Voici un reportage d'Arte sur la Suède, seul pays européen à avoir adopté il y a 30 ans une loi "anti-fessée" qui protège les enfants de tout acte de violence physique ou psychologique.
Les enfants et leurs parents sont conscientisés dès le plus jeune âge aux méfaits des châtiments corporels. Chaque citoyen, et surtout chaque professionnel de l'enfance (puéricultrice, professeur, etc.), a un devoir de délation. Cela me semble une très bonne chose, même si l'application de la loi à ses dérives, notamment le fait que les parents et les personnes travaillant avec des enfants n'osent apparemment plus poser de limites.
Est-ce que l'autorité est un moyen nécessaire pour poser des limites à un enfant?
Le reportage a de nombreuses lacunes (subjectivité, manque de statistiques ou d'analyse plus fouillée*, etc.), mais le regarder en couple (ou avec ses enfants s'ils sont en âge de regarder la télé) permet de lancer le débat sur la vision de chacun en matière d'éducation. Faut-il que les enfants obéissent? Comment poser des limites sans violence? Qu'est-ce que la violence pour moi? Quelles sont mes limites? Comment ça se passait quand j'étais enfant? Qu'est-ce que je veux transmettre ou ne pas reproduire?
Pour vous aider à inventer vos propres règles et définir vos valeurs, le petit fascicule "Sans fessée comment faire" disponible sur le site de la Maison de L'Enfant. Très juste et joliment illustré (voir l'image ci-dessous qui illustre un très bon exemple - cliquez sur l'image pour la voir en plus grand)
Cité dans le reportage, le Conseil de l'Europe (qui regroupe 47 pays d'Europe) s'est fait un devoir de promouvoir la parentalité positive en lançant la compagne: "Lever la main contre la fessée. Et vous, vous en pensez quoi?
* Rq: Vous pouvez lire, pour plus d'informations à ce sujet, l'article de l'Observatoire de la Violence Educative Ordinaire. Cet article explique, entre autres, que les condamnations de parents en Suède sont tout de même assez rares.
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