Passées les premières minutes de cours de bio cette vidéo est un très bon éclairage sur le cycle menstruel et les lunes, comment mieux les vivre dan sure société patriarcale, sur leur pouvoir symbolique et énergétique.
Highly recommended, in english.
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mardi 14 mai 2019
dimanche 28 octobre 2018
L'instruction en famille : un choix élitiste?
Je partage avec vous le premier article que j'ai rédigé pour Grandir Autrement, pour le numéro 59 dédié à l'Instruction en famille, parût en juillet 2016. Ce numéro du magazine peut-être téléchargé en version pdf pour 2,94€ sur le site de Grandir Autrement. Vous pouvez également vous abonner, ou abonner un-e ami-e ici. Par votre soutien, vous permettez la diffusion et la normalisation du maternage proximal et de l'éco-parentalité. Notre travail est principalement bénévole.
L'instruction en famille, un choix élitiste ?
L’instruction libre des enfants comme prolongement du maternage proximal implique que les parents, qui souhaitent vivre plus de quelques heures par jour avec leurs enfants, composent avec les finances familiales, les besoins de chacun et… l’entourage. Les peurs renvoyées par les proches sont bien souvent la sociabilisation des enfants, la capacité des parents à instruire leurs enfants et la nécessité de « gagner sa vie » et donc de travailler en déconnexion de la sphère familiale (tel que le travail est conçu et perçu majoritairement dans notre société).
Aux États-Unis, l’instruction en famille (IEF) est, depuis peu, vue d’un autre œil. Les grandes universités favorisent l’inscription des adolescents « non-sco » qu’elles considèrent comme plus motivés et plus autonomes dans leurs apprentissages car posant souvent un choix de filière plus conscient. 74 % des enfants instruits librement s’inscrivent à l’université contre 49 % des élèves de l’école publique1et chaque année 100 000 anciens enfants IEF obtiennent un diplôme universitaire2.
Un nouveau regard sur l'IEF
Les nouveaux précepteurs de tendance, les « techies » (i.e.experts en nouvelles technologies) et les partisans de la financial independence3lancent la mode du homeschooling dans l’intelligentsia US. Pour eux, l’école est un frein à la créativité. Ces familles aisées créent de nouveaux marchés pour les écoles privées et les opérateurs culturels qui offrent des cours et services « à la carte » à leur intention. Leur médiatisation comme créateurs d’une nouvelle élite, rafraîchit l’image de la déscolarisation qui, depuis les années 70, est associée à deux groupes aux visions sociétales bien distinctes : les familles chrétiennes soucieuses de l’influence séculaire de l’école publique et son insécurité et le mouvement hippie libertaire dénonçant l’oppression des enfants par un système scolaire autoritaire et patriarcal4.
Le nombre d’enfants déscolarisés augmente chaque année de 7 %, atteignant 3,4 % des enfants en âge d’être scolarisés5. Et pour cause, les statistiques de réussite aux examens nationaux sont en faveur de l’IEF depuis près de vingt ans. L’étude la plus récente, effectuée en 2009 par quinze instituts de sondage indépendants sur près de 12 000 enfants IEF de 5 à 17 ans, a montré que ceux-ci obtiennent en moyenne des résultats nettement supérieurs aux tests nationaux, et ce, dans toutes les disciplines majeures testées. 87 % des enfants déscolarisés obtiennent des notes supérieures à la moyenne nationale, créant un écart de 37 points de pourcentage avec les élèves de l’école publique6.
Malgré un plus grand nombre d’enfants instruits librement, un revenu familial médian inférieur à la moyenne nationale et une plus grande diversité sociale des familles dont ils sont issus, cet écart se creuse au fil du temps.
Au-delà de l’attention personnalisée, du respect des rythmes d’apprentissage et du temps que l’enfant peut consacrer à ses passions, on peut expliquer l’exacerbation de cet écart par l’accélération de la circulation de l’information, viaInternet et les réseaux sociaux, qui favorise la mise en place de groupes d’entraide et d’apprentissage entre familles et l’essor des cours en ligne.
Un outil d’émancipation social
Mais faut-il être millionnaire pour instruire son enfant ? Absolument pas ! L’étude démontre queni le revenu des parents, ni leur origine sociale, ou l’argent dépensé pour leur instruction n’influent sur les résultats des enfants IEF.Ainsi, l’écart de résultats entre les enfants issus des familles défavorisées (qui seraient éligibles à la gratuité des repas en cantine scolaire7) et ceux issus des classes sociales plus aisées est de quatre points de pourcentage dans le milieu IEF contre dix points d’écart pour les écoliers8. L’écart filles/garçons est d’un point seulement en faveur des filles, alors que l’école tend notoirement à les défavoriser au fur et à mesure qu’elles grandissent.
L’IEF apparaît comme un moyen de lutte contre les inégalités sociales tandis que l’école comme outil d’émancipation sociale est un échec avéré (comme Pierre Bourdieu l’a démontré9 ).
