/page/marche-gratuit-du-jeu-et-du-jouet-a-bruxelles-ce-26112017)
Le 26 novembre : Entre 10h et 12h : Dépôt des jeux directement aux Halles Saint Géry

A partir de 13h : Ouverture du marché aux enfants uniquement. En effet, nouveauté cette année, seuls les enfants de moins de 4 ans pourront entrer dans le marché avec leurs parents. Les autres seront accueillis et accompagnés dans le marché par des bénévoles. 

Pas besoin d'avoir donné pour recevoir et pas d'obligation d'emporter juste le plaisir de participer à un projet qui soutient une consommation alternative basée sur le don et la réutilisation de biens. 

Toutes les informations concernant cette journée se trouvent sur sur le site de Yakapa

vendredi 29 septembre 2017

Les doulas... En savoir plus

Mon amie Ingrid Van Den Perreboom réalise de chouettes interviews pour la RCF, dans l'émission "Vers une parentalité bienveillante". Je vous propose d'écouter celle de Sarah, doula, qui a accompagnée une autre amie d'ailleurs... que le monde est petit ;)

Cette interview tombe à pic car je suis moi-même en train de rédiger un portrait de doula pour Grandir Autrement. J'ai choisi Marie Fournier, qui est aussi formatrice en Communication Connectée et très active dans l'accompagnement des parents via son activité de thérapeute psycho-corporelle et énergétique. Celles/ceux qui suivent ce blog depuis longtemps se rappelleront que Marie avait fait venir Isabelle Fillozat à Saint-Gilles pour une super conférence, il y a... 3 ans déjà !

Je vais aussi donner voix aux super doulas qui n'exercent pas vraiment parce que ce n'est pas si évident (profession encore peu connue, dés-empowerement collectif subi sans trop de questionnement...) Bref, plein de choses à découvrir !

mercredi 11 janvier 2017

L'intimité créative dans le couple

Pour les avoir testés, je vous recommande de tout coeur les ateliers de Muriel Claeys et Fabrice Georges sur l'intimité créative dans le couple.

Une réunion d'infos a lieu le 13 janvier, dont voici le lien sur Facebook

Muriel et Fabrice sont aussi parents donc cette dimension est prise en compte dans les ateliers (si vous amenez ces questions avec vous). Personnellement ils m'ont permise de retrouver le chemin vers la sérénité et la complicité dans le couple. C'est pas rien :)

Muriel fait partie de Terre-Rêves et propose de beaux ateliers pour cheminer vers soi, des massages et des thérapies individuelles ou en couple. Son compagnon Fabrice anime des ateliers de danse transe selon une approche de mouvements et chant spontanés et libératoires.

Les ateliers ont lieu dans un habitat groupé tout proche de Bruxelles mais dans la campagne ! Mmmmm.

Enjoy.



samedi 7 janvier 2017

Les vaccins : mon avis sur la question

Anouk dessine des personnages depuis peu

Un papa lecteur m’a demandé d’écrire à propos des vaccins.

La santé et le choix des soins à apporter aux enfants relèvent pour moi de la responsabilité des parents et je ne souhaite pas apporter des réponses qui puissent influencer vos décisions.

Je peux cependant livrer quelques éléments de réflexion qui n’engagent que moi.


L’obligation de vaccination (en Belgique) :


En Belgique, si vous ne pouvez pas apporter la preuve écrite que votre enfant est vacciné contre la poliomyélite, vous vous exposez à une amende ou une peine de prison. 

Seul ce vaccin est obligatoire mais il n’est plus commercialisé sous forme simple (c’est à dire avec juste ce virus-ci) et en version enfant (si vous lisez tout l’article il y a d’autres éléments d’infos plus bas). Attention, les lois du marché font que tout change et peut-être, qu'au moment où j’écris, une firme pharmaceutique vient de le relancer. A vérifier donc.

Ce sont les communes qui sont chargées de vérifier le carnet de vaccination de l’enfant. Certaines communes sont plus souples que d’autres. Je ne vais pas citer de communes ici parce qu’avec la circulation de l’information, cela fausserait vite la donne :)

Si vous portez votre enfant aux consultations de l’ONE, le discours dominant est pro-vaccins, alarmiste et culpabilisant. Les vaccins effectués sont ceux qui sont remboursés à 100%. Il s’agit d’un cocktail de 7 virus contenant l’hépatite B, un virus sexuellement transmissible. Ce cocktail est administré à partir de 2 mois. On peut évidemment demander à acheter soi-même des vaccins avec une autre composition et les faire injecter soit par un pédiatre privé (consultation partiellement remboursée) soit lors de la consultation ONE (gratuite). 

On m’a rapporté plusieurs cas de vaccination sans consentement effectués à l’ONE (notamment auprès de parents ne parlant pas bien le français).

Je ne sais pas comment fonctionne le système Kid-en-Gezin (communauté flamande). 

