J'ai découvert une nouvelle tisane d'allaitement chez les filles de l'Herboristerie Moderne, en face du café Le Soleil, dans le quartier St-Jacques. Elle contient de l'ortie qui est parait-il reminéralisante. Les vendeuses sont de très bon conseil et en plus elles sont chouettes avec les bébés! Elles proposent d'ailleurs toute une gamme de produits bio pour les douleurs dentaires, coliques, massages, etc.
En parlant d'allaitement, de retour de vacances en camping à la ferme (dans plusieurs fermes bio exemplaires), nous avons appris avec stupeur que, dans la majorité des exploitations (laitières, fromagères, de viande ou juste de vente d'animaux), les petits veaux et chevreaux sont vendus quelques jours seulement après la naissance. L'allaitement des veaux mâles dure une semaine à peine (le temps d'être vendus) et celui des veaux femelles 2 à 3 mois suivant le fermier. (alors qu'elle produit du lait pendant 18 mois). Quelques heures seulement après leur naissance ils sont séparés de leur mère qui doit retourner au champ brouter.
Une vache allaite 1,5 veau : le sien + un autre à mi-temps ou, rapidement, seulement des veaux qui lui sont étrangers. Elle produit du lait pendant 1,5 an, donc une fois son petit vendu, on lui en colle un nouveau (acheté) pour qu'elle continue à produire. Dans certaines exploitations industrielles (c'est à dire dans les exploitations qui alimentent les supermarchés) les vaches sont inséminées pour provoquer la lactation puis avortées.
Nous n'avons rencontré qu'un seul fermier qui ne sépare pas les couples vache-veau, un producteur de viande bovine. Il existe à ce propos un label "veau sous la mère" qui garanti que celui-ci a été allaité par sa mère. La plupart des veaux d'élevage sont élevés dans le noir pour garantir une viande pâle.
Nous étions étonnés de voir de nombreuses vaches porter des piercing effrayants au museau. C'est que, sevrées extrêmement tôt, les vaches, même une fois devenues mère à leur tour, essayent de téter leur congénères (ce qui dérange le schéma d'exploitation, d'où le percing, qui fait fuir la vache approchée).
J'allaite toujours Nelson (9,5 mois) à la demande et suis heureuse que cette relation entre nous se passe bien et des bienfaits que cela lui apporte. N'en déplaise à Badinter, et passées les difficultés du début, ce n'est maintenant plus que du plaisir (ou presque !).
Mes déconvenues quant à l'élevage soit-disant respectueux des animaux titille mes anciennes convictions végétariennes. Je me suis en effet passée de viande et de poissons durant 12 ans (16 ans pour la viande rouge) avec une consommation raisonnée de produits laitiers (bio ou artisanaux). Mais une fois enceinte, la culpabilité mêlée à la pression douce mais ferme de mes sage-femmes, et peut-être aussi une facilité d'organisation, m'ont convaincue de reprendre un régime pesco-carné. A la naissance de Nelson, la question ne se posait plus car j'étais affaiblie et, pour tenir le coup tout en allaitant à la demande, mon corps réclamait beaucoup de protéines et me dirigeait instinctivement vers la viande et le poisson.
Depuis quelques semaines pourtant j'en ressens beaucoup moins le besoin. Cette période où l'enfant découvre qu'il est distinct de sa mère me semble aller de pair avec un élan de séparation de ma part (modéré et très relatif, c'est un sentiment étrange après 9 mois de fusion post-accouchement). C'est ce petit espace entre nous qui me permet de prendre à nouveau en compte ce qui est bon pour moi et pas seulement ce qui est bon pour mon bébé ; même si son bien-être reste ma préoccupation principale.
Choisir un régime quasi-végétarien en ne consommant de la viande et du poisson qu'une fois par semaine, en continuant de privilégier les produits bio et les fruits et légumes locaux et de saisons, me semble la bonne alternative pour nous. Je me renseigne donc sur les régimes veggie pour petits.
En français, j'ai, pour l'instant, trouvé ces liens-ci:
Pour l'instant je tire mes recettes petits plats baby (carnés ou pas) dans ces deux super bouquins:
Mes déconvenues quant à l'élevage soit-disant respectueux des animaux titille mes anciennes convictions végétariennes. Je me suis en effet passée de viande et de poissons durant 12 ans (16 ans pour la viande rouge) avec une consommation raisonnée de produits laitiers (bio ou artisanaux). Mais une fois enceinte, la culpabilité mêlée à la pression douce mais ferme de mes sage-femmes, et peut-être aussi une facilité d'organisation, m'ont convaincue de reprendre un régime pesco-carné. A la naissance de Nelson, la question ne se posait plus car j'étais affaiblie et, pour tenir le coup tout en allaitant à la demande, mon corps réclamait beaucoup de protéines et me dirigeait instinctivement vers la viande et le poisson.
Depuis quelques semaines pourtant j'en ressens beaucoup moins le besoin. Cette période où l'enfant découvre qu'il est distinct de sa mère me semble aller de pair avec un élan de séparation de ma part (modéré et très relatif, c'est un sentiment étrange après 9 mois de fusion post-accouchement). C'est ce petit espace entre nous qui me permet de prendre à nouveau en compte ce qui est bon pour moi et pas seulement ce qui est bon pour mon bébé ; même si son bien-être reste ma préoccupation principale.
Choisir un régime quasi-végétarien en ne consommant de la viande et du poisson qu'une fois par semaine, en continuant de privilégier les produits bio et les fruits et légumes locaux et de saisons, me semble la bonne alternative pour nous. Je me renseigne donc sur les régimes veggie pour petits.
En français, j'ai, pour l'instant, trouvé ces liens-ci:
- la rubrique "enfant" de l'asosciation végétarienne de France, qui regorge de fiches pratiques.
- le blog d'une maman végétarienne : enfants et bébés végétariens
Pour l'instant je tire mes recettes petits plats baby (carnés ou pas) dans ces deux super bouquins:
- les petits pots de bébé d'Arielle Rosin et Véronique Tiebault: des recettes savoureuses. avec des conseils alternatifs comme, par exemple, remplacer une cuillère à soupe de fromage blanc par de la purée d'amande. Privilégie le bio.
- mon livre de recttes pour bébé de Jenny Carenco: ce que j'adore, c'est qu'à partir d'un plat pour bébé l'auteur propose aussi uen recette de plat pour les parents. Très pratique. Par contre, aucune référence au bio, Jenny Carenco est très "mainstream" mais ses plats sont délicieux.
Le livre que je vous déconseille c'est Recettes pour bébé de Blandine Vié. C'est plein d'aberrations assez dangereuses à mon goût (par exemple, donner de l'oeuf à un bébé de 5 mois). Dans tout les cas, n'oubliez pas qu'il faut toujours mieux faire votre petite popote à vous (et je ne parle pas que de cuisine) plutôt que de suivre à la lettre un bouquin.
2 commentaires:
Je ne suis pas végétarienne, mais je comprends les motivations de ceux qui le sont.
Je suis régulièrement le blog d'une maman végétalienne, et c'est très intéressant.
Elle a écrit ce billet sur les idées reçues sur les protéines : http://melynae.wordpress.com/2012/09/01/pour-en-finir-avec-les-proteines/
Et celui-ci sur la diversification, auquel j'adhère totalement : http://melynae.wordpress.com/2012/08/14/enfants-alimentation-2/
En espérant que ça t'apportera des pistes !
Merci beaucoup Emilie! Je me suis abonnée à sa liste de diffusion. C'est très inspirant!
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