En France, une association affirme : « Quels que soient votre niveau d'instruction, votre situation sociale ou votre lieu d'habitation, tout le monde peut pratiquer l'instruction en famille. Il revient à chaque famille de définir ses besoins, ses priorités, de connaître ses limites et de s'organiser en conséquence.10»
Pour Laetitia, maman solo qui a déscolarisé son fils il y a trois ans, l’apprentissage hors de l’école s’est intégré à un changement de vie global lorsqu’elle a décidé de voyager avec lui et de vivre hors du système monétaire. « La vie communautaire et nomade offre un grand nombre de personnes ressources à l’enfant auprès desquelles il peut apprendre au gré de ses intérêts. En un an, Nohé a appris deux langues. Le contact avec la nature aussi est une source d’apprentissage immédiate et vaste. L’enfant a tout à portée de main.» De retour en ville et, à la demande de Nohé, 8 ans, ils ont opté pour un cadre léger. Laetitia a monté son activité d’animation artistique ce qui lui permet de travailler en grande partie à la maison et d’amener son fils avec elle en prestation. « Quand on voit le documentaireÊtre et devenir, on a l’impression qu’il faut être millionnaire pour pratiquer l’IEF. Je ne me suis absolument pas posé la question de l’argent quand j’ai fait ce choix. En grandissant, les besoins de Nohé changent, mais l’offre d’activités “extra-scolaires” et les rencontres entre familles autour d’un apprentissage (fabrication du pain, soins des ânes, etc.) offrent plein d’opportunités accessibles.»
Pour Agathe, maman de trois enfants de 2, 7 et 9 ans, instruits librement, pratiquer l’IEF se conjugue aujourd’hui avec simplicité volontaire. Ce fut d’abord un choix par défaut : « Je croyais que la panacée pour mon enfant, c’était une école Montessori et puis, quand j’ai rencontré le groupe de familles non-sco à Paris, c’est devenu un véritable choix. J’ai aussi compris que j’avais besoin d’être en relation avec mes enfants pour réparer mon histoire familiale. Avec l’IEF, nous pouvons devenir les parents que l’on souhaite.» Pour elle, pratiquer l’IEF, c’est respecter la nature profonde de l’enfant et lui assurer un parcours singulier tissé de la culture qu’il se forge au fil de ses intérêts et de ses rencontres. «Mon fils aîné réclame d’être boulanger depuis toujours. S’il le devient, ce sera par choix et pas parce que l’école l’aura décrété trop mauvais pour faire autre chose. Du coup, c’est aussi une autre société que l’on choisit.»
Et si cette nouvelle « élite » en devenir était composée, non pas de l’excellence intellectuelle, mais de jeunes gens plus épanouis, plus connectés à leur famille et leur environnement ?
Agathe est une ex-institutrice : « Quand on me demande si les parents ont assez de culture pour pratiquer l’IEF, ça me fait horreur car de quelle culture parle-t-on et qui en a le monopole ? L’école ?». Sabrina, mère de deux enfants déscolarisés depuis cette année, s’insurge également : « L’intelligence et la culture ne sont pas l’exclusivité des classes aisées. Mon grand-père, ouvrier, avait pour livre de chevet le dictionnaire alors qu’il n’était jamais allé à l’école. Même avec un petit budget, avec les bibliothèques et Internet, on peut étancher sa curiosité d’apprendre. Les enfants en IEF dissocient moins l’apprentissage du jeu et de la vie en général. Chaque rencontre est une ressource.»
Travailler et instruire librement
Mais comment gérer cette « disponibilité totale discontinue11» à ses enfants tout en gagnant sa vie ? Outre la flexibilité de son activité professionnelle, Laetitia s’est tournée vers le parrainage laïc. Son fils a noué une relation familiale forte avec un couple bouddhiste homosexuel sans enfants. Tout le monde y gagne : « Ce n’est pas moi qui planifie leurs rencontres, il les appelle lui-même». Sabrina et son compagnon ont opté pour deux temps partiels « afin que les enfants aient deux points de vue différents et qu’il n’y en ait pas un qui reste plus que l’autre à la maison. On a peu de temps en famille au complet ou en couple mais on se couche et se lève tard pour se retrouver. L’IEF, c’est surtout réorganiser sa routine». Leur budget les place juste en-dessous du seuil de pauvreté. Quand ils ont choisi l’IEF ils se sont demandé si, justement, c’était l’apanage d’une certaine élite : « Et puis non ! Quand nos enfants étaient scolarisés tous les mois, il y avait des dépenses supplémentaires pour les sorties ou autres. L’IEF nous coûte un peu moins cher que l’école (pas de cartable ou de fournitures obligatoires) mais la différence, c’est que l’argent que l’on dépense, nous en profitons aussi : on va au musée et au théâtre avec eux !»