Outre, le vaccin contre la poliomyélite obligatoire sur tout le territoire belge, l’état impose indirectement une série de vaccins aux enfants qui fréquentent une collectivité. Sachez que les crèches Kid-en-Gezin demandent moins de vaccins que les crèches ONE (info à vérifier également car tout est en constante évolution). 

Après la crèche, l’entrée à l’école aussi comporte un « parcours santé » puisqu’il vous est demander après quelques mois de remplir un questionnaire (très intrusif) concernant la vie de l’enfant de sa vie in-utéro à son entrée à l’école (santé physique et psychique, mode de vie des parents, comportement social, etc.) et des visites médicales sont prévues. Vous avez le droit de refuser de le remplir et de refuser que votre enfant y participe (il suffit de mentionner que vous vous charger de son suivi médical en privé et de mentionner le nom du médecin traitant).


Mon expérience : (qui peut peut-être servir, déculpabiliser ou montrer comment on peut cheminer sur la question)


En fréquentant des parents qui questionnent les dogmes éducatifs et sociaux majoritaires, je me suis rapidement retrouvé entourée de parents opposés à la vaccination (mais pas seulement : j’ai aussi pour amis de supers parents ultra-pro-vaccins à qui j’envoie des bisous et l’assurance de mon respect quant à leur choix).

Le fait est qu’en devenant mère, je n’avais pas trop envie de me poser cette question, pour des raisons qui me semblent liées à mon héritage familial (grand-père maternel ayant souffert de tuberculose ( ?) et de jaunisse, forte mortalité infantile dans les familles d’origine de mes grands-parents maternels et dans la famille de mon père, mes tantes ayant perdu de nombreux enfants, etc.) et aussi, parce que mon attention était prise par d’autres sources potentiels de trauma (comme ne pas reproduire la violence éducative reçue, pouvoir allaiter mon enfant sereinement et longtemps, répondre aux besoins intenses de mon tout-petit puis à son hypersensibilité et sa soif immense d’apprentissage, m’en sortir avec mes propres frustrations, peurs, etc.)

Bref, avant la naissance de mon fils aîné, je me suis beaucoup documenté sur le maternage proximal, l’éducation bienveillante et la naissance respectée(1). J’ai peu réfléchi aux vaccins. Je trouvais instinctivement qu’ils étaient injectés bien trop tôt et que le mélange des maladies inoculées me semblait dangereux. Mais je souhaitais pouvoir continuer à voyager sur d’autres continents et je ne voulais pas, à l’inverse, bombarder mon enfant de vaccins en urgence si une occasion se présentait. Et puis j’avais peur. J’avais peur que quelque chose arrive à mon enfant et que je sois responsable. Comme la plupart des citoyens de ma génération, malgré ma formation en « médecines alternatives », j’avais intégré le culte de Pasteur et l’idée qu’il vaut mieux prévenir que guérir… 

Comme pour mon accouchement, j’ai délégué une partie de ma souveraineté à une personne professionnelle, le pédiatre homéopathe que nous consultions alors(2). Je suis effarée aujourd’hui quand je pense aux traumatismes potentiels que mon enfant a subis et à l’argent extorqué pour ces visites médicales mensuelles inutiles et culpabilisantes. L’attente était interminable, les séances aussi car interrompues par des coups-de-fil interminables eux-aussi. Le pédiatre me faisait comprendre qu’il surpassait largement mes compétences instinctives ou acquises. Out Winnicott (même s’il l’avait lu et le mentionnait parfois), le savoir professionnel écrasait « la mère suffisamment bonne ». C’était un pédiatre renommé, encore en activité, que beaucoup de mes amies appréciaient et m’avaient recommandé. Malgré son discours précautionneux sur les vaccins et le fait qu’il nous a bien heureusement fournis les antidotes homéopathiques après chaque inoculation, ce pédiatre a vacciné mon enfant à 4 mois… et a effectué un vaccin auquel j’étais opposé sans en avertir mon conjoint et sans mon consentement, un jour où j’avais eu la bonne idée de confier la visite mensuelle au père de mon enfant. Quand je l’ai reproché au pédiatre, il m’a dit que si la communication dans notre couple n’était pas optimale, ce n’était pas son problème. A sa décharge du médecin, je n’étais à l’époque pas certaine que mon fils n’irait pas en crèche. Il y est finalement allé trois matinées par semaine et avait donc besoin d’un carnet de vaccination en règle (mais pas nécessairement des shots).