Quant à Agathe, qui a quitté Paris depuis un an pour une expérience nomade en famille, en s’offrant le temps, la question financière devient secondaire : « C’est maintenant que mes enfants ont besoin de moi. Travailler, je peux le faire plus tard. Les enfants sont par essence imprévisibles et nous obligent aucarpe diem. Avec l’IEF et la route, on rentre dans une autre temporalité, on apprend à se laisser guider et l’on goûte à la générosité de la vie. Ce qui me nourrit, ce sont les rencontres et la vie dans la nature. Le reste devient secondaire. Même si le mode de vie que l’on quitte nous nourrit encore, nous faisons déjà l'expérience de la récup’, des échanges avec d'autres qui nous confortent dans le fait qu'on peut vivre autrement et mieux.»
Une nouvelle élite épanouie et consciente
Mais quid des facilités d’apprentissage ? Faut-il avoir un enfant précoce intellectuellement pour pratiquer l’IEF ? Aux États-Unis, 24,5 % des enfants IEF sont « en avance » par rapport à leur pairs scolarisés et seulement 5 % sont en situation de « redoublement »12. En France, seulement 12 % des membres de l’association LAIA (Libres d’apprendre et d’instruire autrement)ont choisi l’IEF parce que leur enfant présente des facilités d’apprentissage13.
À l’heure où diagnostiquer son enfant « haut potentiel »est une source de fierté chez certains parents, il est bon de rappeler qu’Howard Gardner a défini huit types d'intelligence14et que l’IEF est une voie rêvée pour développer le potentiel d’un enfant doué autrement que scolairement.
Et c’est là où réside la beauté de l’IEF quand elle appliquée pour répondre aux besoins de l’enfant, favoriser la pleine éclosion de sa créativité et lui permettre d’intégrer la société à son rythme, sans compétition et sans jugement imposé, pour y participer en tant qu’être respectueux de lui-même, d’autrui et de son environnement.
___________________________________

4 - Les figures de proue de ces deux mouvements sont Raymond Moore, qui a montré que l’apprentissage formel et institutionnalisé avant l’âge de 12 ans est source de nombreux troubles tels que la myopie, la dyslexie ou l’hyperactivité, et John Holt, le père du« unschooling », c’est-à-dire l’apprentissage par la vie et son abondance d’expériences.
5 - https://nces.ed.gov/programs/digest/d14/tables/dt14_206.10.aspethttp://www.topmastersineducation.com/homeschooled/
7 - À ce propos, on peut déplorer que les familles IEF défavorisées ne reçoivent pas l’équivalent financier de cette aide, mais certains états accordent désormais des déductions fiscales aux familles IEF. Encore faut-il être imposable…
8 - Average national assessment of education progress science and reading scale score, National Center for Education Statistics, 2009.
9 - voir Pierre Bourideu et J-C Passeron,Les Héritiers. Les étudiants et la culture, Les Editions de Minuit, 1964 et, des mêmes auteurs, La Reproduction. Éléments pour une théorie du système d'enseignement, Éditions de Minuit, 1970.
11 - Les plumes de LAIAn° 9, septembre 2008, p.13.
13 - http://laia-asso.forumpro.fr/t7-pourquoi-les-familles-font-elles-le-choix-de-l-ief
14 - L'intelligence linguistique, logico-mathématique, spatiale, musicale, corporelle-kinesthésique, interpersonnelle, intrapersonnelle, naturaliste.
vendredi 24 août 2018
Représentation de soi, sexisme, racisme : des ressources pour nos enfants
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extrait des dépliants de Maman Rodarde à télécharger sur son site |
La fille métisse d'une amie blanche écrit une thèse sur la représentation de soi des enfants métisses en Allemagne et du racisme inconscient de leur entourage et notamment du parent blanc. C'est un éclairage stupéfiant sur l'intériorisation du racisme par tout un chacun, même quand on s'en croit à l'abri.
Je me demande ce que mes enfants ont intégré comme stéréotypes sexistes, racistes, spécistes, etc. Je me demande comment ils se perçoivent eux-même en tant que fille, garçon, métisse blond, métisse brune, enfants de couple mixte, enfants vegan, enfants de parents polyamoureux, etc.
Connaissez-vous le test de la poupée? Je vous laisse le découvrir...
Remarque : il existe une version plus longue sans sur-titres français avec d'autres groupes d'enfants, notamment asiatiques et latino-américains. Notez que les résultats sont les mêmes.
Enfant, j'ai souffert comme beaucoup des étiquettes et des jugements des autres. On y passe tous mais notons qu'il y a des catégories qui n'y échappe pas, et ce, toute une vie, même dans les interactions les plus mineures du quotidien.
Alors voilà, je me retrouve maintenant dans le rôle de la mère de la fillette métisse et j'aimerai empowered ma fille plus que je ne l'ai été. Et mon fils aussi. Pour qu'ils se sentent bien dans leur genre et dans leur peau.
L'avantage que j'ai sur mes parents c'est que ma mère étant blanche, elle pouvait plus difficilement comprendre ce que je vivais et mon père, noir, faisait tellement d'effort pour que ma soeur est moi passions pour de bonnes françaises de souche, qu'il vivait dans une sorte de déni. Impossible pour lui que nous soyons visées par le racisme, il encaissait beaucoup trop lui même pour pouvoir entrevoir notre souffrance. Autre avantage : les temps changés ! La seconde et 3ème génération d'immigrés est plus outillée que ses aînés. Voir par exemple les blogs : les bavardages de Kyémis (France, queer, 20ans, pur régal), Mrs Roots (Québec, auteur d'un livre pour enfants), le collectif afroféministe Mwasi (France) et la revue littéraire et artistique Ayaté (France).
Je suis donc en pleine exploration de pistes pour permettre à mes enfants d'avoir une représentation d'eux même positive et de cultiver leur tolérance face à la différence, de se libérer du diktat de la norme, si chère à mon papa.
S'affranchir de la norme
La norme c'est quoi? C'est le prêt-à-penser institutionnalisé par des acteurs au pouvoir écrasant qui se nourrit de notre docilité : la pub, les médias (y compris l'industrie cinématographique et télévisuelle de masse qui handicape voire annihile la capacité de libre-pensée de nos enfants et la nôtre), les discours officiels relayés entre autre par le mode médical et l'école, manipulés par les lobbies de l'industrie pharmaceutique, agro-alimentaire, informatique, du tabac, etc. L'ensemble des idées diffusées modèlent la psyché nécessaire à la reproduction du système patriarcal capitaliste dont l'archétype, au sommet de la pyramide sociale, est l'homme hétérosexuel blanc de 40 ans avec un bon CDI et propriétaire (de son logement, ses gosses, sa femme, son assurance-vie, etc.).
C'est ce qui nous donne envie d'avoir (des enfants sages, un beau corps, l'éveil, un amant plus doué, etc.) plutôt que de nous accepter dans l'instant tel qu'il est. Vous vous croyez à l'abri? Ce super article du blog Famille à l'Ouest est un très bel exemple et un bon moyen de se réveiller quand on roupille encore : Le prix de la meilleure « maman Montessori »
C'est ce qui nous donne envie d'avoir (des enfants sages, un beau corps, l'éveil, un amant plus doué, etc.) plutôt que de nous accepter dans l'instant tel qu'il est. Vous vous croyez à l'abri? Ce super article du blog Famille à l'Ouest est un très bel exemple et un bon moyen de se réveiller quand on roupille encore : Le prix de la meilleure « maman Montessori »
Ces agents du système tissent une moralité bienséante et traditionaliste servie non-stop H24-7/7 y compris par nos amis, nos collègues, nos parents, etc... sauf si on se débranche ! A ce sujet je vous recommande l'un de mes articles préférés : Le regard des autres : vivre ses choix de maternage avec sérénité.
Comment contre-carrer les messages sexistes et racistes subliminaux ou frontaux reçus par mes enfants (4 et 7 ans)? Comment les sensibiliser à leurs droits pour que leur ouverture d'esprit naturelle perdure malgré le conformisme ambiant? Même si l'on vit dans un milieu conscient assez libre, voire libertaire, il n'empêche : le racisme et le sexisme sont comme le carnisme, tellement intégré qu'on ne le perçoit plus que dans les cas extrêmes.
Les solutions pour soutenir nos enfants
On transmet déjà beaucoup par l'exemple.
Pour ça, je crois ne pas être trop à la masse mais j'ai encore du travail, notamment pour poser des limites claires (avec les personnes qui m'impressionnent) et accepter mon corps plus encore. Je ne vais pas faire de liste de ce que je fais ou ne fais pas (quoique ça pourrait vous inspirer) parce qu'être féministe ce n'est pas, par exemple, s'épiler ou pas (c'est un exemple). Mais, dans le cas de l'épilation, se poser la question "pourquoi je le fais?" et répondre avec honnêteté en écoutant son coeur et pas sa tête, c'est déjà une démarche vers l'amour de soi et l'affranchissement aux diktats extérieurs (qui créent des diktats intérieurs durs à dégommer...).
Il n'empêche, hier ma fille m'a dit : "les femmes restent à la maison et les hommes travaillent à l'extérieur"... What? Parce qu'il fait chaud et que j'aime travailler sur mon ordi au frais, et que la plupart des hommes ici travaillent au jardin, à la construction ou dans l'atelier qui est à l'extérieur.
Dans notre communauté, les jeux entre enfants s'établissent souvent en fonction du genre. Je me demande pourquoi. La tribu d'enfants commence aussi à s'intéresser à l'anatomie de chacun. Les garçons essaient parfois de contraindre les filles et ont besoin de guidance pour percevoir les limites et comprendre le respect du non et le concept du consentement. Les filles font parfois les mièvres et font semblant d'avoir peur pour qu'ils leur courent après... (Oups, je crois que je fais parfois la même chose...) Il y a aussi cette petite fille blonde qui s'abreuve d'histoire de princesse, s'habille en princesse... C'est une super amie pour ma fille mais je vois bien que ça la questionne (et moi aussi). On a acheté des jolies robes et un déguisement de princesse mais je souhaite l'aider à garder sa spécificité (et j'observe que c'est important pour moi d'avoir une fille qui n'est pas gnangnan...tiens, tiens est-ce que je suis assez cool avec ça?...).