Bref, to cut the story short, mon fils aîné a reçu plus de vaccins que je ne le souhaitais : un vaccin comportant 2 virus et un autre en comportant 4 (dont la polio. Il n’est plus dispo sur le marché). Pour mon second enfant, je savais mais… je me sentais coupable de faire une différence entre mes enfants… J’avais peur qu’il lui arrive quelque chose et que l’on puisse (que je puisse) me le reprocher. J’ai changé de pédiatre bien avant la conception de ma fille (le pédiatre en question me déconseillait d’avoir un second enfant tant que le premier n’était pas « stabilisé »… (Sachant que mon fils de 5 ans a toujours des besoins intenses en attention, l’attente aurait pu être éternelle!) J’ai aussi écouté davantage ce que mes amis (mon dentiste, ma sage-femme, d’autres parents) savaient sur la question.

Ma fille a reçu moins de vaccins et plus tard. Nous avons eu la chance d’être accompagné par un pédiatre homéopathe plus conciliant et plus au fait des dangers des associations de virus et opposés à la politique de vaccination sans conscience menée par l’Etat et les lobbies. 

Je relaie sa crainte quant aux administrations de demi-dose de vaccins pour adultes aux enfants, telles que beaucoup de médecins les pratiquent pour répondre aux besoins de parents qui souhaitent des vaccins ne comportant qu’un seul virus (par ex. la polio ou le tétanos).

Je relaie aussi cette information qu’il m’a transmise : à 2 mois, l’immaturité du système immunitaire de l’enfant fait que les vaccins injectés sont totalement inefficaces, mais l’état impulse le schéma de vaccination à cet âge là car, plus tard, les parents présentent moins facilement leur enfant à la consultation.

J’ai aussi appris qu’un bon médecin de famille de confiance est parfois plus utile qu’un pédiatre (en tout cas après 2 ans). 


Mon avis :


Je trouve dangereux d’introduire dans le corps d’un tout-petit des maladies, des métaux lourds et des substances que n’importe quel adulte sain d’esprit éloignerait de la portée son enfant. 

On peut se demander à quoi sert de de stériliser tout ce que porte le bébé à sa bouche si c’est pour injecter de telles substances dans son système immunitaire encore immature.

Je trouve inquiétant que les vaccins ne contenant qu’un seul virus soient peu, voire pas ou plus du tout accessibles sur le marché et pas totalement remboursés par le système de soin de santé belge (comme c’est le cas du seul vaccin obligatoire en Belgique, celui de la poliomyélite, non-disponible sous sa forme simple pour enfant en Belgique et dans les pays limitrophes – info à vérifier avec le temps). 

Il me paraît alarmant que l’Etat se laisse dicter sa politique de vaccination par les lobbies pharmaceutiques et dépensent des sommes folles dans ce qui s’avère une jéopardisation de la santé des générations futures.

Au même titre que le sucre, la nourriture industrielle, l’éducation et l’information de masse, (par l’école, la télévision et autres médias de masse), les vaccins sont une source potentielle de manipulation de masse, de soumission et de déchéance de notre libre arbitre.

Qui plus est, il est avéré que les métaux lourds présents dans les vaccins sont responsables de l’autisme (qui touchent plus les garçons) et que le vaccin contre l'hépatite B est responsable de la sclérose en plaque.

Sans tomber dans le conspirationisme, quand on cherche des réponses on en trouve facilement. 

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Je remercie mes enfants pour leur confiance et témoigne toute ma gratitude à la vie pour leur bonne santé présente et future.

Je sais que ma réflexion se poursuivra avec un troisième enfant.


Bonne recherche, bonne réflexion.  Quelques soient vos choix, quand ils sont effectués en conscience et pas par mimétisme ou par peur, ils sont justes pour vous et vos enfants.


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Notes complémentaires :

1. A ce sujet j’aurai pu creuser plus sur la physiologie de l’accouchement afin de renforcer mon pouvoir de femme pendant le travail et celui de mon compagnon pour qu’il m’accompagne au mieux, mais j’ai alors préféré délégué cette responsabilité à ma sage-femme. Je me suis rattrapée pour mon second accouchement. Voir article Trouver une chouette sage-femme à Bruxelles.


2. Nous avions consulté une autre pédiatre avant l’accouchement. Elle a vu mon fils une ou deux fois puis nous avons changé car elle été peu dispo et trop classique à mon sens. Je me souviens qu’elle avait recommandé une crème avec des parabènes pour des rougeurs. Choisir un pédiatre qui répondent à nos attentes demandent du temps et parfois quelques essais-erreurs. Il m’a fallu quatre pédiatres pour trouver celui qui me convenait le plus et, parallèlement, renforcer mes connaissances en soins préventifs et curatifs naturels, en alimentation, et en besoins connexes de l’enfant qui favorisent sa bonne santé (équilibre émotionnel, exercice physique, vie au vert, etc.).


IMPORTANT : Merci de ne pas me contacter pour obtenir des noms de médecins et de privilégier le bouche-à-oreille, la circulation humaine de l'information, et vos propres expériences et ressentis. J'ai bien conscience que beaucoup de parents sont démunis face à la question des vaccins mais ici s'arrête ce que je peux vous offrir en la matière. Merci de respecter cela.

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