Observer nos comportements, nos schémas, les accepter aussi et voir ce qui nous sert et ce qu'on veut transmettre, sans brimer les élans explorateurs de nos enfants.
Pour se prémunir des stéréotypes de genre :
Les dépliants de Maman Rodarde (sa photo) |
* Les super dépliants réalisés et offerts par Maman Rodarde pour les filles (il y a 2 fichiers) et pour les garçons. Cette super maman à aussi choisi de représenter des personnes racisées (i.e. qui subissent l’assignation à une supposée race) et des personnes transcende. Je les ai imprimés, découpés et mis dans un bocal dans la cuisine à l'intention des enfants et adultes de la communauté. J'en ai aussi imprimé pour que les enfants les partagent en classe.
* Les listes d'ouvrages anti-sexistes sur les site Les Trois Lunes : 2015 et 2013 (la liste 2017 traite plutôt de la parentalité).
* Un webzine à télécharger sur l’antisexisme sur le site de La mare aux mots et aussi une page instagram qui reprends tous les ouvrages présentés sur le site.
Pour se prémunir d'une représentation biaisée de la société dans la littérature jeunesse et nourrir une représentation positives des enfants racisés :
- Le blog Mistikrak d'une maman bibliothécaire québécoise qui recensent et promeut les ouvrages représentant des personnages racisés (i.e. qui subissent l’assignation à une supposée race). Ce qui est très intéressant c'est qu'elle décrypte la représentation implicite et explicite du-dit personnage : est-ce un personnage secondaire ou primaire? sa couleur change t-elle quelque chose à l'histoire? est-il stéréotypé (par ex. pauvre enfant de banlieue ou enfant sauvage en Afrique) ? J'aime particulièrement sa sélection de livres sur l'acceptation de soi.
- en anglais : The brown book shelf un blog américain, pendant de celui de Mistikrak.
Pour l'instant j'en suis là.
* Etre plus consciente de mes blessures et de mes ressources.
* Incarner plus consciemment mon statut de mère afroeuropéenne d'enfants racisés : c'est à dire apporter de l'attention à cet composante de mon être et de mes enfants pour l'intégrer pleinement à mon maternage (comme je le fais pour le veganisme ou d'autres choix d'éducation par exemple).
RQ : je le répète, racisé veut dire susceptible d'être victime de racisme. Notez que "racisé" c'est un adjectif, pas un nom, car utilisé comme nom il perd son sens, voir l'article de Sarah-Jane Fouda dans Le Monde à ce sujet).
* M'épanouir dans ma féminité et ma sexualité.
* Jouer avec les archétypes & les stéréotypes en général et ramener une dose d'humour (sans que ce soit une fuite).
* M'épanouir dans ma féminité et ma sexualité.
* Jouer avec les archétypes & les stéréotypes en général et ramener une dose d'humour (sans que ce soit une fuite).
* Partager mon cheminement avec leur père et les adultes et enfants qui interagissent avec nous (communauté, grand-parents, écoles, amis, etc.).
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pour Natura Spirit, photo : Emilia Drake. |
mardi 29 mai 2018
Génération Quoi
...on ne dit pas "Quoi ?", on dit "Comment ?" !
Je suis en plein dans mes recherches sur l'école comme vecteur de socialisation et je découvre "Génération Quoi", une longue étude sociologique menée auprès des 18-24 ans dans toute l'Europe.
Ces témoignages vidéos sont un pur régal.
En voici une sur l'enseignement. On retrouve plein de thème comme le féminisme, les réfugiés, l'Europe, les inégalités, la sexualité...
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Extrait de l'enquête sociologique "Génération Quoi" - résultats pour les 16-17 ans en France |
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Extrait de l'enquête sociologique "Génération Quoi" - résultats pour les 16-17 ans en Belgique (on peut raffiner par région) |
mercredi 11 avril 2018
Soutenons l'école démocratique de l'Orneau
Je relaye l'appel de l'école démocratique de l'Ormeau, une des rares écoles à pédagogie active de Wallonie, qui accueille, depuis près de deux ans, des jeunes de 3 à 18 ans, sans classe d’âge, avec des apprentissages naturels et autonomes, des apprentissages entre pairs formels et informels.
Les enfants de l'école ont envie de réaliser un clip vidéo avec le groupe de rap engagé et loufoque PANG (dont j'ai déjà partagé la vidéo "Fais-le"). L'idée est de promouvoir la "new school", une nouvelle manière de penser et créer l'éducation.
Leur collecte de financement finit bientôt : J-5 aujourd'hui !
Chers Amis,
Nous avons dépassé 74% de notre objectif de collecte de financement pour notre projet de création d'un vidéoclip avec le groupe PANG !
Aidez-nous pour cette dernière ligne droite :
J-6 : SOUTENEZ-NOUS SUR KISS KISS BANK BANK |
Faire ce vidéoclip permettra aux enfants d'acquérir de nouvelles compétences (écriture, musique, mise en scène, décors, utilisation de matériel "son et image", expression verbale et corporelle, ...) au travers d'une réalisation concrète et pleine de sens.
Nous voulons aussi donner un nouvel élan à l'enseignement en Belgique en montrant avec humour et musique notre manière innovante “d’être et de faire école” !
NOTRE APPROCHE PÉDAGOGIQUE

L'École démocratique de l'Orneau accueille, depuis près de deux ans, des jeunes de 3 à 18 ans, sans classe d’âge, avec des apprentissages naturels et autonomes, des apprentissages entre pairs formels et informels.
“Avant d'arriver ici, j’étais dans une école classique et c’était vraiment difficile pour moi, car je devais faire énormément d’efforts pour la lecture. Ici, je peux créer, inventer, imaginer. Si je veux devenir architecte, c’est bien de venir ici, car je peux créer des maquettes. Quand on est motivé pour construire une cabane, on apprend à scier, à clouer, à mesurer, on va voir dans des livres pour découvrir ce qui existe, on écrit pour communiquer… La lecture, c’est très important. Ici, j’ai compris que ça servait à quelque chose.” Colin Van Hamme, 9 ans
“Si un matin, je préfère écrire un livre plutôt que de participer à un atelier proposé par un adulte et si ce que je veux faire est accepté par le règlement de l’école... Alors je peux le faire. Mais je dois me débrouiller pour organiser ma journée. Pour les maths, il y a un livre et je connais le programme à suivre. Je regarde sur internet. C’est moi qui décide de quelle matière je travaille à quel moment.” Maurin Dufrène, 15 ans
“Une gouvernance démocratique, ça veut dire que l’on fait ensemble (adultes et enfants), que l’on décide ensemble. Ici, les enfants ne s’asseyent pas en classe devant un enseignant qui leur donne cours. Les accompagnants proposent des ateliers. Et ils discutent avec les enfants sur comment va se réaliser l’atelier. Mais aussi comment organiser l’école, les bâtiments, répartir les financements…” Romain Gauthier, 29 ans
Nous apprenons aussi la communication non-violente et bienveillante et la gestion des émotions. Les neurosciences affectives et relationnelles démontrent que la mise en place d’un environnement bienveillant, de relations et d’attachement secure permet à l’enfant un plein développement de son potentiel cérébral. "L'éducation d'un enfant est avant tout une relation. Privilégier cette dernière est toujours prioritaire." Isabelle Filliozat
Une transition écologique est mise en place par une sensibilisation à la biodiversité (un potager, une serre, des animaux, des moments en forêt, des produits bio et sains, un habitat groupé, un bâtiment rénové de manière écologique,...)
NOTRE VISION
Nous souhaitons déployer un lieu d’apprentissage dont l’écosystème nourrit l’élan naturel d’apprentissage des enfants, des jeunes et des adultes pour qu'ils déploient leurs talents au service de la société: un écolieu, avec en son coeur, une école en interaction avec divers espaces de vie et d’activités (ateliers, coworking, espace culturel, maraîchage, incubateur de projets, habitats solidaires et intergénérationnels,...).
PARTAGEZ NOTRE CAMPAGNE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX |

N'hésitez pas aussi à en parler autour de vous, à financer la campagne, à envoyer le lien du crowdfunding à vos amis avant la fin de campagne le 16 avril.
Et découvrez-nous sur notre site internet.
jeudi 7 décembre 2017
De l'empathie pour les parents
La Maison de l'Enfant en partenariat avec le réseau Parentalité Créative lance une hotline de la parentalité positive.
Tous les jours ouvrables de 14h à 17 h vous pourrez bénéficier gratuitement de 15 minutes pour relâcher la pression, être écoutée et partager avec un professionnel de l'accompagnement à la parentalité qui est lui même parent et a fait face aux défis auxquels vous vous confrontés.
Quelques infos en plus sur le site de Catherine Dumonteil-Kremer.
Tous les jours ouvrables de 14h à 17 h vous pourrez bénéficier gratuitement de 15 minutes pour relâcher la pression, être écoutée et partager avec un professionnel de l'accompagnement à la parentalité qui est lui même parent et a fait face aux défis auxquels vous vous confrontés.
Quelques infos en plus sur le site de Catherine Dumonteil-Kremer.
dimanche 23 octobre 2016
Lunes, coupe, sexualité, sensualité et éducation
Photo : Lotus Jonhson sur Flickr |
Cela fait un moment que
j'ai envie d'écrire sur les lunes (leur première apparition, leur retour après
une naissance) mais aussi sur la sexualité, chamboulée par l'arrivée d'un ou
plusieurs enfants, par la vie de famille dans ce qu'elle a de chronophage et d'énergivore,
sur la transformation du couple d'amants en "couple
parental"...
Bref, j'ai envie de
parler de féminité, d'éveil et de réveil à la sexualité, à la sensualité
amoureuse.
Ce sujet est trop
vaste, alors je vais commencer parce ce que je sais, ce que j'ai expérimenté et
les pistes de réflexions aux questions que je me pose.
Quand on explore en conscience son mode de vie et que l'on cherche d'autres modèles que le prêt-à-penser-et-consommer, au même titre que l'alimentation, la santé, l'éducation, la mobilité, l'habitat, la sexualité et le rapport au corps aussi sont des domaines à se ré-approprier et ré-inventer.
Quand on explore en conscience son mode de vie et que l'on cherche d'autres modèles que le prêt-à-penser-et-consommer, au même titre que l'alimentation, la santé, l'éducation, la mobilité, l'habitat, la sexualité et le rapport au corps aussi sont des domaines à se ré-approprier et ré-inventer.
Retour de couches, premières lunes : changer de vocabulaire pour une nouvelle perception.
Cela fait plus d'un an que je m'éveille à la célébration du féminin, par les cercles de
femmes, la spiritualité chamanique, et la lecture d'ouvrages de référence
comme Lune rouge de Miranda Gray.

Lorsque ma fille a eu 20
mois, et que ma nature cyclique a repris sa double teinte blanche et rouge, mon
compagnon m'a surprise en célébrant cette occasion et en m'offrant un symbole :
une superbe amaryllis rouge. Cette événement nous a permis de nous interroger
sur ce que nous souhaitons transmettre à nos enfants en terme d'images, de
connaissances et de ressenti quand à leur corps, leur genre, les lunes, la
sexualité.
Si vous interrogez les
femmes autour de vous, bien souvent l'apparition des lunes a été un moment
traumatique de leur histoire personnelle. Beaucoup se sont senties peu accompagnées,
mal accueillies dans ce passage important de leur vie de femme. Il me semble important que les pères, comme
les mères, s’interrogent sur leur perception des femmes et des lunes, pour être
conscients de ce que l’on transmet malgré soit mais aussi, pour accompagner au
mieux leurs filles (surtout quand on pense à la multiplication des séparations
et des gardes alternées, qui font que les pères doivent pouvoir accompagner
positivement leur fille sur cet aspect en l’absence de leur mère).
Bref, voici les pistes que j'ai trouvé pour le moment :

- Pour les enfants un
peu plus agés et les pré-ados, il existe un super conte auto-édité: Le trésor de Lilith – un conte sur la sexualité, le plaisir et le cycle menstruel, de
Carla Trépat Casanova.
- Pour les ados et
leur(s) parent(s) du même genre, il y a les sessions Cycloshow, qui comportent
des temps avec et sans parents et durant lesquelles certains adultes apprennent
aussi des choses sur leur corps et celui de l'autre !
- Toujours pour les ados, le site Education Sensuelle offre une approche objective, amoureuse et
gourmande aux questions des ados. Bien plus sympa qu'un cours de bio.
- Les tentes rouges, les
cercles de femmes ou les cercles d'hommes, notamment les Nouveaux Guerriers,
bref tous les rassemblements non-mixtes dans lesquels les ados sont plus que
bienvenus pour des rites de passage, des cérémonie de transmissions et de
partage, tout en douceur.

- on me conseille aussi
Les trésors du cycle de la femme. Je ne l’ai pas lu mais il y a quelques années,
j’ai dévoré “Femme!” de Nathalie Angier (ouvrage malheureusement épuisé).
Body positivity et mouvement queer : amour de soi et reconquête de son aspect physique
Ce mouvement lancé aux States pourrait en gros se résumer à : “cessons
de vouloir plaire et aimons nous !” Il y a plein de videos YouTube à ce sujet qui
donnent des frissons de liberté et de révolte.
Il y a quelques mois, j’ai
regardé le documentaire “A quoi rêvent les jeunes filles” d'Ovide, sur la sexualité des jeunes
filles hétéros en France. Réalisé par une activiste féministe de ma génération,
ce documentaire est une bombe pour nous femmes de tout âges et pour nous
parents qui ne sommes pas de la génération “millenial” ou génération Y (celle
née autour de l’an 2000, nos ados quoi). Ce
qui m’a le plus touché c’est le leurre si facile et si terrifiant entre croire
que l’on se réapproprie sa sexualité et, en fait, gober tous les fantasmes,
désirs, attentes, stéréotypes masculins, bref, toute l’imagerie sexuelle générée
par des années de domination masculine occidentale. Regarder ce documentaire
vous éclairera plus que mes commentaires mais la question qui m'anime est : comment se
reconnecter à ses désirs profonds et retrouver une réelle créativité sexuelle
délivrée des diktats masculins. Pour moi, panamoureuse, cela s’applique aussi aux relations
homosexuelles, tant l'ensemble de nos schémas mentaux est conditionné par notre structure sociale, toujours aussi patriarcale. Le tantra
(voir plus loin) dans son approche de réconciliation du féminin (sacré) et du masculin (divin) présent en chaque être est, pour moi, une belle inspiration dans ce chemin vers l'autre et vers soi dans la
sexualité.
Pour revenir à la body
positivity, il me semble que ce mouvement va de paire avec le mouvement queer qui peut se résumer en l'abolition des diktats et des clichés liés au genre. Au quotidien, je pourrais traduire cela
en : “Je suis la femme que j'ai envie
d'être et pas celle qu'on m'impose. J'ai du poil sous les bras, les mollets,
la lèvre supérieure et les orteils et alors? Les hommes aussi, non? Et si j'aime le maquillage et les
mini jupes tant mieux car c'est mon choix. ET JE M’AIME”.
Ces bonnes intentions envers soi-même et son image
s’applique bien évidement aux hommes et à nos petits garçons, qui peuvent pleurer,
porter du rose, des robes et du moulant et préférer les jouets “de filles”.
Coupe menstruelle: le pied?
Je me rends compte que
beaucoup de femmes, notamment en France ne connaissent pas la coupe
menstruelle. Que dire alors de l'élimination naturelle du flux !? Avec des
enfants en bas âge, cette pratique ancestrale et universelle, me semble difficile à mettre en oeuvre (puisque l’on
est fort centré sur leurs besoins à eux et peu disponible pour soi) mais, l'usage de la coupe m'apparait comme un bon début
pour retrouver le contact avec ce flux de sang qui n'est ni sale, ni honteux et
fournit un super fertilisant aux plantes.
L'utilisation de la
coupe nécessite quelques cycles d'exploration et d'apprivoisement, ce qui est
une occasion parfaite pour mieux connaître son anatomie. Pour celles qui ont un
périnée moins tonique (à cause des naissances notamment) il existe chez Me Luna
un modèle soft, un modèle short pour les utérus un peu descendus, mais
aussi un modèle sport conseillés aux plus toniques ou pour la pratique du yoga notamment (bon, en yoga normalement, certains exercices sont déconseillés pendant les lunes. Tout comme en massage thaï, on évite les inversions). Tout ça en vente par internet car les
magasins bio ne proposent que des modèles standard (quand ils le font...). Pour ma part, j'ai deux coupes, une Lady Cup et une Me Luna. et j'alterne selon
l'abondance et l'activité. TMI? :)
Il faut préciser que certaines femmes ne peuvent pas utiliser de coupes, notamment celles qui souffre de vaginisme. Si c'est votre cas, rassurez-vous, vous n'êtes pas seule et on en sort, avec beaucoup de douceur pour soit et pour ce que cette épreuve peut mettre en lumière.
Il faut préciser que certaines femmes ne peuvent pas utiliser de coupes, notamment celles qui souffre de vaginisme. Si c'est votre cas, rassurez-vous, vous n'êtes pas seule et on en sort, avec beaucoup de douceur pour soit et pour ce que cette épreuve peut mettre en lumière.
Tantra : une source d’inspiration et d’éveil inépuisable.
Le tantra est mal
perçu et mal connu en occident. C'est une source inestimable de sagesse,
d'équilibre intérieur et relationnel. Pratique spirituel, respiratoire et
physique, on distingue le tantra blanc, celui de l'esprit, du tantra rouge,
celui de la rencontre de soi et de l'autre par la sexualité.
A Bruxelles, j'ai été
initiée au Studio La Limite avec Elle, une personne lumineuse et généreuse qui
attire dans ce sanctuaire moderne et expérimental, en plein Schaerbeek, de
belles âmes en transition. On y trouve aussi des sessions de
méditations, des massages et un monastère expérimental. Encore une fois, je précise pour éviter toute méprise : il ne s’agit pas de pratiques érotiques. C’est
un lieu apaisant, inspirant, ressourçant. S'offrir un espace et un moment pour
prendre soin de sa sexualité, par le biais d’une pratique qui intègre les autres dimensions
de notre être (spirituelle, relationnelle, émotionnelle, physique, etc) est un
bienfait en soi.
Des livres pour s’initier :
J'ai lu Making Love de
Barry Long (en français : Faire l'amour de manière divine) qui n'est pas tendre avec les hommes dans son
explication du manque de créativité et spiritualité dans la sexualité telle
qu'elle est le plus souvent imaginée, perçue et vécue. Elle, du Studio La Limite, m'a conseillé la
trilogie de Mantak Chia : La femme multi-orgasmique, L'homme multiorgasmique et
Le couple multiorgasmique. Malgré ce que les titres peuvent évoquer dans notre
esprit conditionné par l'imaginaire masculin, il ne s'agit pas de performance
mais de pratiques visant la découverte de soi et de l'autre et la rencontre de
quelque chose de plus grand, d'une énergie de vie (la Kundalini), du
divin.

J'ai aussi assisté à quelques conférences (en live et sur internet) de Diane Bellego dont le vocable est hautement spirituel et peut décourager les novices.
Bonne lecture, bonnes réflexions, bonnes pratiques. N'hésitez pas à partager ici ce qui peut nous éclairer tous et toutes.
Pour partager de manière moins publique et entre femmes, j'ai créé un cercle de femmes virtuelles sur le modèle de la liste Parents Conscients. Vous pouvez vous inscrire sur le site yahoo group De Lune à L'Autre ou écrire à l'adresse : delunealautre-subscribe(at)yahoogroupes.fr
Namaste.
update au 9/11/16 : j'ai remplacé le terme "polyamour" dans le paragraphe sur l'attitude queer par "panamour". Même si le premier me questionne et a fait partie de ma vie amoureuse, c'est le second qui me définie plus justement.
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